dimanche 30 décembre 2007

STICEJU

C'est long mais c'est bon, et ce, plus grâce aux réponses qu'aux questions.
Une vraie machine de guerre.







Est-ce que vous avez l’impression d’assister à un renouveau de l’électro française, dont vous seriez un peu les chefs de file ?

Xavier de Rosnay : En fait, j’ai l’impression qu’il y a toujours eu des trucs cools qui se sont passés en France en musique électronique. Juste avant qu’on ne fasse le disque, il y avait Jackson qui a peut-être fait un des meilleurs disques d’électro français. Et il y avait aussi Oizo ou Ark. La musique change tout le temps en ce moment, c’est vrai, mais je n’ai pas l’impression qu’il y a eu dix ans de rien jusqu’à maintenant. Je pense que c’est juste par chance que la presse musicale française et internationale s’est intéressée à ce qui se fait en France en 2005-2006-2007. Et par chance encore, nous on fait de la musique électronique en France en 2005-2006-2007 et je ne sais pas combien de temps tout cela va durer. On a la chance d’être au bon moment au bon endroit. Mais après ça, on ne se sent pas du tout chefs de file.



Mais est-ce que ce nouvel intérêt n’est pas dû aussi à une émergence de nouveaux labels comme Edbanger par exemple ?

X : Peut-être mais j’ai l’impression que c’était déjà le cas avant et je sais qu’il y a eu une amorce de ça avec Carat et la techno minimale française. Après, c’est un truc de circonstances. Et je ne dis pas ça par fausse modestie mais je ne suis pas sûr que ce qui se passe maintenant soit plus intéressant que ce qui se passait avant. Là, on a la chance d’avoir une espèce de dynamique assez forte mais qui est exactement ce qui s’est passé il y a trois ans à New York avec le disco-punk/post punk. Je ne sais pas qui seront les prochains mais là le timing est plus important que tout, beaucoup plus que le renouvellement supposé de la musique ou de la scène musicale.



Mais vous semblez retenir l’attention depuis longtemps, maintenant…

Gaspard Augé : Peut-être parce qu’on est juste un peu plus décomplexés et moins activistes, moins élitistes, moins puristes.

X : La musique qu’on fait est peut-être plus accessible. Et encore, je ne suis pas sûr. Quand on a fait Waters of Nazareth il y a deux ans, les premières fois où on l’a jouée, on l’a essayée et ça ne faisait pas du tout danser les gens. Les ingénieurs du son venaient et essayaient de réparer, de rebrancher les câbles (rires). Mais c’est un morceau qui a fini par devenir un peu malgré lui une sorte de standard d’électronique parce qu’après il y a eu une grande vague de distorsion, alors que nous, au départ, on a essayé de faire le morceau le plus bruitiste possible. Cela dit, honnêtement, je crois qu’il y a une grosse part de timing et de chance et on est vachement conscient de ça : on avance aussi en prenant en compte ces paramètres-là, on essaie de ne pas trop se poser de questions. On sait qu’il y a la chance, la dynamique et que c’est difficilement maîtrisable. On a réussi à attraper ça et le but c’est de dépasser l’effet de mode pour que quand il s’arrêtera - parce qu’il va forcément s’arrêter à un moment mais je ne sais pas combien de temps ça dure – on puisse continuer à exister. Avec Gaspard, on n’a pas une énorme culture électronique, au départ. On écoute surtout de la pop – après, il y a le hip-hop, le métal qui rentrent là-dedans - et on essaie de faire de Justice un groupe pop, non pas pour vendre plus de disques mais dans le sens où le fond de la musique puisse être suffisamment simple pour aller plus loin qu’un effet de mode qui reposerait uniquement sur la production. Pour que les chansons puissent rester. Quand on écrit les morceaux, on les écrit toujours de manière très conventionnelle, toutes les bases sont faites avec un piano. Après on produit, mais le fond des morceaux est toujours assez pop parce que ça reste des gimmicks assez simples, des mélodies, pour que quand ce type de production ne sera plus frais, au moins, reste une base émotionnelle. Et c’est ça qui est important, c’est ça qui nous intéresse dans la musique. Quand tu achètes des disques de Sly, c’est super mal enregistré mais les chansons sont tellement mortelles que quelle que soit la production, ça marche. Pareil avec les Beatles, où tu as parfois les voix d’un côté et tout le reste de l’autre : c’est inécoutable au casque. Mais ça relativise l’importance de la production dans le processus musical. Même si c’est important et que c’est agréable quand ça sonne bien. Finalement ça n’est pas ça le plus important. Et souvent les courants musicaux restent une affaire de production et moins de chansons .



Quand vous composez, vous partez toujours d’ une ligne mélodique ?

G : Ouais.

X : Il y a deux morceaux sur le disque où on est parti d’un sample. Phantom, par exemple,parce que ça faisait partie de l’idée du morceau de partir d’une boucle et de faire des petits clins d’œil à la French Touch.



