mercredi 31 octobre 2007

"Comment on fait ?"

Des fois on veut vraiment un truc mais on peut pas l'avoir. Comme cet Odysseus Popy neuf en boîte sur ebay à 356 euros (pour l'instant), ou ce ceinturon Justice de la marque japonaise Revolver à 290 euros (pour toujours). Alors "comment on fait ?".
Ben on regarde bien les photos en se disant "Ah je l'aurais bien voulu ce truc" et puis on retourne à ses occupations parce que finalement, comme dit mon père : "on est pas d'ici".
Gosses de riches d'occident va.





Believe in value

La quadrature du cercle

Quand même la couv qui pèse...
Avouez.



B.V

mardi 30 octobre 2007

"On dirait un peu comme le début d'Alien"

Mais c'est pas Alien, non, c'est le teaser pour la sortie de l'album de Justice. J'ai trouvé ça très beau, c'est toujours réalisé par Jonas et François et mis en dessin par So Me (de pain ?).
On a pas assez parlé de cette musique d'intro qui est à mon sens une des 10 plus grande intro d'album de tous les temps (oui je sais c'est pas fini "les temps" mais comme on est proche de la fin du monde...). En écoutant ces notes dans ton casque sache jeune apprenti que tu peux devenir invincible, marcher dans la rue et peser 10 tonnes, respirer sous l'eau comme Namor, jeter des éclairs avec tes yeux, cracher de la lave, t'envoler comme Superman, t'enflammer comme Johnny Storm, être fort comme au moins 2 Hulk, devenir plus attirant que Warren Beaty, et enfin faire 1000 pompes sur ton plus faible pouce !
Bon après t'enlève ton casque et tu n'est que toi même, mais qu'est-ce qui t'empêche de recommencer ?



Believe in Venom

lundi 29 octobre 2007

"Mes pieds ne touchaient plus le sol".

Premier clip tiré du désormais mythique live "Alive", Harder better faster stronger met la claque !
250 caméras dans le public à Brooklyn, autant d'heures de rushs, montage gigantesque qui frôle le travail architectural d'une construction de gratte ciel, réalisation de Olivier Gondry frère de.
La tempête.



Believe in Videoclip

dimanche 28 octobre 2007

Steve Austin

Avant quand on était petit y avait la 5, et sur la 5 y avait "L'homme qui valait 3 milliards". Je me disais tout le temps "putain ça doit faire mal tous ces trucs en fer dans les genoux et les coudes". Et puis finalement il s'en sortait pas trop mal le Steve. Bref aujourd'hui j'ai l'impression qu'on est pas loin du tout de ça, et c'est tant mieux pour ceux que la vie a bléssée (c'est beau non ?).
5 you la 5 !



B.V

samedi 27 octobre 2007

vendredi 26 octobre 2007

La fin du monde

C'est au transbordeur, c'est le 8 novembre, ça va être violent, la tempête, là ou il faudra être et tant pis pour les pisse pas loin !



L'allumette



Donc hier soir c'était "The kingdom", un film de Peter Berg, produit par notre champion à tous Michael Mann. Je tiens tout d'abord à dire que depuis "Catch me if you can" je n'avais pas vu un aussi beau, et surtout, intelligent générique de début, mélange de graphisme sous after effect et d'images d'archives. Une petite leçon d'histoire en 5 minutes qui replace tout de suite le film dans un contexte politique très complexe, et de fait, difficilement compréhensible, tout va trop vite.
C'est donc l'histoire de ces 4 américains qui partent enqueter en Arabie Saoudite sur un attentat anti américain sanglant et filmer avec un réalisme qui fait reellement peur.
Caméra à l'épaule Peter Berg empreinte sans jamais imiter les meilleurs cadrages (ah les colonnes de 4x4 noirs qui roulent à fond la nuit filmés en hélico...) de son producteur. Montage nerveux pour souligner l'urgence de a situation, tension palpable, nous ne sommes définitivement pas les bienvenus sur ce territoire.
Un petit bémol quant à l'utilisation des enfants qui nous pousse un peu sur une pente sentimentaliste à certains moments. Jamie Foxx et surtout son nouvel ami Saoudien son superbes, impliqués, presque en croisade finalement. Une longue enquete donc jusqu'à ces 20 dernières minutes sous pression totale. 6 personnes dans un des endroits les plus dangereux du monde, encerclées, cernées, piégées. Tir de roquettes, balles grosses comme des météors, explosions, on est clairement ici dans une sorte de scène coupée de "la chute du faucon noir".
Je ne vous dévoilerais évidemment pas la fin, intelligente et finalement, comme la situation, trop complexe pour etre résolue en un film.
Le film devient alors ce mélange de block buster et de film d'auteur qui tend à élever son spectateur, divertir et réfléchir, tout ce que je recherche dans un film de ce type, quelques balles et mise en place de swat, et surtout ne pas être pris pour un con.
Mission accomplie.




Believe in Vengeance

J'VENDRÉ PO UNE DE MES CONSOLES POUR UNE PAIRE D'GODASSES !!





OH MEMETH ES-TU LÀ ?

DA GEEK HUNTA

jeudi 25 octobre 2007

THE LAST FOREST



Vus hier soir !
Alors pour ceux qui l'ont pas encore vu, foncer sans regarder !
Forest aurait pu etre oscarisé pour sa prestation , et apparement il l'a même été :) a juste titre en tout cas !!
Premier film d'un réalisateur de docus, une mise en scène superbe qui sert le film a chaque fois, une histoire qui fait vraimment flippée et un acteur principal crédible sont autant de pierres de soutien a l'enorme talent de notre forest a nous, qui porte le film de sa stature imposante.
Pour ne rien gacher l'action se situe dans les années 70 et visuelement c'est toujours interessant.

coup de coeur !!!

