jeudi 30 avril 2009

Apocalypse Miami

Non Miami n'a pas explosé. Mais oui un parfum de napalm et de Walkyrie flottait sur Ocean drive cet après midi.
S'arrêter pour manger un burger et des frites de patates douces peut avoir d'autres qualités encore que celle du goût et du sentiment du travail accomplit dans les règles de l'art. Accoudé à ma table, le regard vers la mer, mes yeux se tournent vers un gros bonhomme avec une belle barbe grise, un élégant chapeau, une chemise parme, et un pantalon de toile beige.
C'était bien lui, le père du Parrain et d'Apocalypse now (entre autre) sortait du Milano café (normal le rital). Nonchalamment dans un anonymat complet, Francis se promenait. Comment vous dire l'impression de voir le cinéma tout entier passer devant vous ? Autant vous dire que je ne me suis pas lever pour demander quoi que ce soit, j'ai juste regardé, et apprécié ces quelques secondes d'éternité.
Sinon il fait beau, et Miami est à la hauteur de sa réputation, mais ça on s'en branle un peu du coup non ?
Cheers.


FWY on the Miami beach ! from Ouais gros on Vimeo.

J.

mardi 28 avril 2009

88 m/h

Troisième titre abordé ici dans le cadre du "devoir de mémoire de La Fan Club". Dans la filmographie de Walter Hill, il éxiste plusieurs titres réunissant les symptômes du film qu'il faut défendre parce que oublié ou volontairement exclus. Extrêmes Préjudices et Supernova pour commencer. Le premier est vraiment culte, comme beaucoup de nanars 80's. Le deuxième est tellement mauvais qu'il n'y a pas son nom au générique, mais l'habituelle couverture Alan Smithee. Il ne reste que Le Dernier Recours.

Si l'on regarde de manière transversale l'oeuvre du bonhomme, on peut en venir à la conclusion que Hill se serait bien vu en nouveau Peckinpah, citant son idole largement dans nombre de ses films. Sans Retour, Extrêmes Préjudices, 48h de plus, Geronimo et Le Dernier Recours en sont d'excellents exemples. Histoires d'hommes, de paroles sacrées, de liberté et de femmes. Il y a tout ça dans Le Dernier Recours...et un petit peu plus.





Pendant la prohibition, John Smith arrive à Jericho, petite ville plantée au milieu du désert, non loin de la frontière méxicaine. Jericho pourrait être la ville que braque au début de La Horde Sauvage, Bishop et ses gars. Mais 20 ans plus tard, plus de banque ni de dollars dans ce misérable bout de terrain balayé par les vents secs du désert. Ce lieu est le terrain d'une guerre sournoise. Pour contrôlée le marché de l'alcool à Chicago, italiens et irlandais se déchire Jericho et ses contrebandiers passant le whisky depuis le Mexique. John Smith, solitaire et professionnel, mangera à tous les rateliers et finira par bouffer les deux familles de l'intérieur. John ne défend aucune cause et ne croit plus en rien. Ce héros à la Léone/Carpenter est donc bien plus dangereux que ses adversaires.

L'univers crépusculaire de Peckinpah est réanimé par Hill. Tous les personnages sont issus de la mythologie du Western, Hill refusant tout modernisme dans la narration et la mise en scène. Et si, à la lecture du pitch, vous pensez avoir déjà vu ce film ailleurs, c'est normal. Dernier Recours est une nouvelle adaptation du Garde du Corps (Yojimbo) de Kurosawa, que Léone avait lui aussi adapté dans Pour une Poignée de Dollars. Le sujet va comme un gant à Hill, qui peut revenir au minimalisme de ses meilleurs films. L'idée de transposer le scénario à l'époque de la prohibition aide aussi le spectateur à ne pas voir le film comme un simple remake. Un héros, des sales gueules pleines de charisme et de l'action brutale.
Comme dans les films de genre réussis, les seconds rôles sont tous réussis, des lâches italiens tireurs dans le dos aux irlandais têtus et ultra-violents. La direction artistique du film est irreprochable, notament dans la séquence méxicaine. Pour le reste, c'est costume classes et double 45 et Thompson énervée.