Ce qui est marquant dans vos morceaux, c’est l’utilisation de la syncope. Le morceau tombe et puis repart d’un coup.

G : C’est un truc qui nous amuse parce qu’on essaie de ne pas s’ennuyer nous-mêmes quand on fait les morceaux. C’est pour ça qu’on n’arrive pas à faire des morceaux de plus de cinq minutes. C’est juste pour essayer de garder l’auditeur en éveil.

X : Mais ça c’est un peu un risque aussi parce que tu passes tellement de temps sur les morceaux que tu finis par ne plus les supporter. Alors tu rajoutes des trucs partout et tu détruis tes propres morceaux. Et ça nous est déjà arrivé. Et c’est là qu’interviennent SoMe, notre graphiste, et Pedro, qui sont un peu le troisième membre dans la mesure où ce sont eux qui nous disent : « Bon là ça devient trop compliqué, vous avez trop écouté le morceau et vous êtes en train de le détruire ». Donc là on revient un peu en arrière et on simplifie tout. Mais tous les accidents servent à recréer une tension au moment où tu as l’impression que le truc va s’endormir.



On sait que la musique électronique est aussi fonction d’une évolution de la technologie, est-ce que ça a été le cas de votre musique ?

X : Il y a un truc qui a été vachement important pour nous qui n’est pas tant une évolution technologique mais plutôt la découverte de la technologie en elle-même. Je ne sais pas s’il y a beaucoup de choses qui ont changé mais on a découvert l’ordinateur et le pouvoir de ce que l’on peut faire avec, et ça a beaucoup changé notre manière de faire. Le premier maxi qu’on a fait, We are your friends, a été fait sans ordinateur, sans effet, juste avec une boîte à rythmes et un sampler. C’était un enfer. Et après on s’est acheté un ordinateur et on a compris ce qu’on pouvait faire, en tout cas ce qui nous plaisait et ça a tout changé. Mais - et c’est ça qui est bien et qui en même temps est le piège des musiques électroniques – tu es tributaire des émotions technologiques, ce qui est cool mais quand tu donnes trop d’importance à ça, tu fais de la musique de producteur pour les producteurs. Et c’est là où tu perds ce truc pop qui nous plaît. Il y a des morceaux dont on adore la prod’ mais qu’on ne réécoute finalement jamais. On finit par réécouter Steely Dan ou Billy Joel. Cela dit, Steely Dan c’est aussi un groupe de producteurs pour des producteurs.



C’est aussi un vrai groupe de musiciens. Ça vous a tenté de faire de la musique avec des instruments ?

X : Non parce qu’on aime bien le jus électronique, justement, la puissance. On aime bien avoir des émotions pop avec la puissance que tu peux avoir quand tu fais de l’électro. Et c’est ce mélange-là justement qui est intéressant. Je pense que si on était des zicos de studio, si on était des ingénieurs du son incroyables, on ferait juste du Steely Dan électro et ça n’aurait aucun intérêt. Parce que ça serait moins bien quand même que ce qui a été fait avant. Je pense que c’est juste le décalage entre ce qu’on essaie de faire et ce qu’on arrive à faire avec les moyens qu’on a, nos compétences - puisqu’on n’est ni de grands producteurs, ni de grands musiciens - c’est ce décalage qui fait des chansons j’espère un peu modernes et spéciales et singulières.



Cette utilisation pop de la musique, ça vous empêche de faire de la musique répétitive ?

X : C’est aussi parce qu’on n’a pas une grande science du dance-floor. Il y a une règle que nous a donnée Erol Alkan : quand tu fais un edit d’un morceau, en gros, ça passe trois fois plus vite quand tu l’écoutes en club par rapport à quand tu l’écoutes chez toi. Donc tu fais une séquence chez toi et quand ça te paraît faire la bonne longueur, tu la multiplies par trois pour avoir la bonne longueur en club. Et c’est vrai parce que souvent on faisait des morceaux qu’on voulait être un peu club et ça passait beaucoup trop vite quand on les passait. Mais juste on n’a pas la patience et ni l’envie de faire les morceaux par anticipation de leur efficacité club et on réserve ça pour les concerts où on a la liberté de faire cette fameuse multiplication par trois des parties pour que ça soit plus efficace. Et autant ça a un sens quand tu le fais en live autant quand tu es chez tu vois que c’est un peu chiant. On fait des disques avant tout pour qu’ils soient écoutés chez toi ou dans ta caisse. Et après ce truc de recherche de la répétition on le fait tous en live.



Vous testez des morceaux en live ?

G : Non. On teste juste de nouvelles versions des morceaux.

X : L’album on l’a testé en live. On a bien fait attention à ce qu’aucun des morceaux du disques à part D.A.N.C.E et Phantom ne soit joué avant la sortie du disque. Du coup, quand on a commencé à faire des lives, c’était la première fois qu’on écoutait les morceaux avec un gros son. L’album en entier a été testé en live mais depuis on n’a pas fait de nouveaux morceaux. On teste juste des manières de rendre les morceaux plus efficaces, plus tristes ou plus joyeux en live.

