jeudi 11 octobre 2007

Musique : Année Zéro

Alors, ça y'est. Pascal Nègre commence à se la prendre et à se la mordre? Soyons tous rassurés, sont train de vie de nabab ne va pas sombrer tel un ferry jordanien. Mais peut-être que lui et ses odieux semblables commencent à se poser quelques questions. L'art musical n'appartient pas aux maisons de disques. Elle n'en sont qu'un rouage. Pour situer, un artiste, lorsqu'il signe son contrat, se retrouve un peu dans la situation de Winslow, le compositeur génial de Phantom Of The Paradise. Le contrat se transforme en prison, et le(s) musicien(s) subissent une politique commerciale écrasante, où la marge dégagée par le succès sera le seul indicateur de réussite. Ne connaissant pas en détail cette industrie, je peux juste témoigner d'une chose. Les maisons de disques ne font de leurs bénéfices qu'une utilisation succinte : elles engraîssent les vâches à lait (comprendre les gros vendeurs types Robbie Williams, U2, Coldplay et toute la variété mondiale), arrosent leurs actionnaires, et réduisent leurs signatures. Devant le prix malsains d'une nouveauté, une seule réponse "la propriété intellectuelle". Le téléchargement est un vaste débat, le prix des disques non. C'est trop cher, basta. Sans rentrer dans la réflexion "la place de l'Art dans une société capitaliste", saluons la décision prise par Radiohead et Nine Inch Nails de ne pas se réengager contractuellement avec leurs engraîsseurs (EMI et Universal). Affranchis des lois du marché, ces deux groupes mythiques mettront donc à disposition leurs nouvelles compositions en ligne. Là, le télechargement ne sera plus un problème. Ils sont libres de disposer de leurs créations comme ils l'entendent. Plusieurs artistes commencent à répondrent favorablement à cette démarche et vont leur emboîter le pas. Peut-être allons nous assister à une révolution culturelle. C'est par respect pour leurs fans que ces groupes ont pris cette initiative. Et par prolongement par respect pour toutes les personnes qui ne peuvent pas mettre 15 euros dans un disque. À tous les branleurs, les mange-merde et les chanteurs de variétoche qui verront leur royaume s'effondrer, je veux dire, choisis bien ton camp. Après il sera trop tard.


Art Is Resistance.

Never Surrender.

B XVI



3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est tellement puissant c'que t'as écrit que j'ai même pas capté les fautes !
Et en plus y en a même pas !!

Smart Ass (si troublé qu'il n'avait pas signé)

Anonyme a dit…

On dirait un mélange entre Moise et bernard tapie !

B.V

Charcuterie du 7ème a dit…

J'aime cette histoire !