Ce film offre un court face à face entre Bruce Willis et Christopher Walken. Willis y sera pour la dernière (bonne) fois ce héros blasé increvable. Walken cabotine parfaitement en tueur à gage irlandais hanté à l'idée de mourir au milieu de ploucs du Texas.
Walter Hill ne fera plus de bon film, sa santé se dégradera, mais il est un peu le Last Man Standing (titre en VO) d'une époque, d'une idée de cinéma. Un bon faiseur de pellicule burnée. Il ne sera jamais Peckinpah, mais quand il partira, il emènera avec lui un savoir faire que nos enfants n'environt pas à Brett Ratner et consorts.


Fan Club Approved




Sonny

Le retour de Brüno

Première affiche de la prochaine attaque pelliculée de Baron-Cohen.





Sonny

lundi 27 avril 2009

L'original

Avait-on besoin d'un nouvel épisode des aventures de Robin des Bois. Oui, si le script qui inversait les pôles bon/méchant de l'histoire traditionnelle était choisi. Le sheriff de Nottingham devenait le centre de l'histoire, alors que Robin n'était qu'une fripouille hantant les bois. Ah, mais ça demandait un peu de courage ça. C'est la crise, les gens ont besoin de la soupe populaire froide et anesthésiante d'un blockbuster lambda. Mais ça fait longtemps qu'elle a démarré cette crise non? Parce que une chose est sûre. À la Fan Club, on adore le cinéma américain. Ses mythes et ses légendes. On défend parfois l'indéfendable, mais on ne succombe que très très rarement à la facilité. Il en faut un minimum pour nous plaire. Dans le bon comme le mauvais.Alors, certes, le nouveau Robin des Bois starring Russell Crowe peut être un super blockbuster because Ridley Scott. Mais Scott sans le mojo ça donne des fois du mou, du très mou. Alors ça sera mieux que la bluette à nuque longue avec Costner et Bryan Adams. Mais qui arrivera à détrôner Errol Flynn dans la version historique de cette histoire?





Sonny

dimanche 26 avril 2009

LA Fan Club X Gasface

Ce soir La Fan Club, dans sa désormais mythique émission radio de Pop corn culture, reçoit le meilleur magazine du monde, Gasface.
Punchline en pagaille, mauvaise foi décuplée, l'émission promet d'être encore plus puissante !
Quand La Fan Club reçoit Gasface, c'est comme si King Kong et Godzilla débarquaient à Tourcoing !
T'as pas compris ?
Ecoute jeune, c'est du kungfoutre sans règles de 22h à minuit sur radio canut ou sur le net, le free fight c'est de la mousse au chocolat à côté.



La Fan Club.

Les fans films, c'est bien.

La fan club réveille toi.
Toi qui aime le cinéma plus que tes propres enfants (pratique pour moi de le dire puisque j'en ai pas), retrouve le chemin de la créativité. Prend exemple sur Julien Dumont, par exemple, jeune fan de Robocop et de Predator, mec de Vaulx en velin (et ouais Vaulx les boss !), Julien s'applique à retranscrire l'ambiance des commissariats poisseux de Detroit dans son Robocop vs Predator . Bien sur ça n'a pas la porté du chef d'oeuvre de Verhoeven, mais quand même, ça fleure bon la sincérité et la passion. Deux mots que l'on apprécie particulièrement à la fan Club.
On peut aussi parler de Chris Bouchard, qui nous réalise un magnifique the hunt for gollum , moyen métrage de 40 minutes tourné en Ecosse, téléchargeable gratuitement dès le 3 mai. Réellement bluffant.
Et puis le fameux Ashes to ashes de Julien Mokrani et Samuel Bodin, 3 ans de travail pour un résultat qui ira à cannes cette année. Hollywood s'intéresse de très près au phénomène, et c'est tant mieux on va dire.
Certains "grands" réalisateurs serait bien inspiré de s'en... inspirer.
Respect les mecs !






J.