G : Comme mettre le pied sur tous les temps.

X : Ça paraît super stupide mais on a découvert ce plaisir-là.

G : Qu’on s’interdisait un peu avant.

X : Parce que ça rend pas très bien en musique domestique. Mais on a découvert ce plaisir-là de faire les choses les plus simples possibles et les plus puissantes possibles en se décomplexant un peu sur la question du mauvais goût. On continue à trouver ça un peu de mauvais goût dans les disques mais en live, c’est un plaisir simple mais efficace.



Est-ce votre éducation artistique qui vous empêcherait de faire quelque chose de plus direct ?

X : On ne s’empêche pas de faire des trucs directs parce que c’est un peu le but de la pop d’être direct et immédiat.

G : On s’empêche les grosses ficelles.



Est-ce que ça vient du fait que vous avez une vision de l’art qui n’est pas seulement liée à l’efficacité commerciale mais aussi à l’idée de porter un sens ?

X : Tout le marketing, c’est quelque chose qui nous a passionnés au moment où on a fini de faire le disque et on s’est impliqués là-dedans tant qu’on a pu. Parce qu’on n’a pas pu suivre tout ce qui se passait avec les labels étrangers mais en tout cas pour la France, on s’est beaucoup impliqués dans toute la stratégie, la communication, les affiches.



Les clips ?

X : On est impliqué juste dans l’idée et après on laisse la réalisation à d’autres personnes qui savent faire mieux que nous. Mais voilà, tu as la musique d’un côté et tout ce que tu fais de l’autre, c’est-à-dire le marketing, qui est un truc qui nous passionne et nous amuse. Et encore une fois pour ne pas qu’il y ait de malentendu, ça n’est jamais dans l’optique de se dire faisons ça pour vendre plus de disques. Mais en se disant : soit le marketing tu laisses faire ça par les mecs de maisons de disques et si tu as de la chance ils sont bons, soit tu t’impliques, tu le fais toi-même et tu fais un produit dont tu es fier encore quand ça n’a pas marché. Parce que quand ça ne marche pas, tu as toujours ce truc-là qui t’a fait plaisir : « c’était marrant, il y avait des bonnes idées ». Les premières pubs qu’on a faites dans le métro, il y avait juste la croix sur fond noir avec la date de sortie en chiffres romains. Il n’y avait aucun logo de label, pas de nom. Pour cent personnes à Paris qui connaissait un peu, ça leur a parlé. Pour les un million d’autres personnes qui sont passées devant, ils n’ont juste pas compris ce que c’était mais au final des posters nous feront encore plaisir quand on les verra dans dix ans quand on se dira : « on a lancé le disque comme ça ». On était parti en se disant que c’était un peu un suicide commercial mais finalement ça ne l’était pas tant que ça, ça a quand même pris. Et voilà, l’industrie du disque nous intéresse aussi en tant qu’industrie, ça n’est pas quelque chose qu’on rejette.



C’est une démarche un peu pop-art : le commerce fait partie aussi de l’œuvre…

X : Bien sûr. Mais je pense que c’est illusoire en 2007 de continuer à croire que tu peux passer entre les mailles du filet. Et après, qui fait de la musique pour ne pas la partager ?

Vous n’avez pas peur du commerce mais vous n’avez pas peur des médias non plus. Le fait de parler de la musique, c’est aussi une continuation logique du fait d’en faire ?

X : Ça dépend des gens que tu as en face de toi et on le fait en sachant qu’une fois sur dix, une fois sur vingt, on va parler de choses différentes de ce dont on parle d’habitude. Mais comme dit Gaspard, ça fait partie du « game » et c’est un choix que tu fais au départ d’utiliser ces supports-là, de t’amuser avec ça ou de le rejeter.



Pour l’instant vous n’avez pas rejeté grand-chose…

G : Des trucs genre aller chez Fogiel. C’est quand même assez limité…

X : Ouais, tu sais que c’est un bon porteur pour vendre des disques mais on n’est quand même pas prêt à tout. En revanche, on est prêt à pousser l’expérience le plus loin possible pour voir jusqu’où on peut emmener quelque chose qui n’est pas pop au départ vers des territoires pop. Et c’est un peu une expérience qu’on fait aussi sur Justice, mais sans cynisme parce qu’on n’est pas cynique. Je le répète encore une fois : on ne fait pas ça pour gagner plus d’argent mais on a notre petit truc entre les mains dont on essaie de contrôler le destin. Et ça fait partie d’un jeu qui nous amuse de voir ce que tu peux faire avec cette matière-là qui est quand même assez difficile au départ. Même le disque, il n’y a pas de nom dessus.



Et la publicité ?

