vendredi 31 décembre 2010

Unmasked


Avant que ne se termine 2010, LA photo de l'année.

À noter que nous sommes accompagnés sur cette photo par Gus, homme de main de Billy Chou, célèbre seigneur de la Triade de la Trekking.

Sonny

jeudi 30 décembre 2010

C'est noel, c'est Pixar

Pleure amigo...



J.

mercredi 29 décembre 2010

2010


Voilà, 2010 va tranquillement laisser la place à 2011. Bilan, classement, classe, pas classe. Ici c'est La Fan Club les amis. On trie, on range, on optimise les malles de rangement. Comme dans n'importe quel grand médias. Parce qu'au fond, c'est exactement ce que nous sommes.

Films:

10- Up in The Air

Une partition autour de la solitude et de la crise de la quarantaine exécutée par un casting brillant. Une vision du monde de l'entreprise glaciale et un regard sur nos morales, nos valeurs sociales ou intimes qui touche juste. Il est même amusant de voir Clooney en ersatz de son propre personnage de la pub Nespresso. Désincarné jusqu'à la caricature, et pourtant rongé par un mal profond et contemporain. Si le film de Jason Reitman (fils de) est si réussi, c'est parce qu'il n'essaie pas de dépasser son cadre. C'est donc d'une finesse et d'une classe visuelle presque inimaginable dans notre cinéma sur un sujet équivalent.

9- Fantastic Mr Fox

Premièrement : rentre chez toi Tim Burton et ton adaptation de Roald Dahl toute boisée. Deuxièmement: Wes Anderson est l'un des meilleurs cinéastes américain en activité. Constant, doué, toujours dans l'exploration des même thèmes sans tomber dans la formule ou la redite. Mr Fox est un trésor d'humour et de poésie. Anderson retranscrit à merveille ses obsessions familiales grâce à ses marionnettes. La mise en scène exprime une humeur d'enfant surexcité par son nouveau jouet. Entourés d'acteurs dévoués à sa cause, il offre l'un de ses meilleurs films.

8- Des hommes et des dieux

Xavier Beauvois fait partie des 5 ou 6 cinéastes français intéressant. C'est à dire du fond, de la forme, un univers personnel et un amour du cinéma qui habite chaque plan. Des hommes et des dieux mérite tout ce qui a été dit de lui. Comment transposer à l'écran une histoire casse gueule et polémique comme le massacre des moines de Tibérine? En réalisant un western. Dans son genre, le meilleur qui soit. Retranchés dans leur monastère, 8 hommes de paix refusent le chantage des armes. L'absence d'ennemi (et donc de manichéïsme) et d'une morale quelconque rende cette leçon de scope admirable.

7- The Wolfman


Voilà une des rares tentatives réussies de reboot/remake d'un classique du cinéma populaire. Il aura fallu attendre. Et pourtant, The Wolfman a connu un développement chaotique, que le spectateur ressent d'ailleurs pendant le film. Joe Johnston, l'homme derrière le classique Rocketeer tient la baraque comme l'artisan chevronné qu'il est. Le parfum vintage que dégage le film est authentique. Peu de synthèse, du latex et du gore. Visuellement on touche du doigt ce grain d'époque qui nous manque tant dans les productions modernes. Du bel ouvrage.

6- The Town

Une bande de ploucs de banlieue terrorise la police de Boston. Ils sont les princes des voleurs. Mais si une amitié peut résister à l'argent, elle résiste rarement aux femmes. Ben Affleck, humblement mais clairement, rentre dans la cour des cinéastes à suivre. Sa fresque policière sent la justesse jusque dans le moindre sweet à capuche de son héros. Parvenir à décortiquer les liens invisibles qui unissent de vieux frères d'armes, élevés à la bière et aux règlements de comptes au milieu de crapules carnivores avec un regard si serein révèle d'un grand talent de conteur. Ses personnages crépusculaires, coincés entre un refus obsessionnel du changement et l'éternel dernier gros coup sont la principale réussite de The Town. Les accompagner jusqu'au bout est un beau privilège que nous accorde Affleck.

5- Wall Street 2, Money never sleeps

Le fascinant parcours d'Oliver Stone continue. Entre le bon et le moins bon. Wall Street 2 pouvait tomber dans la deuxième catégorie, cela n'aurait surpris personne. Une suite opportuniste à son classique des 80's en 2010, voilà comment la terre entière voyait le projet. Mais Stone est bien plus malin que ça. Wall Street 2 utilise l'argument de la Crise comme toile de fond, jamais comme moteur narratif. Voilà qui aurait relever de l'opportunisme et dans le cadre de son récit aurait été complètement contre productif. Ce qui l'intéresse, c'est les hommes qui font le système, et les tragédies qui s'écrivent entre eux. Gordon Gekko crie sa rédemption, passe pour un looser, fait profil bas, pour mieux carotter son prochain. Les jeunes (Labeouf et Brolin) se livrent une guerre dont il connaît l'issue avant même qu'elle ne se déclenche. Voilà la morale de l'histoire. L'argent ne dort jamais, les requins non plus.

