C'est pas juste une boite

Nous sommes une petite poignée à ne plus vibrer comme avant devant les pixels. Loin de nos pulsions adolescentes où le squattage tardif et le ratage d'études découlaient de parties interminables. L'addiction a disparue, le plaisir non. Les titres qui regroupent le club sont tout de même de premier choix. Défense sauvage d'honneur à PES, brutalité verbale et physique autour de CVS2, rires enfantins derrières lesquels se cachent d'immondes insultes à Mario kart. Nous sommes moins nombreux à sauver la ville du pêché dans Rainbow Six Vegas. GTA est le terrain de chasse privilégié de qui on sait, même si le Hunter, Ash et moi-même ne rechignons pas à défoncer du portoricains ou de la triades de temps à autres. Le Club, c'est aussi une histoire de pixel. Un amitié sans cesse remise en jeu le temps d'un Barça-Man United, d'un Vega-Blanka chaud comme l'enfer. Un avatar fait lui l'unanimité. Il est un descendant direct de Plissken. Sa série est culte et toujours de haut vol. Il me donne l'envie de me recoller à mon poste, paddle en main, le soccom à l'affût. Grâce à Hideo Kojima, son génial créateur. ça m'étonnerai pas qu'on en reparle prochainement sur les ondes.
Je passe en Defcon 5 dans l'attente des "Guns of the Patriots". Apparement beau, intelligent, dense, subtil. Un gameplay toujours parfait, des persos charismatiques et une reflexion sur l'homme face à la technologie. Ce cocktail fait de Metal Gear Solid une base solide de ce Club, pas prêt à passer son tour au moment du "insert coin".







Snake Eyes Eater