X : On n’a pas de problème avec ça. Tant que la pub est cool, ça va. Et là l’exemple de Peugeot est pertinent. Les mecs qui font la synchro ont quand même réussi à placer Waters of Nazareth qui est peut-être le morceau le plus bruitiste de cette année-là, sur une pub de voiture familiale. Et on a salué aussi cette démarche-là de ces gens qui ont le pouvoir non pas de placer ce qu’ils veulent – parce que le client peut toujours te dire non – mais de mettre des trucs super étranges sur des publicités comme ça. C’est un peu être le ver dans la pomme

G : C’est toujours assez fascinant de te rendre compte que tu peux rentrer dans le salon de la ménagère de moins de cinquante ans par le biais de la télévision même si j’imagine que Waters of Nazareth ça ne lui parle pas trop. Ça peut peut-être… enfin pas « éduquer »… mais c’est une manière de toucher des gens que tu ne touches pas d’habitude.

X : Et je sais qu’il y a une frange de la techno qui nous déteste parce qu’ils nous reprochent d’être trop pute, de faire du divertissement et de ne pas faire la révolution. Et moi j’ai l’impression que la révolution c’est efficace quand tu la fais sur un grand nombre de gens. Faire partie de la musique de pub, c’est faire changer la musique de pub et la pub aussi en elle-même. mettre un morceau sur Fun Radio ou sur NRJ, j’ai l’impression que c’est un peu plus la révolution que de faire la révolution pour dix personnes en faisant de la musique concrète avec des bruits de porte qui a déjà été faite il y a cinquante ans.



Est-ce que vos expériences professionnelles avant Justice vous avaient préparé à vous emparer du marketing ?

X : On était graphistes, c’est vrai.

G : C’est plus ou moins une école pour aller à l’essentiel, au détriment d’un truc de bon goût.

X : Mais ça ne veut pas dire qu’on fait de la musique en essayant d’aller à l’essentiel, au détriment du bon goût. Nous on essaie toujours de faire le truc qui nous nous paraît le plus beau. Le graphisme ça permet de se méfier de l’idée du beau pour la masse. Et parfois ça passe par des trucs que les gens trouvent moches mais où le fond est plus important que l’aspect formel. Parce que finalement le premier degré du graphisme c’est ça, c’est faire beau et le deuxième degré c’est de faire un truc qui est pertinent même si ça peut être moche. Et SoMe a vachement intégré ça, parce que parfois c’est super laid mais l’idée sous-jacente est super drôle. Et lui le sait : pour lui le truc qui est en dessous surpasse ça. Et ça arrive en musique : Waters est un morceau moche. Il ne sonne pas bien, il n’y a pas de basses, c’est super aigu, c’est mal mixé, il n’y a pas d’espace. C’est un morceau moche selon les critères rationnels mais l’image qui est en dessous a finalement renversé le truc et a pris le dessus sur l’esthétique du morceau pour devenir une esthétique standard de l’électronique. En tout cas on est prêt à faire des trucs moches visuellement comme au niveau du son mais parce que ça rend plus pertinent le fond et le sens de ce qu’on a fait.



Ça va avec l’image que vous dégagez vous-mêmes ?

X : Ouais c’est pour ça qu’on a choisi d’être moches… (rires)



Non mais est-ce que c’est important pour vous, même dans votre image, de ne pas vouloir être de bon goût ?

G : C’est sûr qu’on est plus inspiré par Spinal Tap que par autre chose.



X : Le bon goût c’est tellement dangereux. Après de bon goût pour qui ? Justice maintenant c’est un groupe de putes pour des gens qui trouvent que c’est de la musique pute et d’autres gens n’arrivent pas à écouter parce que c’est trop « spé ». Il y en a qui trouvent qu’on est classe et d’autres qu’on est des beaufs et qu’on fait la fête foraine.



Le style, la mode, c’est quelque chose qui vous intéresse ?

G : Tu vois par exemple cette horrible moustache, ça m’amuse plus d’avoir ça qu’un tee-shirt de label et le crâne rasé.



Il y a une volonté de démystification de votre part ?

X : Il y a une partie qu’on essaie de mythifier quand même parce que quand tu sais tout sur tout, ça n’est pas forcément intéressant. Marylin Manson sans le maquillage n’est pas intéressant alors qu’avec tout le décorum l’est. On ment parfois en interview, ou alors on donne des réponses différentes à chaque fois parce que c’est important de ne pas tout donner sur tout sinon tu perds le fun. On a une partie du set-up sur scène qui fonctionne et une autre qui ne fonctionne pas et c’est pour perdre les gens sur ce qui marche, ce qui ne marche pas, ce qui est réel ou non. Pareil quand on arrange les morceaux : qu’est-ce qui est vraiment joué, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui est de la vraie basse, qu’est-ce qui n’en est pas ? C’est important de perdre le spectateur sur la manière dont sont faites les choses. Et évidemment que tout n’est pas vrai. C’est important de montrer qu’on n’est pas des gens plus intelligents ou plus malins que les autres gars mais on n’est pas d’excellents musiciens, pas d’excellents producteurs, on fait de la musique avec du matériel que tout le monde peut acheter. Ça veut dire qu’avec des idées simples et du fond, on peut faire quelque chose.