4- Inception

Des apparences de thriller et de film d'espionnage pour une pure oeuvre de science fiction. Nolan continue son exploration de son thème favori, l'obsession. Cette vertigineuse plongée dans les abysses d'un esprit malade fonctionne sur tous les niveaux de lectures que nous offre Nolan. Du simple au centuple, Inception n'a pas finit de se faire décortiquer. C'est à ça que l'on reconnaît les films cultes et les grands classiques. Et que dire des acteurs, qui s'engagent tous avec passion derrière un metteur en scène au top de sa forme... .

3- Brooklyn Finest

La production Nu Image de l'année, cela devait être Expendables. Raté, Antoine Fuqua a raflé la mise avec son incroyable polar venu de nulle part. D'une noirceur extrême, l'histoire de Brooklyn Finest parle d'hommes arrivés au bout du chemin (le dernier plan!!). C'est le portrait de chacun qui est dessiné ici. Les ficelles sont millénaires, mais la magie et la foi de Fuqua font le reste et transcendent le film. Encore une fois, tout se joue sur les interprétations parfaites du quatuor de stars. Ils méritent tous un oscar. Il y a du Gray, du Friedkin et du Ellroy dans tout ça.

2- Toy Story 3

Ils sont petits, nous sommes grands. Ils sont immortels, nous vieillirons, inexorablement. Ils nous appartiennent, mais pas vraiment. Ont-ils une âme? Voilà, c'est ici que tout se termine, et que tout recommence. Comparable au départ d' E.T, la fin de Toy Story 3 n'a pas finie de nous faire pleurer, et Pixar de nous émerveiller. Vers l'infini et au-delà...

1- The Social Network

Entretien avec un vampire. La véritable prouesse d'un film qui aurait pu ne rester qu'un spectacle moderne sans recul, c'est son scénario. Aaron Sorkin a transformé l'histoire des créateurs de Facebook en ce qu'elle a toujours dû être, une tragédie. Le talent de Fincher, accroché à la ligne près au script, est de transposer tout ça avec une énergie et un calme incroyable. The Social Network parvient à dresser une liste de tout ce que traverse ces jeunes étudiants dressés pour contrôler le monde. De la luxure à la paresse, l'envie, la gourmandise, la colère, l'orgueil et l'avarice, les protagonistes de ce qui commence comme une mauvaise farce, cumulent tout. Et le principal piège est évité en beauté, car aucune trace de cynisme ne vient ponctuer le récit. Zuckerberg construit son monde en réaction, en opposition. Si Facebook est ce grand média indispensablement inutile, il le doit à la personnalité de son "créateur" dépeinte dans le film. Tout cela est finalement bien triste. La réussite engendre un mal irrévocable, la solitude.
Fincher n'est jamais aussi bon que lorsqu'il éteint toutes les lumières à la fin.

Pour ce qui est des déceptions, 2010 nous aura apporté son lot de catastrophes. Plus ou moins grave, c'est selon, mais de la merde, on en aura bouffé :

7- The Expendables

Scénario boiteux, réalisation hors sujet, manque d'entrain.... voilà pour le crève coeur de Stallone. Dommage.

6- Alice in Wonderland

Burton est cramé, et Disney l'a dépouillé de ce qui lui reste d'inventivité avec une 3D inutile et nauséabonde. Reste quelques jolis plans et un Johnny Depp de plus en plus insupportable.

5- Edge of Darkness

Le retour de Gibson en héros borderline attendra. Campbell ne fait rien de son histoire et n'offre que des miettes à un Mel dépassé par les événements.

4- A Single Man

Tom Ford réalisateur, c'est bien ce qu'on peut attendre d'un type qui vient de la haute couture. Beau mais vide. Les acteurs s'en sortent, mais ça tient plus de la pub pour parfum que d'un véritable long métrage. Ridicule, comme les derniers Wong Kar Wai.

3- The Lovely Bones

Le malaise provoqué par ce film est foudroyant. Peter Jackson et sa femme ont des goûts de chiotte. Jackson s'en remet toujours aux même ficelles pour essayer de nous faire chialer. Les ralentis, les violons, les gros plans de gens qui pleurent, les ralentis (et oui mais il en use tellement)... . The Lovely Bones se vautre dans le risible et affiche les limites de son metteur en scène. Jackson ne sera jamais Spielberg, tout simplement parce qu'il n'en a pas la finesse. Dégueulasse.