Finir la semaine à la bien Vol.7

Cette semaine on finit à la bien. Jusque là rien d'extraordinaire on est d'accord. Oui mais voilà cette semaine j'arrive avec du lourd. D'abord le nouveau clip de Kanye West "Amazing", clippé par l'inévitable Hype Williams, ici pas de bling bling, pas de grosses caisses, une jolie fille quand même, mais surtout des paysages à couper le souffle made in Hawai, donc made in Lost.
Après j'ai envie de faire un back to the future pour nous porter la chance à mon pote du bâtiment B et à moi même. Un petit "Boulbi" pour la route donc, le morceau le plus club de l'histoire de France en version non censurée, avec de vrais morceaux de CRS et de gifles de Bertrand cantat dedans !
Et enfin, pour qu'il y en ai pour tout le monde, les frères Cavalera (ex Panthera) avec leur nouveau groupe "Cavalera conspiracy", et un clip à 6 francs bien efficace, bien violent mis en image par Surface to air, bref pas de la musique de trompette ! En plus un des frère est fan de Justice...



Amazing from kwest on Vimeo.


Booba - Boulbi from CanarianHustler on Vimeo.


Cavalera Conspiracy - Sanctuary from Leviatan on Vimeo.

J.

samedi 25 avril 2009

It's a mad, mad, mad, MADWORLD


Aussi étrange que cela puisse paraître, la dernière nouveauté acquise par Smart Ass n'est pas le fameux Resident Evil 5 dont on vous a tant parlé, mais le monochromatique MadWorld, complètement exclusif à la Wii. Grand bien m'en a pris vu que mon "grille-pain Microsoft" a justement pété une durite. "Ahahah" vais-je entendre résonner pendant longtemps dans la gorge deployée de Mortadelle...
Donc si vous avez échappé à la pub martelante du titre, featuring Jérôme Le Banner, sachez que MadWorld est l'ultime échappatoire pour ceux qui se plaignent du catalogue trop plan-plan et familial de la Wii (excepté le récent "House Of The Dead: Overkill", ou le plus ancien "No More Heroes" ). A la croisée de Running Man, de N.Y. 1997 et de Ken Le Survivant, Mad World vous plonge dans un univers pseudo-futuriste où la télé-réalité a atteint son paroxysme. Dans Varrigan City, ville ravagée et transformée en arène géante par une organisation peu scrupuleuse, vous incarnez Jack (juste Jack), l'un des nombreux participants d'un jeu télévisé morbide, le Death Watch. Guidé par votre sponsor sobrement nommé XIII, vous arpentez différents zones truffées de pièges aussi drôles que diaboliques dans l'unique but de déssouder tous ceux que se dresseront sur votre passage. Dans cet univers en noir et blanc (sûrement pas influencé par Sin City !), il ne tiendra qu'à vous d'y ajoutter un peu de couleur, à travers des combats surréalistes ne se finissant autrement que dans un bain de sang digne des plus beaux débordements gore de notre ami Kenshiro.

Face à des post-nuke punks sur-musculeux et autres zombies mayas, Jack, gaillard fort bien bâti, a à sa disposition tout une panoplie d'armes et d'éléments du décor pour se défaire de ses ennemis, si possible en les démembrant. Tronçonneuse greffée au bras, batte cloutée, couteaux géants, pieux sous toutes ses formes, armoire éléctrique, poubelles enflammées, ventilos énormes, crochets de boucher, WC dégueulasses, train de la mort, pressoir maousse, j'en passe et des meilleurs. Sans parler des mises à mort à mains nues, que ce soit un arrachement du coeur façon "Kalima", une patate pulvérisant le crâne ou un dégagement de la colonne vertébrale à la Sub-Zero.

Vous l'aurez compris, MadWorld ne fait vraiment pas dans la dentelle et c'est pour ça qu'on l'aime. D'ailleurs, le déroulement du jeu n'est pas sans rappeler d'anciens titres d'arcade bourrins où l'on se contentait de marquer un maximum de points, seule façon d'évoluer dans un niveau. Chaque seuil atteint par un certain score débloque une nouvelle option. Cela commence par une arme, pour se poursuivre par l'un des fameux "Blood Bath Challenge", le dernier score à atteindre vous donnant lui accès au Boss de fin de niveau, toujours extravagant que ce soit par sa taille ou son look. Troll géant débile, Cow-Boy survolté, Pseudo-nazi à la Kroenen, et j'ai pas encore tout vu ! La folie destructrice submerge chaque instant, non sans sombrer volontairement dans un second degré très très grossier. Pour preuve ces "Blood Bath Challenge" tous présentés par une espèce de black pimp fada dont l'humour frappe bien en dessous de la ceinture. "Ce train va à plus de 200km/h, ce qui est ma vitesse de pointe au pieu !" proclame-t-il.