C’est presque une définition du punk et de l’idéologie « do it yourself »…

X : Bien sûr. Nous on le dit souvent : on est là complètement par hasard, on fait de la musique par hasard. Et c’est ça qui nous excite aussi. C’est de faire tous ces trucs-là sans vraiment savoir comment les faire. Un jour, tu vas faire un concert et tu n’en as jamais fait de ta vie : tu trouves une solution en trois jours pour faire quelque chose sur quoi tu peux être ridiculisé et grillé à vie. Mais tu y vas et tu trouves la manière la plus simple et la plus efficace de le faire. Et sur le coup tu te chies dessus et c’est un enfer mais quand c’est fini, tu kiffes. Avec le risque de se planter : on fait de la musique sans savoir écrire de la musique et sans savoir produire. Mais il ne faut pas négliger le côté magique même si c’est un peu « cucul » comme expression.



Vous étiez des clubbers avant de faire de la musique électronique ?

G : Pas du tout. Moi j’étais jamais sorti en club avant de jouer, quasiment.

X : Moi un peu. Quand j’avais dix-sept piges j’habitais seul et je séchais l’école et je mettais du gel dans mes cheveux pour essayer d’attraper des meufs dans les clubs. Et j’y arrivais pas parce que je pense que je faisais trop gay.



Tu vis un peu le succès comme une revanche, alors ?

G : C’est vrai que c’est toujours un peu le même schéma des types qui ne sont pas les plus populaires du lycée, qui finissent par faire de la musique au fond d’une cave et deviennent tout d’un coup populaires.

samedi 29 décembre 2007

SHAANGO : EPISODE 2





"This is the real hip hop ..."

Avec un morceau INEDIT de Cassidy ex X-MEN en téléchargement sur le myspace ou le site de shaango !!!

MYSPACE SHAANGO


SHAANGO, la BD HIPHOP COMICS qui vient boulverser vos codes. En vente dans les librairies spécialisées (comics, fnac...).
Hors-norme par le discours et la forme qu'elle représente, d'influence hip-hop, SHAANGO est la premiere signature BD de LOS BRIGNOLES EDITIONS.

LE SECOND TRAILER




SHAANGO LE SITE

mardi 25 décembre 2007

christmas song

Joyeux Noêl les amis. Une bonne chanson de l'hiver pour vous. Chef d'oeuvre.






Joyeux Noêl Trent.

Never surrender

Art is resistance.

B XVI

lundi 24 décembre 2007

Un bon film, une mauvaise adaptation ?



merde

Dark Horse

J'avais oublié ma pochette de l'année. Et la putain de ma race, j'ai oublié cet album hier pour l'émission. The Besnard Lakes, c'est un peu Mogwaï + Godspeed you Black Emperor + Arcade Fire. Et putain quelle pochette de western.





The Besnard Lakes are the Dark Horse


B XVI

They are Watching us....

Dans la dernière bande annonce de 300, Zack Snider avait caché cette image de Roarschach. Enjoy !



Mortadelle-Man

Let there be Zdarlight

Une fois de plus, une polémique divise certains membres du Club depuis quelques temps. Paris ou Berlin? Brun ou blond? Wagram ou Emi? Cette bataille oppose Justice à Digitalism. The Hunter et son associé Bruce Venom fustigent, attaquent, crtiquent et crachent sur les allemands. Un peu comme nos grands parents après la guerre. Leur fidélité à Justice est sans borne. De mon côté, j'aime bien les deux. Pour des raisons différentes que je vais développer plus profondément.

Justice:

pour: une vision artistique globale, un brassage d'influence malin, un talent de composition évident, l'ambition de ne pas s'enfermer dans l'électro, le son, de bons remix, bons sur scéne, un manager charismatique.

contre: un côté formule "toute faite, formule recette", un album pas très cohérent et fénéant, un tendance à "compenser en en faisant des tonnes" (sur disque). Il suffit pas de mettre des amplis Marshall sur scène et de se faire pousser les rouflaquettes de Lemmy pour être rock'n'roll.


Digitalism:

pour: un don pour l'efficacité dancefloor, le son et les basses, un album cohérent et varié, une pincée de rock et une pincée de new wave aux service de compositions simples mais immédiates, bons sur scène.

contre: un univers visuel faiblard, pas de manager charismatique, des remix moyens, pas assez de single sur l'album.


conclusion: il sera très difficile pour les deux bosch de combler le retard médiatique qui les séparent de Justice. Il devront se surpasser pour le second album. Mais leur talent de bougeurs de pieds leur laisse une bonne marge de manoeuvre.
La différence majeure tient au fait que les deux bosch tiennent plus de la culture DJ que les deux parigos. Les deux albums sont bons même si ma préférence va aux allemands, le futur appartient peut-être plus aux moustachus de paname. Mais comme on dit, c'est toujours le deuxième album le plus dur.
Quoi qu'il en soit, les deux sont bons, différents et surtout meilleurs que les Klaxons. Longue vie à eux.