DA BLOCKBUSTER HUNTA

1,2,3,4

Magnifique...



B.V

Two thumbs up !

Narrated by...



B.V

Le son de la revanche.

Son nouvel opus vient de sortir, le sud revient.
Le bien nommé Chamillionaire à la voix de miel, fervent concurent au titre de meilleur chanteur de couplet aux côtés de ce bon vieux Nate Dog. Le chat Millionaire revient donc avec un album brulant. Des sons qui ont 10 ans d'avance sur ses compatriotes et environ 25 sur les Français (dire qu'un temps on était aussi fort qu'eux...). Poussez vous de devant le mec est capable de faire revenir l'été en novembre avec un morceau comme "The ultimate vacation" ou encore de me faire croire à moi que j'habite le pire quartier de Dallas et que ma peau est noire et que je suis oppréssé par la police de l'état avec le titre "The bill collecta", oui tout ça à la fois !
Et puis un mec qui reprend "The final countdown" est plus qu'honorable !
Murda !
"The ultimate victory" quoi...



Believe in Vengeance.

EN ATTENDANT STREET IV...



on va attendre street IV un moment, et dans l'intervalle CAPCOM à refait son street 2, et le proposera en telechargement gratuit sur XBOX & PS3.

Ce Super Street Fighter Turbo II HD Remix, s'il reprends la trame te le gameplay du jeu mythique, s'annonce superbe graphiquement.

A voir et a tester vite, tres vite chez maz, durant l'une des nombreuses soirées qu'il pose !

pour street 4 une bonne news:
L'épisode Street Fighter IV continue avec cette fois-ci un message sur le forum Capcom.com de Christian Svensson qui est "Director of Strategic Planning & Research" chez Capcom USA.
Et on y apprends une bien bonne nouvelle: Capcom USA détient bien la licence Street Fighter IV, mais c'est Capcom Japan qui s'occupe du développement du jeu, ces derniers ayant été considéré comme les plus aptes a développer une telle suite !





DA SNK HUNTA

mercredi 24 octobre 2007

Beyonder Strikes Back !

Je sais pas pour vous mais perso j'ai commencé les comics assez jeune, juste après Tintin en fait et autant vous dire que Spiderman était carrément plus rock’n’roll que le blondinet à houppette.
Je me souviens de mon premier comics, c'était un Strange Spécial Origine acheté pendant des vacances en Espagne... il y avait les meilleures aventures de Daredevil et d'Iron Man (un spécial origine classique en quelque sorte). Je me souviens aussi y-être retourné plusieurs fois avec mon père pour me faire ma lecture de l'été et je les garde encore précieusement.

Puis le temps a passé en rentrant sur Lyon, j'ai arrêté un peu de lire des bédés jusqu'à ce qu'un pote me prête ses Spidey avec un de mes meilleurs souvenirs de bédéphile.
Bon soyons honnête, les guerres secrètes ont un peu vieilli et même à l'époque c'était pas forcément la meilleure histoire jamais raconté mais j'ai une grande affection pour cette période parce que d'une part c'est elle qui ma redonné goût aux comics (on entrait dans une ère où les dessins étaient carrément bien réalisés) et d'autre pas parce que c'était un joyeux bordel.
Je m'explique: les Guerres Secrète, même si mes souvenirs sont un peu vagues, c'est un peu tous les vilains et les héros rassemblés dans une autre dimension contre le boss de fin de niveau, j'ai nommé le Beyonder !
J'étais enfant et je voyais tous ces encapés se défoncer la tronche dans le premier crossover de l'histoire du comics (en tout cas le 1er qui en vaille la peine), voir les méchants s'allier aux gentils, Dr Doom comploter dans son coin etc. Putain que c'était bon !

Voilà, tout ça pour vous dire que les Guerres Secrètes ressortent en France le 8 Novembre et ça sera chez moi.



PS: un jour faudra qu'on parle sérieusement des figurines éponymes et de mon 1er "faucon" acheté à Morzine (j'ai du mal à me souvenir du 1er parce qu'il a eu combo chez le marchand de jouet cette semaine là).

mardi 23 octobre 2007

Vivre jusqu'en juin

Et voilà le nouveau film de mon bon M. Night Shyamalan intitulé "The happening" avec Mark Walberg et John Leguizamo est dans la boite !
Le film traitera de la survie d'une famille en pleine crise mondiale, une menace naturelle, une fin du monde prévue... On est sait pas plus pour l'instant, mais avec un tel sujet M. Night va encore nous foutre les jetons.
A noter que le film écope pour l'instant d'un Rated de la part de la censure américaine, c'est donc du tout bon ! Et apparemment Shyamalan ne retouchera pas son film produit à 50 pourcent par la Fox et 50 pourcent par un studio indien.
On parle déjà d'un film très très sombre...
Ça sort en juin 2008, et j'en peux déjà plus d'attendre !


lundi 22 octobre 2007

"je connais le chemin !"

On y va ?



B.V

Putain de teignes

IIs sont suédois, explosifs, dangereux, élégants et virevoltants. Ils sont issus de la dimension "garage année 50". Ils ont des têtes de teignes, de sales gosses. Ils sortent un troisième album Noir et Blanc. Et encore une fois ils cassent tout. Ils sont loins des mêcheux, des slims, des popeux anglais au rabais. Ils SONT le rock'n'roll! Ils séduisent de Timbo à Pharrell, portent fièrement la bretelle.

Medames et messieurs, THE HIVES.







B XVI

samedi 20 octobre 2007

Holy flip to the noise !