2- Machete

Bon là Rodriguez mérite le fouet. Dès que Quentin ne lui tient pas la chandelle, il part en couille. Réussir à faire un film à ce point chiant avec ce casting, c'est criminel. Il ne suffit pas de faire un clin d'oeil au spectateur pour que cela fonctionne. L'intention sans motivation, ça ne donne rien. Fatiguant.

La Horde

Inutile d'en rajouter. Ratage intégral et foutage de gueule absolu. Même pas digne d'un nanard. Uwe Boll a un meilleur sens du rythme, c'est dire. Une expérience inconfortable et putassière. Le pire du pire du pire.

Sonny

Clip du jour

Ce sera donc mon clip du jour, et ce sera tout et déjà pas mal je trouve.




Judge Dredd.

samedi 25 décembre 2010

LAFANCLUB FM : LE RETOUR !!!



Joyeux Noël mes cailles !
Lafanclub FM revient, et ça c'est une bonne nouvelle !
Voici donc notre première émission test live de la HATCH !!!
On quitte le faucon millenium pour le Slave 1. Plus petit, plus solitaire, plus libre !!!
Fuck les bas du front et vive la pop culture !
et pour ceux qui ont game one regardez PIXEL KOMBAT à 13H25 !!
Bonne fêtes à tous !



LAFANCLUB FM revient en force ! harder, better, faster, stronger et désormais sans aucuns garde fou !
Retrouvez nos émission içi même ou en podcast sur Itunes Store (dans recherche taper LAFANCLUB).

la page facebook de LAFANCLUB c'est .

Et retrouvez toutes les émissions disponibles ICI

THE WIRED HUNTER

jeudi 23 décembre 2010

Ronflance



J.

L'instant ultra violence de Mr Méchant !

Oui ultra violence !
Un jour avant Noël je vous fais ce cadeau, un cadeau qui va remettre votre dinde au menu du soir par voie oral. Et peut-être plus encore parce que vous aurez trop mangez comme des occidentaux gavés et remplit de gras et de conservateurs.
En gros vous aller vomir votre putain de repas de Noël !



Judge Dredd.

dimanche 19 décembre 2010

On l'appelle requin...



J.

jeudi 16 décembre 2010

BOOM !



J.

mercredi 15 décembre 2010

La concurrence

On pensait Pixar sans concurrence...
C'était sans compter sur un des meilleurs réalisateurs de films d'entainment de ces dernières années : Gore Verbinski.
Après 3 Pirates de caraïbes que personnellement j'aime beaucoup, et l'inoubliable choc visuel qu'était "La souris", Verbinski revient par la porte de l'animation.
Et autant dire que c'est absolument superbe, le photo réalisme est ultra impressionnant, les personnages sont blindés de charisme et le design est génial, reste plus qu'à croiser les doigts pour un scénario qui tient la route et Cars 2 aura un vrai adversaire sur la ligne de départ.
Mettez une pièce sur le caméléon je vous dis !



J.

It's done !

Voilà des mois que la rumeur courait, Disney vient d'officialiser l'annonce...
David Fincher réalisera la nouvelle adaptation de 20 000 lieues sous les mers !
Je vous laisse imaginer ce que va faire ce réalisateur de l'obscur du nihiliste capitaine Nemo et de l'attaque de la pieuvre...
Cette année noel tombe le 15 décembre donc...



J.

Vaulx les boss !



J.

LAFANCLUB ICONS Vol.20: CHUCK NORRIS

Et puisqu'une vidéo vaut plus que de longs discours...



Mrtdll

C'est le seigneur qui m'envoie.

Je me sens investi d'une mission soudainement.
Je dois mettre une photo d'un film génial, d'un chef d'oeuvre rock'n roll, d'une pierre angulaire des années 90 et du cinéma américain, et ceci, afin de purifier le blog des trailers qui viennent d'être posté, qui ont sali la maison de la pop culture !
Mort aux mécréants, mort aux infidèles !
Gloire à Max Caddy !



J.

mardi 14 décembre 2010

A Thor ou a raison...

et un 3ème trailer pour terminer sur ma lancée... Oui c'est un film que j'attends ! Non je ne sais pas encore quoi en penser !
Donc je vais fermer un peu et juste redire ce que je disais sur Facebook: "Heimdall est noir, comme quoi même les dieux nordique ont leurs quotas à respecter" et ça, même si c'est pas grand chose, c'est quand même bidon, si on ajoute a ça l'acteur qui joue Thor qui a l'air un peu en bois... non stop, ça suffit j'en ai trop dit.