B XVI

Le ver est dans la pomme

Un brouillard épais commençait à prendre la ville dans ses bras. La température passait sous le vital zero. Trois mecs motivés bravèrent les deux natures (les éléments et l'humaine) afin d'observer le dernier homme sur Terre. Cet homme perd peu à peu sa santé mentale. Si sa foi l'a abandonné, il conserve néanmoins l'espoir de pouvoir mener à bien sa mission. Il n'en a pas fini avec son Ground Zero. Des créatures noctambules féroces occupent son eprit. Nous sommes ces créatures, race humaine parasitée par un virus qui tenait du miracle. Lui, il est une légende.

Considérons que ce film est 10e ex-aequo dans mon top. C'est beau, bien écrit, bien interprété, surprenant. Un blockbuster qui n'a pas recourt au cynisme pour évoquer le 11 Septembre. Artistiquement, on a pas finit d'en passer par ce jour de 2001. I am legend surprend, c'est peut-être sa plus grande qualité. Il dilate le temps, dessine le portrait d'un homme seul, comme nous le sommes de la naissance à la mort. C'est le but qu'on se fixe qui fait la différence. Une pincée de poésie et de philosophie dans un gros film de studio, ça s'arrose.


Joyeux Noël Hans!





B XVI

dimanche 23 décembre 2007

Orange biologique

J'aurai pas fait ça, mais qu'est-ce que c'est beau putain.

Sexual Sportswear

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B.V

On est tous fils de la Kybla

Enfin un VRAI comics hip hop !



B.V

la Voie

Dernière merveille de LCD Soundsystem. Magnifique clip.






Le clip n'a rien d'exceptionnel, mais le morceau l' est. Un groove et une sensualité immédiate.







B XVI

Accélère dans les virages !



Ding dong !
C'est l'heure des listes à ma montre de geek.
Je commence par la musique, j'ai encore un film à voir...

Singles :

25. Shell Shock / Clint Mansell
24. Don't u baby / Saigon
23. Coal to diamond / The gossip
22. Limousine / Vicarious Bliss
21. Tombstone / Midnight juggernauts
20. Back to black / Amy Winehouse
19. First Love / Uffie
18. Dear Miami / Roisin Murphy
17. My body is a cage / The arcade fire
16. Life changes / Wu tang Clan
15. The coolest / Lupe Fiasco
14. The pretender / Foo Fighters
13. Wolves / Wu Tang Clan feat. Georges Clinton
12. Fancy footwork / Chroméo
11. Une autre brique dans le mur / IAM
10. Stronger / Kanye West
09. Sexual sportswear / Sebastien Tellier
08. Genesis / Justice
07. All i need / Radiohead
06. The ultimate vacation / Chamillionaire
05. Like something for porno / Felix da housecat
04. My love / Justin Timberlake
03. Umbrella / Rihanna feat. Jay z
02. Street Justice / MSTRKRFT
01. D.A.N.C.E / Justice

Et oui c'est comme ça, j'y peux rien. J'avais dis à l'époque que "D.A.N.C.E" serait le titre de l'année, et c'est finalement le cas avec le recul. Véritable hymne d'une génération (vous verrez...), Justice s'impose d'entrée comme un vrai groupe de musiciens, inclassable, qui savent composer une chanson avec un titre pop. Et nous qui pensions que seuls les anglo saxons savaient faire des trucs comme ça !
Ils nous avaient pourtant prévenus avec "Never be alone"...



"D.A.N.C.E, c'est comme un bonbon dont t'aurai le goût longtemps après l'avoir fini dans la bouche"

Léonard de Vinci.

Les albums :

10. Standing in the way of control / The gossip
09. Saison 5 / IAM
08. American gangster / Jay-z
07. New moon / Elliot Smith
06. In Rainbows / Radiohead
05. The looks / MSTKRTFT
04. 8 diagrams / Wu tang clan
03. L'assassinat de Jessy James / Nick cave & Warren Ellis
02. The coolest / Lupe Fiasco
01. † / Justice
00. Alive 2007 / Daft Punk

Frais, puissant, cool, sans issue, Paris, étouffant, Hong Kong, dance, gigantesque, Tokyo, Londres, NYC, L.A, S.F, métal, électronique, cheesy, John Carpenter, Goblins, force, honneur, urgent, bulldozer, 747, Michael Jackson, La fan club, Justice quoi.
Mais nous sommes tous d'accord, le VRAI disque de l'année c'était ALIVE 2007, incontournable et complètement hors catégorie, parce que les souvenirs des larmes à tokyo, des sourires, la communion de l'inoubliable soirée à Paris, et de ces deux mecs qui te tiennent au creux de leur mains.
Le grand 8 avec 700 looping et 1000 G dans le dos pélo !



Clip de l'année :



La puissance à l'état brut.
La musique plus fort que l'état.