Je suis de très près ce film qui pourrait être le "Sneakers" de cette année, puisque "Vinyl & Co." ne devrait pas sortir avant 2008...



B.V

vendredi 19 octobre 2007

LAST MAG 20

Voici le last mag numero 20 avec des vrais morceaux de Vinyl & co. dedans.





toutes les infos sur: www.last-mag.com

YOD

C'est James Jarvis. C'est génie. Mais c'est surtout sol out.
Zob.



B.V

Déjà vu.



Personne ici n'a trop parlé du dernier album de Radiohead, je vais donc le faire.
En fait je trouve qu'il n'y a pas grand chose à dire.
L'album démarre par deux titres qui ne me mettent pas du tout en confiance, on dirait de mauvaises chutes de "Eraser" l'album solo de Thom Yorke (cette impression ce confirmera sur d'autres titres). L'opus décolle vraiment sur "All i need", superbe morceau, véritable envollée loin au dessus de tout le monde, à des années lumières de la concurence. Magnifique. Comme "Videotape" d'ailleurs. De ces chansons que j'aime me passer en boucle avant de dormir. Oui magnifique mais vraiment sans surprise. J'ai l'impression de revivre l'expérience du dernier Common. On sent des artistes complètement maîtres de leurs sujets, ils tiennent leur monde dans leurs mains, sans aucun doute. La voix de Thom Yorke fonctionne toujours, et heureusement. Mais ou est passé l'audace de "Ok computer", ou de "Kid A" à leurs époques ? Ou est la révolution et le changement que je suis en droit d'attendre de musiciens (génies ?) qui m'ont tant apportés ?
C'est donc assez terne, sans être mauvais évidemment, c'est juste une déception, à l'image d'une année musicale super moyenne reconnaissons le. A défaut d'être ce que j'aurai voulu qu'il soit, c'est à dire novateur, beau, puissant, cet album ne sera que beau et parfois puissant. Et c'est déjà pas si mal. J'achèterai donc l'album physique mais pas le coffret.
En définitif j'ai l'impression que Radiohead a atteind le sommet de son art, le fameux "plafond" dont parlais Tarantino dans les cahiers du cinema. C'est toute l'ambiguité de cet ouvrage, c'est superbe, personne ne peut faire ça, mais j'en attend plus. Ah ces fameux albums ou films (Miami Vice ?) que l'on s'imagine, s'invente, pendant des mois et qui ne sont "que" sublime.
Ecouter "In rainbows" c'est un peu comme regarder une péniche passer sur un fleuve alors que je voudrais voir la coupe de l'america en plein atlantique.
Mais comme la vie n'est pas un long fleuve tranquille...

Bruce Venom.

jeudi 18 octobre 2007

logo or not logo !


voici un new logo pour l'emission !!
what da ya think ?

da logo hunta

Anna

Je n'ai pas pour habitude de prendre les articles chez les autres. Mais là j'avoue que la tentation et surtout l'intérêt était trop fort. Une artiste qui se dévoile autant, loin de toute interview traditionnelle, de celle qui brûle les clopes pendant des heures, dans des cendriers de café de gare.
Jetez un oeil averti sur le sîte de feu Brain magazine, de loin parmis les meilleurs articles et interviews du net français.
http://www.brain-magazine.com/
Voici donc Uffie par une amie.
Trash, sexy et authentique !

Paris, 6 heures du matin, un jour de septembre. Uffie, Feadz et moi-même émergeons du Rex après une soirée bien arrosée. Ça fait des semaines que je dois interviewer celle que je connais depuis 3 ans sous le nom d’Anna, mais que les gens adulent aujourd’hui sous le nom d’Uffie d’Ed Banger. J’habite à 10 minutes, on décide de faire ça chez moi, autour d’un dernier verre. Impossible d’acheter de l’alcool à cette heure-là. Tant mieux. On fume deux, trois clopes en buvant du jus de fruits. Feadz s’endort. Je branche le magnéto. C’est parti pour deux heures et demi de discussion entre deux filles passablement alcoolisées.



Tu as été invitée à mixer dans une soirée à Los Angeles il y a deux semaines, c’était bien ton petit voyage en solo ?
Uffie : Je déteste L.A., crois moi, mais oui, c’était cool. Ça m’a fait du bien d’être seule pendant quelques jours. Fabien (Feadz, ndlr) est de loin la personne la plus importante dans ma vie, mais je suis trop dépendante de lui. Donc ça m’a fait du bien de voir que je pouvais faire des choses seule.

Tu as traîné avec qui là-bas ?
Pas mal avec DJ AM. On s’est tellement drogué, c’était déprimant… On s’est marré, mais en même temps je me suis sentie vraiment coupable parce que je n’étais à L.A. que pour trois jours. J’aime prendre des drogues de temps en temps avec mes potes, mais pas avec des gens que je ne connais pas, ou si peu...

Comment as-tu rencontré DJ AM ?
On s’est rencontré à une soirée, il y a environ 3 ans. Il a 34 ans, c’est sans doute le DJ américain qui marche le mieux en ce moment, mais son histoire est vraiment deep. En gros, il vient d’une famille super riche, mais complètement tarée. Il est salement devenu accro à la coke puis au crack. Il m’a raconté qu’un jour, il s’était regardé dans la glace, ses lèvres étaient complètement brûlées, ses mains ne ressemblaient plus à rien et il était obèse. Il ne l’avait jamais réalisé avant. Il a pris son flingue et il s’est tiré une balle dans la tête, mais la balle n’est pas partie. Maintenant, il va mieux, mais il vit toujours dans la fête et dans l’excès.

Comme toi…?
Non, quand même pas...