Mrtdll

Transformers 3D

Et ouai, faute grave, on avait presque oublié de parler du parrain un peu demeuré de lafanclub (oui j'assume cette phrase après avoir revu Bad Boys 2 et Transformers 2).


Transformers 3 - Trailer / Bande-Annonce #1 [VO|HD]
envoyé par Lyricis. - Regardez des web séries et des films.


mRTDLL

Real Steel


Non, sérieux vous en pensez quoi de ce film ? Moi, j'ai l'impression de voir l'improbable fils Frankie Dunn et de Tony Stark. Je sais pas si c'est l'effet Jackman mais je suis assez curieux de voir ça; pourtant le réal n'a commis que des comédies limites (la Panthère Rose 2, une Nuit au Musée 2 et Crazy Night, que je n'ai pas vu).



Real Steel - Trailer / Bande-Annonce [VOST|HD]
envoyé par Lyricis. - Regardez des web séries et des films.

Mrtdll

lundi 13 décembre 2010

Uncharted 3

Un nouveau chapitre d'Uncharted va arriver en Novembre et j'en suis parfaitement conscient mais la plupart des gens n'en ont rien à cirer... dommage. Et oui dommage parce qu'Uncharted est une des choses qui soit arrivée de mieux au jeu vidéo depuis pas mal d'années; depuis le 1er God Of War en fait. D'ailleurs la comparaison avec ce dernier n'est pas totalement loufoque puisque tous les deux ont l'amour du cinéma, des belles prises de vue, des plans ingénieux... Quand un Tomb Raider reste linéaire, Uncharted ose, on est carrément dans un Indy dépoussiéré puisque mélangé avec des scènes d'actions dignes d'un Jason Bourne.
Mais oui Indy est la référence, Drake le baroudeur, le chasseur de trésor qui se fait les 4 coins du monde avec son vieux pote sur son hydravion et qui emballe la gonzesse a la fin du film. Pas de nazis dans les Uncharted, mais comme dans Indy, cette pointe de mysticisme qui donne de l'envergure à l'aventure. Rajoutez à ça un doublage aux p'tits oignons (on est en présence d'une excellente vf) et une durée de vie encore plus longue et on se dira qu'Uncharted est un des jeux les plus cinématographiques de la PS3 (et donc du monde).
J'en arriverai presque à espérer une adaptation ciné (et je pense qu'un jour ça se fera) pour le peu qu'un vrai réalisateur ait l'envie de nous refaire un film d'aventure à l'ancienne.
En attendant Novembre, voici le trailer du prochain jeu entièrement réalisé avec le moteur graphique du jeu.




Mrtdll

dimanche 12 décembre 2010

The futur is now!


Derrière cette phrase se cachent deux choses. Un, SNK. La célèbre (cultissime?) firme japonaise de jeux vidéos. The Futur Is Now était leur slogan. Deux, un top! Et oui, qui dit fin d'année dit top. Classement, prise de tête, mauvaise foi, blablabla. Oui mais aujourd'hui il s'agit d'un top d'une autre sorte. The Futur is Now, pour le top 10 des films les plus attendus des prochaines années. Projets de longues dates sans cesse repoussés, retour aux affaires d'artistes adorés, suites, remake, reboot..... L'attente se solde parfois par de grosses déception. Placer de l'espoir dans une création, quelle qu'elle soit, revient à marcher en talon sur un fil tendu au dessus d'une rivière débordant d'alligators mutants affamés. Combien de fois sommes-nous sorties d'une salle le regard perdu dans le vague, comme si nous venions d'être trahi par un ami? Un certains Rodriguez serait même passé maître dans cet art.
On court le risque.


10- Tron Legacy de Joseph Kosinsky

Une franchise culte, un réalisateur (de pubs et de clips) débutant dans le cinéma avec une pression digne d'une mâchoire de requin blanc sur les épaules, ça ne vous rappelle rien? Si si, David Fincher et Alien 3. Tout le monde connaît la suite. Sauf que pour Tron Legacy, Disney a fait confiance à son réalisateur. Pour ressusciter Tron et peut-être en faire une franchise, il en fallait de la confiance. Le film sera une suite. 28 ans d'écart, Bridges et son Oscar en tête d'affiche, Daft Punk aux partitions... mais sans risque pas de gloire. Tron Legacy bénéficie d'une promotion mastodonte depuis le début de son tournage. S'adressant aux vieux geeks comme aux jeunes pousses, Tron Legacy et sa 3d légitime (le film a été repris presque à sa base pour que le procédé soit exploité à bon escient) s'annonce comme un run jouissif dans les méandres de la réalité virtuelle. Et quel plaisir de voir Disney revenir au cinéma par la grande porte du blockbuster et pas par celle du DTV familial débile.