Balancer des mecs dans la Turbine d'un 747, les envoyer s'écraser à l'aide d'une batte sur une cible de fléchettes géante, leur enfoncer dans le gosier une boisson gazeuse secouée à bloc qui les propulsera sur des pieux acérés, tels sont les défis sanglants complètement barrés qui vous attendront. Si l'humour désamorce la plupart des situations et que son aspect comic-book le distance de la réalité (très chouettes onomatopées jaunes), MadWorld n'en reste pas moins l'un des jeux les plus violents auxquels j'ai joué et son interdiction aux moins de 18 ans n'est certainement pas usurpée.
Donc toi, jeune parent qui lit ces lignes et qui vient toujours te plaindre en fuyant tes responsabilités lorsque qu'il te faut un bouc émissaire pour justifier les âneries de ton rejeton, si jamais ton boutonneux d'ado joue à MadWorld en douce, fous-lui une trempe, tranche-lui les jambes et jette-le sous un putain d'train t'entends ?!?




En cadeau, la pub non-censurée !



Smart Ass

Kyoto, Himeiji, Osaka, Ostu et Tokyo...

du fabuleux destin de mortadelle et de l'histoire d'un pic-nic sous les sakuras en fleur, de geishas et d'un petit robot !















Mortadelle

Aces High

Documentaire sorti depuis quelques jours, Flight 666 retrace une tournée d'Iron Maiden. Un groupe où le chanteur est aussi le pilote de l'avion, un groupe de vieux rockers anglais avec l'accent, un groupe de légende, qui joue devant des stades et des salles pleines de fans old school ou jeunots. Un groupe pas comme les autres, qui n'a jamais changé. Un bout de l'histoire du rock.





Sonny

Rollin'n scratchin !

Beaucoup se demandent "mais ils ressemblent à quoi les Daft Punk ?". A ceux ci je répond : "Et Google tu connais connard ?".
Moi j'm'en fout parce que j'ai passé 4 jours à Tokyo avec eux (absolument je me la raconte à mort là !).
Bon sinon y a toujours La Fan Club.
C'était à Los Angeles, pour l'anniversaire de Pedro Winter (celui avec le tee shirt bleu). Thomas Bangalter vient faire un tour, prend un disque, et retourne la salle en passant "Rollin'n Scratchin", et en rappelant en même temps à la terre entière que Daft Punk c'est encore le meilleur groupe de pop du monde de tous les temps !
Mais c'est quand même marrant, faut toujours qu'il y est un suceur qui sert à rien derrière les dj's et qui tape dans ses mains comme pour dire "ouais moi aussi je fais la fête avec le Dj !"...




Thomas Bangalter - "Rollin' & Scratchin'"/"Signatune" (Bangalter edit) Live at Cinespace (Part 1) from la-underground on Vimeo.


Busy P. - "Raspberry Beret" Live at Cinespace (Part 2) from la-underground on Vimeo.

J.

vendredi 24 avril 2009

Y'a d'la monnaie à rendre!