Mais t’es quand même un peu perchée, non ?
Aucun doute là-dessus. En tous cas, j’ai eu l’enfance la plus fucked up du monde…Mon père n’était jamais là. J’étais seule avec ma mère. Quand elle était enceinte de moi, elle était tellement malade qu’elle n’a pas pu sortir de l’hôpital pendant les derniers six mois de sa grossesse. On se hait depuis ma naissance.



Ah ouais…
Ma mère a grandi dans une petite ville des Etats-Unis. Quand elle avait 28 ans, elle a rencontré mon père, un Européen qui bossait dans la mode. Pour elle, c’était parfait, vu qu’elle était obsédée par l’argent et qu’elle considérait que les hommes devaient entretenir les femmes. Tellement stupide… Ma mère est le genre de femme qui n’aurait jamais dû avoir d’enfant parce que la seule chose dont elle rêvait, c’était cette vie soi-disant idéale.

Mais, tu es née où en fait ?
Dans le nord de la Floride.

Vous avez vécu à Hong Kong, à un moment…?
Oui, un jour, on a tous déménagé à Hong Kong. Mon père bossait tout le temps, il était jamais avec nous, et c’était tellement déprimant parce que j’aime mon père à en mourir et je détestais ma mère qui ne s’intéressait qu’à une seule chose : les fringues. Ma sœur était nageuse professionnelle, donc elle passait sa vie à nager et ma mère passait sa vie à se bourrer la gueule et à me dire des trucs horribles sur mon père.

Et donc, ton père a quitté ta mère ?
Non, on est rentré en Floride, et ma mère a acheté une maison pour vivre une vie normale et tranquille en banlieue. Mon père est parti travailler au Guatemala. Il était prévu que lorsqu’on quitterait la maison familiale, ils divorceraient.

Tu es l’aînée ?
Non, je suis la plus jeune… Je me souviens être allée voir mon père au Guatemala et lui demander pourquoi il vivait si misérablement. Il m’a répondu : « Parce que ta mère a besoin de milliers de dollars par mois pour s’acheter des fringues. » Finalement, mon père est tombé amoureux d’une autre femme et mes parents se sont enfin séparés.

Tu avais quel âge ?
11 ans. Je n’ai pas parlé à mon père pendant 2 ans parce que ma mère ne voulait pas.



Et pourquoi ton père a-t-il déménagé en France ?
Pour le travail. Et nous on vivait à St. Louis dans le Missouri, une ville tellement ghetto. J’étais une super bonne élève, j’avais que des A, et quand ma sœur rentrait bourrée, je lui gueulais dessus. J’étais tellement straight. Et puis, il s’est passé des sales trucs qui m’ont rendue passablement tarée. Je me suis mise à sortir tout le temps et à faire les quatre cents coups. Et pendant ce temps-là, ma mère est devenue une Born Again Christian, genre « J’ai personne dans ma vie, alors je vais avoir Jésus. » Maintenant, je trouve que ma mère assure, d’une façon assez étrange certes, mais je l’aime bien… Bref, en tous cas, je sais aussi que sans toutes ces histoires, j’en serais pas là où j’en suis aujourd’hui parce que ça m’a rendue tellement forte. J’ai vraiment l’impression que je suis en train d’écrire un nouveau chapitre de ma vie aujourd’hui.

Et comment ça s’est passé pour toi quand tu es arrivée à Paris ?
J’avais 15 ans. Je vivais avec mon père et sa nouvelle femme, qui avait deux enfants, dont une fille de mon âge. On s’est tellement marré toutes les deux. Sa mère nous laissait l’appartement avec 60 caisses de champagne et 60 boîtes de cassoulet et on faisait ce qu’on voulait.

Comment tu te sens en ce moment: tu as l’impression d’être la fille la plus chanceuse au monde ?
Oh oui. Je me trouve tellement chanceuse que je me sens coupable. Et c’est en partie pour ça que j’ai tellement de mal à travailler. Alors que Fabien bosse tellement… C’est vraiment dur de faire de la musique, de me considérer comme une artiste. Je me sens tellement merdique parfois. Même si je sais que je mérite quelque chose, pourtant.

Et c’est quoi ce que tu voudrais obtenir ?
J’ai tellement été baladée à droite à gauche que je voudrais me sentir chez moi. Mon plus grand rêve est d’avoir un jour une maison, un endroit à moi, solide. Depuis que je suis toute petite, je suis toujours en déplacement, et depuis que je fais de la musique, on ne passe jamais deux jours au même endroit. C’est cool, mais je voudrais vraiment avoir un endroit où je me sens chez moi. Ce n’est pas tant un truc matériel, c’est plus un sentiment. J’aimerais me sentir en sécurité.

Tu ne te sens pas en sécurité aujourd’hui ?
Pas encore. Mais je m’y approche.

Tu te sens bien à Paris ?
C’est dur parfois. La barrière de la langue fait que je parle peu, que je manque de confiance. Je suis beaucoup plus bavarde quand je suis aux States. Mais, j’aime vraiment Paris. J’aime cette ville pour tout ce que j’y ai découvert et appris. Je hais la culture américaine avec passion. Quand j’étais à l’école aux Etats-Unis, tout le monde passait sa vie à faire du shopping, à étudier la Bible ou à bouffer des cachets de Valium. Quelle vie de merde…

Et toi, tu étais ambiance nerd ou cheerleader à l’époque ?
Je faisais partie des moches. On me dit que je suis jolie seulement depuis que j’habite en France. J’ai été recalée en cours de sport parce que je refusais de porter un short, parce que je me trouvais trop blanche. Mon surnom, c’était Casper... Aux Etats-Unis, du moins dans le milieu dans lequel j’ai grandi, les filles sont censées aller à l’école pour rencontrer un homme. Le jour où il passe son diplôme, les filles arrêtent la fac pour devenir des bonnes petites femmes au foyer. Un jour, elles se retrouvent divorcées et leur vie devient vide. Donc oui, je suis vraiment heureuse d’avoir déménagé en France.

