mardi 8 avril 2008

A bord de Wes Anderson...



Bon, sincèrement je pensais que quelqu'un d'autre que moi allait parler du dernier Wes Anderson, refiler une critique d'un cinéaste atypique avec un humour décalé c'est pas trop adapté au geek que je suis, enfin bon...


Au même titre que "La vie aquatique" ou "La famille Tenenbaum"; "A bord du Darjeling Limited" est un film assez déroutant. Après une intro d'une dizaine de minutes assez surprenante (remarquez que je ne spoil rien), on entre dans le vif du sujet: le personnage que joue Owen Wilson demande a ses deux frêres de faire un grand voyage en train à travers l’Inde afin de renouer les liens d’autrefois. Mais, la « quête spirituelle » de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert.
Au fil de la pellicule, on s'attache a ces mecs un peu paumés, aussi différents les uns que les autres mais qui pourtant se connaissent par coeur.
Mais l'humour de Wes Anderson est très particulier, très second degré et du coup certaines personnes risquent de ne pas apprécier, les autres en revanche seront heureux de retrouver cette ambiance poétique où l'on peut avoir des rires émus face a des situations parfois absurdes mais avec des personnages attachants et toujours sincères.


Edit: j'adore la sélection musicale de Jason Schwartzman :)


Les cahiers du Mortadelle

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ouais fais pas trop l'intello de NYC Mortadelle. Bon film, que j'aurai commenté si je l'avais vu avant toi. Je suis d'acc avec tout sauf la sélection musicale de Jason. Aucun morceau ne retient l'attention, ni celui avec l'accordéon ni le morceau de fin. Que j'ai toujours trouvé à chier. Je vais pas le trouver mieux parce qu'Anderson le cale à la dernière minute de son film. Sinon les acteurs sont tous bons, l'ambiance est réussie, on croit à ce voyage dès le départ. Question forme, comme toujours ça défonce. Les compositions et les couleurs cassent la rétine.

Snake Eyes

PS : le détail des bagages est naze, quand on regarde le générique entièrement. C'est LE mauvais côté du soi-disant cinéma indépendant américain, qui sert de faire valoir à des placement produit méga hype. Pareil pour la station Ipod.