Pochette d'album de l 'année :



Simple, fort, inoubliable, reconnaissable, comment faire plus symbolique ?

Live de l'année :

03. "Saison 5" IAM (Lyon)
02. "Crusade" Justice (Lyon)
01. "Alive 2007" (Paris)


"Si tu kiffes pas renoi t'écoutes pas et puis c'est tout."

Mozart.

Bruce Venom.

samedi 22 décembre 2007

This is the begining of the end.

C'est l'heure du verdict. Je suis un peu en avance. Mais je ne pense pas qu'un profond boulversement renverse tout. Belle année, grande année.

Films:

10- Planète Terreur
09- Bad Times
08- Ratatouille
07- Hot Fuzz
06- Exilé
05- Zodiac
04- Persepolis
03- 7h58 ce samedi là
02- L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford
01- La nuit nous appartient

Prix spécial, Liverpool-A.C Milan, finale de la ligue des champions 2007. (1-2), et Steak, de Mr Quentin Dupieux. Aussi improbable l'un que l'autre. Ainsi qu'une pensée pour les Simpson.

Morceaux:

25- Last Night- P.Diddy
24- What's a girl to do- Bat for lashes
23- Two times- The Blakes
22- We're from Barcelona- I'm from Barcelona
21- Hold my hand- Unkle
20- We are the night- The chemical brothers
19- Acceptable in the 80's- Calvin Harris
18- Sexual Sportswear- Sebastien Tellier
17- Limousine- Vicarious Bliss
16- T.H.E.H.I.V.E.S- The Hives
15- Hung me up to dry- Cold war kids
14- British mode- Goose
13- To build a home- The cinematic orchestra
12- Limousine- Brand New
11- Get innocuous- LCD Soundsystem
10- Pogo- Digitalism
09- Suspended- Chloé
08- Berlin- Black Rebel Motorcycle Club
07- The pretender- Foo fighters
06- Harder, better, faster, stronger Alive 2007- Daft Punk
05- My Russia (standing on hands)- Woven Hand
04- My body is a cage- Arcade Fire
03- The begining of the end- Nine Inch Nails
02- Make it with Chu- Queens of the stone age
01- All my friends- LCD Soundsystem

All my friends, pour moi, c'est l'équipée sauvage avec Mortadelle et Smart Ass pour Nîmes. C'est Bruce Venom et The Hunter qui traversent le Monde en dressant bien haut l'étendart du Fan Club. C'est 2 heures de discussions avec Fats autour d'une pizza avant l'émission, 2 heures où musique et cinéma ne font qu'un. C'est les compiles de Fab. C'est Ash qui apparaît et disparaît entre deux relevages de compteur. C'est PES, l'Arménie, la cuisine de Venom, la tournée des grands ducs, le radio show, la chasse au popples, les prises de têtes, les vacances à la mer, les envolées du Hunter, la folie et les T-Shirts de Memmeth, et tout ce que procure ce Club, hostile et doux, violent et Amour. All my friends, c'est nous. Donc morceau de l'année, sans discussion.

Albums:

10- Idealism- Digitalism
09- The Besnard Lakes are the dark Horse- The Besnard Lakes
08- We are the night- The Chemical Brothers
07- Neon Bible- The Arcade Fire
06- Baby 81- Black Rebel Motorcycle Club
05- The Waiting room- Chloé
04- Favorite Worst Nightmare- Arctic Monkeys
03- Alive 2007- Daft Punk
02- Year Zero- Nine Inch Nails
01- Sound of silver- LCD Soundsystem

Sound of Silver tend les bras aux 30 dernières années, imagine les 30 prochaines et franchement, ça laisse des traces. James Murphy est un génie. Quand à Trent, ce Monde malade lui transmet une énergie créatrice folle. Year Zero va là où nous n'avons pas envie d'aller. Sans vouloir revenir. Les robots nous aiment. Alors je les aime en retour.



Live:

03- Motorhead- Halle Tony Garnier
02- The Rolling Stones- Stade de Gerland
01- Daft Punk- Arènes de Nîmes

Lemmy est le seul mec au Monde à avoir la classe avec un froc en cuir et des santiags blanches. Plus rock'n'roll que satan! Les Stones, c'est la classe, et c'est surtout un plaisir de pouvoir se dire qu'un jour je créverai, mais je quitterai ce Monde en ayant vu le plus grand groupe de tous les temps. Daft Punk, c'est l'émotion pure. Le plaisir du coeur. Magique.

La polémique se prolongera sur "La Fan Club", radio canut, ce dimanche et le dimanche 30, 102.2.





B XVI

vendredi 21 décembre 2007

King of le Monde

Cet homme a fait de mon année musicale un très beau et bon cru.
Quelques larmes reviennent aux disques dont il a la responsabilité.
La consécration.
Chapeau bas.



B.V

Red is Back !

Un bon trailer encore, l'année 2008 sera un bon cru finalement... Sinon, 2 remarques:
- Putain, il a trouvé encore plus gros que le Samaritain !!!
- Et qui le 4ème larron en beige, sur la gauche, crabouille ?