Tu te rappelles que quand on s’est rencontré, il y a trois ans, tu faisais croire que tu avais 19 ans, alors que tu en avais 16 ?
Bien sûr… Quand je suis arrivée à Paris, à 15 ans, j’aidais un peu mon père en bossant avec lui chez Lee Cooper, notamment en organisant parfois des soirées. Avec l’approbation de mon père, j’ai commencé à mentir sur mon âge parce que je ne pouvais pas traîner dans les clubs alors que j’avais 15 ans, donc je disais que j’en avais 18. J’ai rencontré Fabien parce que je l’ai engagé comme DJ à une soirée que j’ai organisée. C’était vraiment une grosse soirée. J’en revenais pas d’avoir fait ça. En tous cas, bref, j’avais 16 ans, mais je lui ai dit que j’en avais 19. Je l’aimais bien, mais je ne pensais pas que ça serait sérieux entre nous. Mais c’est devenu la relation la plus sérieuse au monde, et je n’osais pas lui dire mon âge parce que j’étais persuadée qu’il me quitterait. J’arrêtais pas de repousser le moment où je lui dirai. Je lui faisais croire que j’allais bosser alors que j’allais à l’école, j’étais empêtrée dans un putain de gros mensonge. En fait, ça ne m’a pas vraiment dérangée jusqu’au jour où Fabien m’a emmenée voir ses grands-parents dans le Sud. Je ne m’étais jamais sentie coupable de ma vie, c’était horrible.




Et cet été-là, quand tu t’es retrouvée avec nous, des amis de Fabien, tu te sentais mal par rapport à ça ? Tu culpabilisais ?
Oui… Je me sentais tellement mal. Déjà, je venais d’un monde complètement différent du vôtre, et en plus, je prétendais avoir trois ou quatre de plus. Je me sentais coupable de rentrer à ce point dans la vie de Fabien alors que je lui mentais, et c’est pour ça aussi que je me montrais si renfermée avec vous. Un jour, je me suis décidée à lui montrer mon passeport. Pendant une semaine, il me répétait en boucle: « je suis un putain de pédophile ». Ça a été super dur pour lui pendant des mois.
(10 minutes plus tard… Nous sommes allées acheter des cigarettes. Uffie check son MySpace). Je t’ai raconté que j’ai rencontré Tom à une soirée à Los Angeles ? Ha ha, trop drôle…

C’est qui les plus grosses stars avec lesquelles tu as traîné ?
Pharrell ou Kanye West.

Et alors, tes impressions ?
Pharrell est beau, mais il y a un truc faux en lui. C’est en tout cas l’impression que j’ai eue quand on était à Tokyo pour l’anniversaire de sa boutique. Et Kanye, je l’ai rencontré quand il est venu à un de nos concerts dans un club coincé et prétentieux à Paris ( Chez Maxim’s, ndlr).

Tu savais qu’il allait venir ?
Disons que Pedro nous disait qu’il allait venir, mais Pedro, il dit toujours ce genre de trucs. Je monte sur scène, mais j’étais pas dedans. J’étais dans une ambiance bitchy, saoulée d’avoir dû payer des verres à 20 putain de dollars, et d’être entourée de gamins coincés qui dansaient pas. Mais bon, alors que je commençais à me mettre un peu dans l’ambiance, j’aperçois Kanye sur une table en train de danser. Grosse pression. J’arrête tout net de raconter des conneries à la foule. Notre concert était nul, et le son était tellement pourri, mais une fois que je descends de scène, Kanye vient me féliciter en me disant que c’était un pur set, que Pop The Glock est son morceau du moment et qu’il l’écoute tous les jours. C’est ce soir-là où il a proposé à So-Me de co-réaliser son prochain clip.

En parlant de So-Me, j’ai une réclamation pour ta dernière pochette. L’un des dessins de toi est vraiment raté, et celui de Fabien est tout simplement horrible...
So-Me est juste super busy, mais c’est vrai qu’il aurait pu faire un effort sur le dessin de Fabien. Tous les dessins de moi viennent d’une série photo faite par Cobra Snake. Je crois que ma pochette préférée est celle de mon premier maxi.

T’as quoi comme relation avec Quentin (Dupieux aka Mr Oizo, ndlr) aujourd’hui ?
Il est un peu comme l’oncle cool que tout le monde a dans sa famille. Il est tellement gentil avec moi. Il y a quelques semaines, tout à coup, la machine s’est emballée. Pedro a décidé que mon album devait sortir dans les mois à venir, et qu’on allait faire des vidéos, etc. Quentin est intervenu en disant que j’avais mon mot à dire, que j’étais jeune et que j’avais besoin de rester jeune et que si je voulais continuer à juste sortir des singles débiles, il était down avec moi, mais que si je voulais vraiment me mettre à bosser, il était aussi down. Ça m’a vraiment touchée. Quentin peut être vraiment dur, mais j’ai de la chance parce qu’avec moi, il est d’une gentillesse extrême.

Et au niveau musical, ça se passe comment ?
Ça lui arrive de ne rien m’envoyer pendant des mois. Avant First Love, on n’avait rien reçu de lui depuis cinq mois, et puis bam, il l’envoie et il se produit immédiatement un truc magique. C’est tout de suite évident pour moi de bosser sur ses tracks, les voix et les instrumentaux s’emboîtent tout de suite.