9- James Bond n° 23 de Sam Mendes

L'agent secret de la reine est comme toujours embourbé dans les problèmes de fric. MGM, studio hébergeant la franchise, a plusieurs fois frôlé la mort (Coppola et Cimino n'y sont pour rien). Depuis le déplorable Quantum of Solace, la mise en chantier de ce n°23 est retardé. La grosse news, c'est que Sam Mendes prend les commandes. Plasticien hors paire et conteur de talent, Mendes saura peut-être regonfler une série qui se repose trop sur ses acquis. Craig rempile, et le scénario est encore secret. Il devrait prolonger et creuser les éléments mis en place dans Casino Royal et sa suite. Bond va donc revenir, mais de toute évidence, Bond est éternel. Le monde ne lui suffit pas et la pop-culture ne peut pas se passer de lui.


8- Tintin et le secret de la Licorne de Steven Spielberg

Déjà c'est un Spielberg, ça devrait suffire pour la mi molle. Mais là, c'est Spielberg en partenariat avec Peter Jackson qui adapte les aventures de Tintin. Rien que ça. Le film s'appuiera sur la technologie d'Avatar (motion capture, photoréalisme, synthèse non-chinoise...) pour recréer sur grand écran l'univers graphique si particulier d'Hergé. Les premières images sont HALLUCINANTES! Pour les millions de fans du reporter belge, c'est le moment de vérité.


7- Red Tails d'Anthony Hemingway

L'histoire d'un bataillon de pilote afro-américain pendant la seconde guerre mondial. Un réalisateur qui vient de la télé (aux US ça n'a pas le même échos): Galactica, Sur Écoute, The Closer... . Le film n'étant pas réalisé par Spike Lee, on devrait éviter quelques lourdeurs. Mais Red Tails, c'est avant tout un projet qui mûri depuis plus de 10 ans dans la tête de son scénariste/producteur. Georges Lucas, puisqu'on parle de lui, voulait même réaliser le film. Il laisse les commandes à un autre et se consacre au développement. Passionné par les avions et la seconde guerre mondiale, Lucas veut faire de Red Tails un film épique. Il n'est pas derrière la caméra et peut se permettre de se planter. On a donc une chance de voire un excellent spectacle.


6- The Warriors de Tony Scott

Voilà le development Hell dans toute sa splendeur. Un scénario sans cesse retravaillé, un réalisateur attaché au projet mais qui n'ose pas se lancer, un buzz négatif... merde on parle d'un remake des Warriors de Walter Hill!! Scott veut déplacer les débats à Los Angeles et promet un plan d'introduction relevant du fantasme. Maintenant que les histoires ferroviaires sont derrière lui, l'homme aux 50 projets pourrait daigner se pencher sur ces Warriors qui n'attendent que son top départ pour ravager la Cité des Anges. Même si nous ne sommes pas fans des remakes, surtout quand on touche aux classiques, ce Scott potentiel nous excite à mort. Un taulier de son calibre en charge d'un film sur des gangs (sujet qui le passionne réellement) cherchant à en détruire un autre, c'est du tout bon. Voilà qu'il faut désormais attendre, attendre un film qui n'existera peut être jamais.


5- Superman, Man of Steel de Zack Snyder

Ce film sera peut-être la première fois que Superman sera véritablement intéressant à l'écran. Reeves vendait du rêve et Synger de la merde. Pour faire vite, les Nolan Bros débauchent Snyder, qui en connaît un rayon en pop-culture et en super héros ( Dawn of the Dead, 300, Watchmen, Ga'hool) sur un premier traitement de David Goyer (scénariste de Blade et Batman Begins). Snyder a réalisé l'impossible avec les Watchmen, mais Supes, c'est presque le niveau du dessus. Attention, il n'est certainement pas simple d'adapter les Watchmen. Cependant pour un type de son calibre et avec son talent, Zack n'avait qu'à suivre les empreintes de Moore et Gibbons. Et oui, parce que Rodriguez s'est contenté de coller à Miller, mais sans talent, le résultat n'a pas la même gueule. Pour finir, dans l'inconscient collectif, Supes est un dieu en collant qui sauve le monde. Cette dream team a pour mission de donner au monde un nouveau Superman, profond, ambitieux et loin des clichés. Reste à savoir qui enfilera le collant.

4- ... de Michael Mann

C'est le patron, quoi qu'il fasse on le suit les yeux fermé.