Abe-Mortadelle

mercredi 19 décembre 2007

Midddlllleeeee kick middddlllleeeee kick !

110 kg à la pesée.
Je voudrais le voir avec Memeth ça règlerai l'histoire.
Le point du Phoenix noir pélo t'es marteau !


Boxe_booba
envoyé par Booba


P.S. Rohff toujours deux fois plus fort que lui.

B.V

My precious...



Ayé, c'est fait, la MGM et Peter Jackson ont dit "amour" et enfanteront de 2 films sur notre hobbit préféré "Bilbo" (pas l'autre câve sans couille qui laisse son pote faire tout le travail) en 2010 et 2011. C'est loin mais c'est une bonne nouvelle.

Uruk-Mortdalle

mardi 18 décembre 2007

La vie la nuit pour gratter deux bisous !




Des fois ça va pas, y a pas le moral, y a comme un coup de grisou dans nos vies pas terribles terribles.
Et puis là y a deux solutions, soit le capitaine Flam, parce que lui il assure quoi qu'il arrive, ou alors matter une bande annonce qui te donne envie de continuer au moins jusqu'à la sortie du film en question.
Alors quand en deux jours y'a le nouveau Batman avec un Joker qui va enterrer le brave Jack de 89, ET le petit Wall.E qui lui va nous faire pleurer de rire et de tout et ben là, on se met un bon coup de pied et on y retourne !



Le bonheur c'est ici :

Wall.E : http://www.rottentomatoes.com/m/wall_e/trailers.php
Le Dark Knight : http://atasteforthetheatrical.com/deathtrap/default.htm

B.V

dimanche 16 décembre 2007

NY's Finest




La pochette du prochain album du Soul Brother N°1...c'est classe, je vais me payer le vinyl. Le p'tit détail qui fait plaisir: c'est un hommage à James Brown (album Hell).

FatS

vendredi 14 décembre 2007

Ross ou Nolan ? Je sais plus...

Nouvelles affiches... superbes, il me les faut !





Bat-Tadelle.

mercredi 12 décembre 2007

Bordeliquement !

Enfin la nouvelle livraison de Kourtrajmé, le dvd du mystique Roi Heenok !
T'entends ou quoi ?
Pûte nègre !





B.V

lundi 10 décembre 2007

L'affiche...

C'est beau comme du Indy !



Mr M.

The coolest



La rumeur cours que le prochain album de Lupe Fiasco serait un classic. Intitulé "The cool" il révèlera ses trésors le 18 décembre aux états-unis, avec des feat. de UNKLE, Snoop, et des prod de Dj Shadow. D'après Lupe se sera son avant dernier album, fan de star wars, et ne reconnaissant que la VRAIE trilogie, il réalisera donc seulement 3 albums. Le dernier opus devrait s'appeler "L.U.P end" en référence aux jeux d'arcades, et oui à la fin pour votre score vous ne pouvez mettre que 3 lettres...
Quand on sait que le garçon est fan de jouets, de baskets, de jeux vidéos et de toutes ces conneries, nous pouvons le classer parmi les gens "bien" de ce bas monde.
Je surveille.

B.V

Arcade fire

Je ne sais pas si j'aurai les moyens financiers de ce con de Pharell Williams, mais ça doit être marrant d'être riche, on peut se payer n'importe quoi, même une borne d'arcade géante !





B.V

dimanche 9 décembre 2007

Sierra Torride

"Toi, tu penseras toute ta vie que je ne suis qu'un putain de voleur de poule. Tu ne pourras jamais me respecter, moi et tous les miens. Je n'ai jamais de haine. Je livre bataille dans l'honneur. J'admire mes adversaires pour leur courage. Quand la défaite me caresse la nuque, je ne me cahe pas. Toi, tu as peur. Tu préfère cracher ton venin. La victoire n'est belle que si tu sais accpeter la défaite dans l'humilité. Tu ne me respecteras jamais. Tu as perdu ta dignité là où j'ai conquis le Monde. Sache que ma porte ne te seras jamais fermée. Car là d'où je viens, on respecte le voyageur égaré."








B XVI

Brothers in arms

Lorsque c'est rare, c'est précieux. Lorsque c'est précieux, c'est hors normes. Troisième film, autant de classiques. Remercions James Gray pour son cinéma simple, classieux, tragique. Au dessus du lot.






B XVI

samedi 8 décembre 2007

La fin de tout





Ça arrive.
2008 ça va être bien sur la toile je vous le promet.
Sinon Justice est nommé 3 fois aux Grammy et ça c'est quand même super fort !



B.V

vendredi 7 décembre 2007

Hadoken !

Journée tounée sur le monde du jeux vidéo puisque aujourd'hui Capcom dévoile la 1ère image du SF4 !
Ca ronfle.



Mortadelle-Shiranui

Le trailer nouveau est arrivé

Today is the Day:



Mortdalle