J’ai entendu la dernière instru qu’il a faite pour toi, elle est incroyable, et tellement différente de ce qu’il fait d’habitude…
Pfff… Elle est juste magnifique. Crois-moi, je vais vraiment faire un effort pour écrire le texte.

Tu as 19 ans, et tu es entourée de gens de 30 ans, c’est difficile pour toi de trouver ta place ou de parvenir à être toi-même ?
A vrai dire, j’ai toujours traîné avec des gens plus vieux que moi. Mais pour te répondre, oui, c’est dur parfois. C’est assez étrange, mais des fois, du coup, je me force à agir comme une gamine. J’ai 19 ans et je gagne ma vie, et autant je ne veux pas rater cette chance qui m’est donnée en ce moment, mais parfois, je me dis aussi que je rate des trucs de mon âge, alors je me force à agir comme une sale gosse. Fabien me le reproche, et je le comprends, mais par moments, je veux aussi me battre pour ce que je suis. Je devrais avoir le droit de claquer tout mon cachet de la veille dans une robe sans me sentir coupable. Je ne veux pas devoir penser à ouvrir un compte en banque pour faire fructifier mon argent...

Mais tu penses à ton futur quand même ?
Tout le temps. Non stop. J’aimerais un jour monter une boîte dans la mode avec mon père. Je suis ravie que ça se passe si bien dans la musique, mais un jour, je veux avoir un vrai travail. Je veux connaître ça. Je veux avoir une famille aussi.

Et ça te fait chier parfois l’image bitchy trashy que tu as en tant qu’Uffie ?
Ce que je vis en ce moment a été si soudain et si énorme, le genre de trucs que ton cerveau n’arrive pas à réellement intégrer… L’autre jour, à L.A., on est allé dîner avec DJ AM, et on s’est fait attaquer par les paparazzis. Je ne vais pas jouer les victimes, mais c’est clair que je ne veux pas devenir une star.

Mais tu arrives à faire la part des choses entre Anna et Uffie ?
Le truc, c’est qu’on m’appelle Uffie depuis que je suis toute petite. Je suis bipolaire, j’ai des moments d’euphorie extrême et des moments de grande déprime. Je ne suis pas une personne différente quand je suis sur scène en tant qu’Uffie. Disons que je suis moi-même, mais dans une version plus extrême.

Tu perçois comment tout ce qui t’arrive ?
Je crois que j’essaie vraiment de ne pas y penser. Avec tout ce que ça comporte comme côtés positifs et négatifs. Récemment, j’ai passé un mois sans boire, parce que je voyais que je déconnais trop, et ben c’était horrible. Déjà, c’était beaucoup plus dur de faire des concerts, même si du coup ils étaient vraiment mieux… Mais j’ai réalisé que c’était dur de vouloir changer. Les gens qui m’entourent préfèrent la version Anna folle. J’ai parfois l’impression que j’ai uniquement le droit d’être une party girl, et que du coup, j’ai pas le droit de parler de sujets sérieux ou tristes. Uffie, c’est moi, mais ce n’est qu’une partie de moi. Et les gens ne veulent que cette partie de moi. Le reste, ils s’en foutent, ils n’en veulent pas.

En même temps, ça ne tient qu’à toi d’écrire des textes plus profonds pour faire comprendre qui tu es…
Je sais. Et je compte bien le faire sur le nouveau morceau de Quentin. C’est dur les critiques quand même, pourquoi il faut tout le temps que les gens jugent et donnent leur avis ? Si t’aimes pas, n’écoute pas. Laisse-nous faire notre truc. Je sais que ce que je fais est silly… Et alors ?


Propos recueillis par A.C // Photos : Bastien Lattanzio.

Bruce Venom.

Un peu de rigueur !!

on lâche pas une info comme ça sans rien donner à becter aux ours !! pélo !!!



Da snk hunta

Are you ready ?

Mercredi 17 Octobre, une bombe atomique vient d'arriver: Capcom a annoncé le développement de Street Figter 4.
Amour-Haine et Hadoken en perspective.

http://www.streetfighterworld.com/





Victor Von Mortadelle

mercredi 17 octobre 2007

Le vaisseau amiral

Ça arrive...

dimanche 14 octobre 2007

RUN BLADY RUN !!



Film Maudit de tonton Ridley Scott, Blade runner sortis en 1982, va enfin sortir dans sa version director's cut et c'est pas trop tôt !
Chef d'oeuvre humaniste sur toile post futuriste, film tailladé, remanié, redécoupé qui à du coup déjà fais l'objet d'une ressortie en salle dans une version " cette fin est-elle plus à votre convenance ? non ? tans pis mi je préfère !!"
Film trop souvent oublié et peut etre la meilleure adaptation d'un livre de Philip K. Dick qui même s'il est décédé quelques jours avant la sortie en salles du film, avait vus une pré-version qu'il avait adoré !!
Même si scott s'éloigne du livre et des complexités des personnages, il en garde l'âme et la noirceur, même si pour goûter toute la subtilité de l'oeuvre de l'écrivain, je vous invites à lire le livre.
Harrisson, " Rick Deckard" est un anti-héros faible et désabusé voir un lâche celon les versions du film qui en compe aujourd'hui 7. Deckard change de versions en versions et avec lui c'est aussi le message du film et l'impression qu'l nous en laisse qui varie.
La premiere version qui sorti en salle vus sa fin remontée dans le dos de Ridley avec des rushes non utilisés du film de Stanley Kubrick, Shining et en ajoutant une voix-off afin de « permettre au spectateur de mieux comprendre le film » !!!
Dix ans plus tard, Ridley Scott pourra reprendre le montage de son film mais la Warner, voulant à nouveau faire valoir son droit sur le film et casser les couilles, posa un ultimatum au réalisateur qui dut — pour pouvoir tenir le délai — abandonner une partie de la restauration.
Bref les producteurs toujours les producteurs !!!
On va enfin voir le bout de l'histoire et enfin voir celle de Scott, alors deckard heros, lâche ? replicant, humain ?
Iconique et mythique c'est fait !!
la sortie d'un coffret "final cut" rendra enfin hommage à cette oeuvre avec toutes les versions sur 5 galettes, et des tonnes de trucs de ouf, dont une lettre de ridley à ses fans signée de sa main...de maître.
En plus il se paie le luxe de ressortir une affiche dans un style 100% ANNÉES 80 et ça, à l'époque des affiche post matricienne, ça n'a pas de prix !!!