3- Mission:Impossible Ghost Protocol de Brad Bird

Le réalisateur génial du Géant de Fer, des Indestructibles et de Ratatouille qui passe au live. Là c'est tout simplement de miracle dont on parle. Cruise, qui a souvent eu du nez pour ses collaborations en tant que star/producteur(JJ Abrams sur M:I 3), a certainement choisit l'un des plus grands surdoué d'Hollywood. Si Bird confirme ses dispositions et parvient à replacer Tom Cruise au sommet du box office, il pourra se lancer dans son projet faramineux racontant le tremblement de terre qui faillit ravager San Francisco au début du siècle dernier. Un projet craint comme la peste par les studios, car pour coller à la vision de Bird, on estime que le budget dépasserait celui d'Avatar. En attendant, M:I 4 sera une tuerie. Bird est un génie, un artisan hors norme et sait traiter ses personnages. Bird est grand.


2- Alien Prequel de Ridley Scott

voilà voilà.... la folie. Le père de la série la plus noire de la SF moderne reprend les choses en main. Sans même parler des AVP, Scott passe derrière Jeunet. Rien que pour ça le symbole est fort. Tout recommencera, la Fox souhaitant sans aucun doute relancer la franchise pour continuer à engranger des dollars sur le compte de ce pauvre monstre. Scott, qui affiche une santé de fer, aligne depuis 10 ans les projets clinquants, passant de réussites brillantes (Black Hawk Down, Kingdom of Heaven, American Gangsters) à des récréations mineures (Une grande année, Robin Hood). Mais Scott promet un retour au source, à l'angoisse primaire et viscérale de son chef d'oeuvre. On y croit dur comme fer. On peut déjà dire que tout est bien qui recommence bien.


1- The Dark Knight Rises de Christopher Nolan

La fin de saga la plus attendu depuis Star Wars. Nolan, qui n'est pas programmé pour décevoir ou faire dans le foirage, va nous assener le coup de grâce. Après The Dark Knight et Inception, comment pourrait-il en être autrement? Bale et lui quitteront la franchise après cet ultime chapitre. Des adieux en forme de chef d'oeuvre?



Sonny

Boardwalk Empire

On ne prend pas trop la mesure de ce qui va nous arriver quand nous découvrirons Boardwalk Empire. La série produite par Scorsese et écrite par Tenrence Winter, qui s'y connaissent un petit peu en mafia et histoire américaine risque de tout défoncer sur son passage. Imaginons un instant, la folie de casino et l'écriture des sopranos....
Le succès a été au rendez-vous aux US. Les campagnes promo rivalisaient d'inventivité, dévoilant avec parcimonie photos et décors, avec toujours en toile de fond l'alcool. Boardwalk Empire risque fort de se placer comme l'oeuvre ultime sur la prohibition. Pas de doute sur la qualité. J'imagine sans problème qu'on a affaire à du très lourd. Décors, casting, musique.... Certainement, avec Walking Dead, les deux séries les plus intéressantes du moment. En attendant celle produite par Michael Mann!












Sonny

jeudi 9 décembre 2010

LAFANCLUB'S ICONS Vol.19 : Inspecteur "TEQUILA" Yuen


Dix mois sans icônes ! Comment avons-nous pu vivre sans ? Alors permettez-moi de relancer cette merde avec un personnage originaire du pays champion du monde en démographie, la Chine.
Acteur charismatique et très prolifique devenu super star chez lui depuis bien longtemps, Chow Yun-Fat emportera certainement un ou deux Beretta dans sa tombe, tant l'image du flingueur invincible et invétéré lui colle à la peau. Qu'il ait incarné flic ou truand, il a toujours su s'imposer grâce à un savant mélange de classe et de testostérone, hissant la chorégraphie balistique au niveau de sport olympique. Là où tout ses collègues ont opté pour une formation Kung-Fu classique (comme tous ces connards), il choisit plutôt de se spécialiser dans l'art de trouer la peau, tout simplement.


Son art martial ? Celui qui fait parler la poudre. Le seul kata qu'il ait jamais appris ? Le combat imaginaire des 9mm. Vous l'aurez compris, on n'aura jamais vraiment l'occasion de le voir tabasser un méchant en le savatant façon Jet Li, tout au plus donnera-t-il un ou deux chassés typiquement coréens avant de finir le gars à la chevrotine. Mais rendons à César ce qui lui revient de droit, à savoir le travail du réalisateur John Woo. Il est évident que ce monsieur petit par la taille mais grand par le talent a fortement contribué à l'iconisation de l'acteur, créant de toutes pièces l'équivalent cantonnais d'un John McClane ou autre Martin Riggs. C'est à travers des films comme "A BETTER TOMORROW", "THE KILLER" et "HARD BOILED" que Chow-Yun Fat deviendra une figure incontournable du héros sévèrement burné et à toute épreuve.