L'affiche originale.

Le coffret est en fait la malette de Rick Deckard


Un petit descriptif des contenus dvd pris sur DVDRAMA:


"DVD 1 - Le nouveau montage "Final Cut" :

Le commentaire audio de Ridley Scott
Le commentaire audio des producteurs et des scénaristes
Le commentaire audio des designers et concepteurs des effets visuels

DVD 2

Dangerous Days : Le making of officiel de Blade Runner que tous les fans attendaient. Alors que les éditions précédentes se montraient particulièrement médiocres en matière de bonus. Ce long documentaire rétrospectif reviendra donc sur toutes les étapes de la fabrication du film avec les interventions complètes de l'équipe technique et des comédiens. Compte tenu de l'énorme interactivité proposée sur les autres films de Ridley Scott (Gladiator ou Alien pour ne citer que ceux là), et qu'il s'agit ici du seul bonus de ce disque, on peut imaginer avoir affaire à un programme avoisinant les trois heures…

DVD 3 - Les différents montages du film en seamless branching

La version cinéma (1982)
La version internationale (1982)
Le director's cut (1992)

DVD 4 – Les Archives

Featurette sur Philip K. Dick
Comparatif entre le roman et le film
Interviews audio
Galeries d'images
Featurette sur le design du film
Featurette sur les costumes
Screen tests
Featurette sur Jordan Cronenweth
Galerie de photos de l'équipe
Scènes coupées et alternatives
Featurettes promo
Bandes annonces et spots TV
Featurette sur la conception des affiches
Galerie de documents promo
Featurette sur le personnage de Deckard
Featurette sur les fans

DVD 5 – Version Workprint

Comme l'indique l'intitulé, il s'agit ici de la version de travail originale qui se montre, là encore, totalement différente des quatre versions déjà proposées sur les disques précédents. Enormément de scènes en moins, quelques variantes de dialogues et une bande originale différente.
Commentaire audio de Paul Sammon, auteur du livre making of
Documentaire sur la restauration du film, racontant son évolution depuis cette version de travail jusqu'au final cut.

Cette édition est assurément celle à posséder tant elle se montre aussi complète sur un plan informatif que dans sa forme. En effet, les 5 DVD seront proposés dans un coffret digipack reprenant l'aspect de la mallette de Deckard. Chaque mallette bénéficiera d'un numéro de série unique et proposera quelques goodies pour compléter l'ensemble. Nous y retrouverons ainsi un morceau de la pellicule originale, une figurine de l'unicorne, un modèle réduit du Spinner, un lot de photographies collector ainsi qu'une lettre signée par Ridley Scott. Le père Noël va avoir du travail cette année… "

DA REPLICANT HUNTA

Dédicace


Il arrive parfois qu'en cherchant sur le net quelque chose de bien particulier que l'on soit non seulement satisfait, mais qu'en plus il y ait une pépite en dessous. Un peu comme quand on fouille dans les bacs de DVD en vrac d'un supermarché et qu'on trouve un ASSAULT planqué entre un Delta Force 3 et un Ninja Warrior Revenge (histoire authentique !).
Tout ça pour rendre hommage à notre iroquois gay fou préféré qui nous fait toujours autant rire à La Fan-Club, bien malgré lui je pense. Il est vrai qu'entre ce brave homme à gilet en chaine, Robert Z'Dar et autres Brion James, on pourrait largement faire un émission spéciale ganaches des 80's, même si pour le coup on plongerait vraiment nos auditeurs dans une nébuleuse pelliculaire. En tout cas, le bien nommé Vernon Wells peut se vanter d'avoir incarné l'un des ennemis de Schwarzy les plus appréciés à La Fan-Club, et ce loin devant les terroristes de tous horizons, les promoteurs immobiliers de mars ou le diable lui-même...
(mais derrière le Predator et le T-1000 ok d'accord)



Smart Ass

samedi 13 octobre 2007

Il était minuit...

Nos auditeurs, toujours plus nombreux, pourraient certainement se dire, "ces mecs sont trop doués, ils ne doivent plus avoir envie d'écouter la radio, le niveau général est tellement mauvais!". À ces auditeurs, certes aimables et légèrement condescendant, je voudrais dire : Saccomano et Varrod. Le premier pour le côté "café du commerce" de son émission. Le deuxième pour la qualité de ses sélections d' Electron Libre. Dimanche dernier, après notre show hebdomadaire, Fats et moi-même roulions, discutions au fil d'une jolie nuit fraîche morodorée. La verveine de l'amitié nous attendait, fumante et aimante chez un ami bien connu de tous. Quand Fats commença son créneau, l'auto-radio changea l'espace temps. Un morceau venait de commencer sur France Inter. Un pied, une nappe d'infra-basse, une voix de femme, lointaine et grave. La pression montait, la mélodie se tendait, vers une explosion... . Mais j'en dis pas plus. On est resté comme deux cons, le moteur éteint, à écouter cette merveille. L'option la plus évidente fût d'ensuite prendre sur le net toutes les informations nécessaires sur cette émission de radio et évidement sur ce morceau. C'est une française, bien connue des clubbers parisiens (donc pas de moi), c'est son deuxième album. Elle s'appelle Chloé, le disque s'appelle The Waiting Room, il est anti-spectaculaire et foudroyant.
Si en France on est des branques finis dès qu' il s'agit de brancher des guitares pour faire du rock, l'électro reste le domaine ou nous n'avons pas à rougir. La preuve? Quelques messages sur ce blog plus bas.





B XVI & The Black Horses.

Une belle brochette

La télé des fois c'est bien. Et les inédits de canal parfois ça a du bon.
"Seraphim falls" par exemple.
Un western que nous n'avions pas euent la chance de voir dans une belle salle de cinéma. Et pourtant un film avec Pierce Brosnan, Liam Neeson, Ed Lauter, Michael Wincott, Tom Noonan, John Robinson ou encore Angelica Huston et Wes Studi, le tout produit par Icon et mis en scène par David Von Ancken, avouez que ça met l'eau à la bouche. Une belle brochette en somme.
Je suis donc resté devant ce magnifique western, ou l'on va des sommets froids et glaciales, aux déserts brûlants et plats annonciateurs d'une mort certaine. Je n'avais pas vu depuis "Open range", un "film de cheval" (ma nouvelle appélation pour un western) aussi réussit. Certe la progression est un poil répétitive, mais quand c'est servit par d'aussi bons acteurs, ça passe presque tout seul. le scénario est loin d'être aussi simple que le réalisateur veut bien nous le laisser croire, et la fin relève presque de David Lynch...
Cadrages superbes, décors à tomber, photo au couteau, non vraiment voilà un film qu'il faut absolument voir.
Merci Mel.



B.V

vendredi 12 octobre 2007

Du beau linge

Et oui la fashion week à paris c'est fini. C'est triste non ? Non.
Bon soyons francs jusqu'ici ce mail n'est pas intéressant, oui mais si je commence à vous parler "robots", "vestes en cuirs", "pyramide", "Japon", si je vous dis Daft Punk.
Ah c'est que là on fait tout de suite plus attention à ce qui va suivre mes coquins !
Bon bref, Luis Vuitton, après Pharell Williams l'année dernière, a cette fois ci donné carte blanche à Daft Punk pour mettre en musique son défilé.
Et pour l'écouter, ben c'était pas la peine d'aller se faire chier avec le gratin des catins, puisque nous on l'a ici :

http://www.zshare.net/audio/4160623ff61b94/



Enjoy motherfucker !

B.V

jeudi 11 octobre 2007

Stevie, Michael et les autres

Le plus grand groupe de tous les temps, pour un morceau, une fois seulement chez Jimmy Kimmel...



B.V

Musique : Année Zéro

Alors, ça y'est. Pascal Nègre commence à se la prendre et à se la mordre? Soyons tous rassurés, sont train de vie de nabab ne va pas sombrer tel un ferry jordanien. Mais peut-être que lui et ses odieux semblables commencent à se poser quelques questions. L'art musical n'appartient pas aux maisons de disques. Elle n'en sont qu'un rouage. Pour situer, un artiste, lorsqu'il signe son contrat, se retrouve un peu dans la situation de Winslow, le compositeur génial de Phantom Of The Paradise. Le contrat se transforme en prison, et le(s) musicien(s) subissent une politique commerciale écrasante, où la marge dégagée par le succès sera le seul indicateur de réussite. Ne connaissant pas en détail cette industrie, je peux juste témoigner d'une chose. Les maisons de disques ne font de leurs bénéfices qu'une utilisation succinte : elles engraîssent les vâches à lait (comprendre les gros vendeurs types Robbie Williams, U2, Coldplay et toute la variété mondiale), arrosent leurs actionnaires, et réduisent leurs signatures. Devant le prix malsains d'une nouveauté, une seule réponse "la propriété intellectuelle". Le téléchargement est un vaste débat, le prix des disques non. C'est trop cher, basta. Sans rentrer dans la réflexion "la place de l'Art dans une société capitaliste", saluons la décision prise par Radiohead et Nine Inch Nails de ne pas se réengager contractuellement avec leurs engraîsseurs (EMI et Universal). Affranchis des lois du marché, ces deux groupes mythiques mettront donc à disposition leurs nouvelles compositions en ligne. Là, le télechargement ne sera plus un problème. Ils sont libres de disposer de leurs créations comme ils l'entendent. Plusieurs artistes commencent à répondrent favorablement à cette démarche et vont leur emboîter le pas. Peut-être allons nous assister à une révolution culturelle. C'est par respect pour leurs fans que ces groupes ont pris cette initiative. Et par prolongement par respect pour toutes les personnes qui ne peuvent pas mettre 15 euros dans un disque. À tous les branleurs, les mange-merde et les chanteurs de variétoche qui verront leur royaume s'effondrer, je veux dire, choisis bien ton camp. Après il sera trop tard.


Art Is Resistance.

Never Surrender.

B XVI



mercredi 10 octobre 2007

Gangster américain



La track list de l'album de Jay Z inspiré du film de Ridley Scott "American gangster" est tombée !
Fingers cross...

1. Amen
2. Blue Magic
3. Untitled
4. Alright, Alright
5. You Don’t Know
6. And The Winner Is
7. American Gangster (Featuring T.I.)
8. Welcome
9. Ignorant Shit
10. The Demise
11. I Get Money (Remix)

B.V