Et c'est bien l'inspecteur "Tequila" Yuen qu'il incarne dans ce film qui nous aura le plus marqué. A ses rôles de criminel torturé et de tueur rédempteur, on préfèrera celui du flic vindicatif. Certes le plus cliché de tous, mais assurément le plus cool. Alors que le film se veut aussi proche du polar à l'ancienne que de l'actioner pur et dur, John Woo n'hésite aucun instant à catapulter son vieux copain dans une multitude de gunfights aussi invraisemblables que jouissifs dont il ressort totalement indemne non sans avoir dégommé plusieurs dizaines de malfrats. Battant James Bond sur son propre terrain, les deux Beretta éclipsent le Walther PPK, le cure-dent remplace la cravate et la Tequila frappée dissout le Vodka Martini. Et pendant que 007 fait du Pipeau, lui joue de la clarinette au Jazz Bar jusqu'au petit matin avant d'aller nettoyer un salon de thé de tous les trafiquants d'armes qui s'y trouvent. Vous doutez encore du personnage ? Il n'y a cas le voir charger nonchalamment son fusil à pompe, nous regardant droit dans les yeux l'air de dire "oh oui ça va chier".


Et comme si ça ne suffisait pas, L'inspecteur Hongkongais possède même aujourd'hui son propre avatar de pixels à travers le décérébré mais très efficace STRANGLEHOLD, suite vidéo-ludique du film A TOUTE EPREUVE rendant enfin un hommage officiel aux ballets de mort orchestrés par John Woo, bien des années après l'excellent MAX PAYNE.
Pouvoir incarner son icône favorite, c'est pas offert tous les jours alors ne vous privez pas !







Mazz

Ouais gros !


C'est vrai que depuis qu'il a pris ses 25 millions de $ pour RUSH HOUR 3 (et qu'il les a mangés), on n'avait plus trop de nouvelles de l'hyperactif Chris Tucker. Il serait éventuellement de retour après une absence de 3 années tout de même pour un film nommé THE RABBIT. Donc tout ça dans le fond on s'en fout un peu mais il est toujours intéressant de constater le super pouvoir diététique de l'Amérique sur n'importe quel être humain normalement constitué. Je vous dirais bien que cette soudaine prise de poids est liée à son prochain rôle mais comme aucune pré-production de quoi que ce soit n'a été officiellement annoncée (même sur IMDb !), cela signifie qu'il est juste en mode "Ouais gros !".


Mazz (ex-Smart Ass)

mardi 7 décembre 2010

Les gros Roberts

Grindhouse Rodriguez Double Feature:
Dimanche 5 décembre à 15h55 au ciné: MACHETE
Lundi 6 décembre aux alentours de 21h en VOD: PREDATORS



C'est fou comme notre capacité à encaisser les expériences douloureuses peut parfois repousser les limites. Double portion de Rodriguo donc pour ce week-end prolongé. Vous remarquerez ici l'emploi du terme " Rodriguo" ce qui joue bien entendu en sa défaveur.

Commençons dans l'ordre avec MACHETE tout d'abord.
Attendu depuis longtemps comme le messie par certains (les fous) ou comme la simple prolongation du trailer éponyme périclitant l'ambiance Grindhouse (magnifiée par PLANET TERROR) pour les autres (nous), le film déçoit. Et une fois n'est pas coutume, disons-le tout net: Robert nous la joue trèèèèès détendu. Se reposant uniquement sur son casting de ganaches hautes en couleur (sans jeu de mot), le plus américain des mexicains nous pond un métrage qui n'atteint jamais un rythme de croisière suffisamment cool pour nous permettre de se plonger dans l'aventure de Danny Trejo et ses comparses. Du coup, le produit fini ressemble plus à un collage du trailer et d'une multitude de scènes (excellentes cela dit) qui semblent avoir été pondues au fur et à mesure du tournage. C'est d'autant plus rageant que toute cette inventivité énergique est vraiment communicative et frappe très souvent en dessous de la ceinture, donnant au film une ambiance second degré complètement assumée et donc réussie.


Comment expliquer alors un tel manque d'homogénéité dans le produit fini ? La réponse doit malheureusement se trouver une fois de plus sous le stetson du mec derrière la caméra, celui qui se vante de produire, filmer, écrire et monter tout seul la plupart de ses films, entre deux grattages de guitare et une partie de playstation (on aime bien la sortir celle-là). On en est donc au point de se demander de quelle façon Rodriguez aborde-t-il un tournage ? Y a-t-il des jours avec et des jours sans ? Car sans être un sommet du genre (quoique), il faut bien avouer que son PLANET TERROR nous avait bien bluffé. Et pour ainsi dire, les deux films sont complètement identiques dans leur approche, leur habillage sans parler de leur contenu. Peut-être est-ce alors une question de passion, d'implication suivant la période, peut-être que Rodriguo avait comme souvent plusieurs choses à gérer en même temps, ce qui expliquerait le crédit d'un deuxième réalisateur au générique.
D'ailleurs rappelez-vous l'équation: 1 Spy Kids = $ ---> 1 vrai film que j'ai envie
Toujours est-il que le résultat final n'en reste pas moins un très agréable moment de cinéma pour les fans de débilités hardcore que nous sommes, contenant de purs moments d'hilarité (les ganaches de Seagal et De Niro, l'introduction du personnage de Tom Savini, le gore au 3ème degré...) mais qui interpelle malgré tout sur la façon de bosser du réalisateur. Certains disent que ce rythme un peu décousu du métrage serait volontaire, comme pour coller à celui des films Grindhouse d'antan qui on le sait bien ne brillaient pas par leur narration. Vu sous cet angle là ce serait légitime en effet mais permettez-moi d'en douter.
MACHETE se situe donc quelque part entre SIN CITY et DESPERADO 2, dans les méandres d'un certain laxisme à priori complètement assumé, à regarder complètement détendu avec la même désinvolture que le réalisateur lui-même, un tacos et une cerveza à la main.

La belle brochette de puto du film

Penchons-nous à présent sur le cas PREDATORS, un sacré cas en effet.
Déjà le court laps de temps écoulé entre le lancement de la pré-production et l'annonce de la sortie du film avait de quoi inquiéter. Pourtant l'idée avait tout pour séduire malgré les mauvais souvenirs AVP et consort. L'ambition de Roberto (ici producteur) était d'abandonner le risque d'un 3ème cross-over potentiellement mauvais pour renouer avec les origines forestières et tribales de la série. Grand bien lui en a pris, sur le papier tout du moins. Rappelons que le projet initial d'un PREDATOR 3 avait germé dans son esprit durant les 90's, projet jugé trop coûteux à l'époque (on parle d'un budget annoncé de 150 millions de $).
Le scénario, même s'il n'invente rien est pourtant très enthousiasmant: à la fois remake et revival du premier film, il met en scène une poignée d'humains soigneusement sélectionnés dans un panel de bêtes de guerre de tous horizons, largués comme de vulgaires gibiers sur un planète étrangère et hostile servant de terrain de chasse à une bande de Predators très très remontés. Ultra-bandant dans l'imaginaire mais beaucoup moins dans la triste réalité des productions sans saveur d'aujourd'hui.


La scène d'ouverture, immersive, est pourtant très réussie. Brutale et immédiate, l'arrivée en chute libre des différents protagonistes coupe littéralement le souffle juste avant l'écran-titre. A la fois Badass et sans fioritures. Concernant le casting, chacun pourra y aller de sa critique sur le choix de tel ou tel acteur, ce qui de toute façon est loin d'être le principal souci du film. Même l'apparition du désormais très gros Laurence Fishburne ne m'a pas dérangé quoique son personnage constitue une réelle prise de risque de la part des scénaristes qui ne fera pas l'unanimité. On a en tout cas nettement l'impression que le réal ne sait pas toujours quoi faire de ses héros et se contente de multiplier les clins d'œil/hommages maladroits à l'œuvre de McTiernan, le pire étant le "mano à mano" du yakuza contre l'un des Predators, singeant inutilement le baroud d'honneur de Billy. Cette scène, pourtant attendue au tournant et qui aurait pu devenir une future référence du choc des (pop-) cultures arrive comme un cheveu sur la soupe et se désamorce d'elle-même, malgré le charisme du japonais.
En ce qui concerne les vraies stars du film, ces dernières brillent tout de même pas mal par leur absence et passent bien trop de temps en mode camouflage optique (dans tous les sens du terme). Ces Predators new-age pourtant fort sympathiques ne sont jamais vraiment exploités au maximum de leur potentiel. Appartenant à une race différente, plus grande et plus puissante que celle que nous connaissons bien, il est laissé dire par l'un des protagonistes qu'une lutte fratricide a lieu entre les extra-terrestres eux-mêmes, ce qui nous laissait imaginer toutes sortes de rixes et tirs croisés aux issues multiples dont nous ne verrons malheureusement qu'un pseudo-combat très vite expédié. Ajoutez à cela un budget assez mince qui force à recycler ses décors (le climax a lieu sur un set déjà vu et pas génial), une musique qui tient plus du copié/collé que de l'hommage, un casting de ganaches savoureuses mais elles aussi sous-exploitées, un petit twist final qui ne sert à rien et vous obtenez un film qui sans être mauvais et mal fichu a été très certainement développé et distribué à la va-vite et qui pèche surtout par son vide intersidéral. Une distraction honnête pour certains, un nouveau constat amer pour d'autres.
Je crois savoir dans quelle catégorie vous vous situez.

Les deux pélos les plus loadés du film

Mazz (ex-Smart Ass)