Bon, voilà, avec le titre du post vous savez, parce que comme Billy, vous, vous savez quelque chose. Hollywood la maquerelle, aime bien de temps en temps ressortir ses vieilles gloires du placard pour les refoutre sur le trottoir. La nouvelle mode s'appelle le "reboot". Parfois réussi (Batman Begins), cette opération ne lorgne pas plus loin que le remplissage du tiroir-caisse. Plus subtil qu'un remake mais pas forcément plus ambitieux, l'opération joue sur la gloire de la franchise. Le réalisateur a pour mission de rendre actuel un univers poussiéreux (à savoir rajouter des iphones, des sms, de la synthèse en enlevant sang et gros mots). Mais dans le cas qui nous intéresse, va pas faloir se chier dessus. La Fox a demandé à Robert Rodriguez de rebooter Predator...oui, vous avez bien lu, le texan-mexicain a pour mission d'actualiser cette monstrueuse saga. La Fox, coupable d'avoir violé deux mythes du film de monstre que sont Alien et Predator remet le couvert. Rodriguez, ça rassure un peu, mais pas des masses finalement. Planète Terreur a certes fonctionné, mais on en attendait pas grand chose, et comme on dit, il est plus facile de caricaturer que d'inventer. Son film Grindhouse est parfait, dans l'univers qui est le sien. Là, j'ai envie de dire qu'on touche au firmament, à une oeuvre de cinéma définitive, au même titre que Le Parrain, M le Maudit ou les 400 coups et Bad Boys 2. Alors Bob on l'aime bien, mais son mauvais goût et sa flemme légendaire (pour un mec de son rang quand même), ça fait flipper. Vous me direz, bizarre, ça met un jeton sur le Terminator de McG et ça laisse pas de chance à Bob. Ok, mais les bandes-annonces de McG laissent croire que le McG minablissime des Drôles de Dames est mort. Si je fais le geek de base genre "touchez pas à mon Predator", c'est oui, un peu facile, mais c'est aussi de la prévention. Parce que franchement, soit on attend plus rien de ces opérations et on accepte que les franchises 80's seront massacrées les une après les autres, soit on se révolte (ce qui ne sert à rien, j'avoue).
Les rumeurs de la toile dévoilent ce pitch : "un groupe de mercenaires est attaqués par plusieurs Predator, le film s'appellerait Predators."
Voilà, bon courage Bob, mais sort toi les doigts, parce qu'on a souvent passé l'éponge, mais là, ça pourrait être l'erreur de trop. Le mec doit tourner Machette, Sin City 2 et Predators dans la foulée...

J'affiche une image de Predator 2, juste parce qu'elle est classe. Et si Bob pouvait faire au moins aussi bien.



Sonny

James Jarvis X Nike

Pas plus tard qu'hier mon voisin d'en face me disait mais qu'est-ce qu'il fout James Jarvis ?". Visiblement il avait du taf l'english...
Il nous livre un petit chef d'oeuvre d'animation, rarement vous aurez eu cette sensation de liberté sur un écran, poétique, absurde, James Jarvis quoi...
Pleure animateur en herbe.


Onwards from akqa on Vimeo.

J.

mercredi 22 avril 2009

Next Location Beyoncé !

J'ai toujours pensé que Londres c'est quand même mieux que n'importe quelle ville française, et ce même si une part de carrot cake coûte 10 livres dans le meilleur des cas. Eh ben c'est pas encore aujourd'hui que je vais changer d'avis.
Un petit buzz viral pour une marque de chewing gum qui a fait danser "la single dance" à 100 danseuses sur Picadilly Circus.
Ben ouais on est pas en France t'as vu !
ce morceau rend fou.




Beyoncé - Single Ladies from minas on Vimeo.

J.

mardi 21 avril 2009

I.N.C.R.O.Y.A.B.L.E

Un jour tu regardes une vidéo et tu te dis "mais merde comment ils ont fait ces cons", eh ben ce jour c'est aujourd'hui.
Cette vidéo tu vas pas comprendre, c'est promis.


Philips: Carousel from CCW - Lab on Vimeo.

J.

lundi 20 avril 2009

VINYL & CO. WORLDWIDE TRAILER !!!


VINYL & CO. WORLDWIDE TRAILER from jac & johan on Vimeo.

JAC & JOHAN

La Fan Club all star

Chose promise, chose due, le chef d'oeuvre de La Fan Club. Pas de bla bla bla, de l'action, du suspense, des armes, des dérapages en clio, des ganaches en bois, des featurings, du kung fu pourri, des chassés, des espions bidons, des tireurs d'élite à lunettes, des flics de L.A de Villeurbanne, de la violence gratuite, mais toujours pas de couilles.
Enjoy.


La fan club all star from Ouais gros on Vimeo.

J.

Reviser les basiques

Yokosoi,
une poignée de photos pour que vous croquiez un peu aussi les amis !
















Mortadelle

88 m/h

Nous étions au temps des places de ciné à 29 francs (à la Part-Dieu, certes), des laser-discs, des cassettes de bandes annonces achetées à la fnac (et qui servait ensuite à enregistrer du porno), des b.o introuvables. Canal + avait encore une émission ciné potable, nous attachions une certaine importance aux "étoiles dans Première". Nous étions jeunes. Et Première justement. Ce magazine que nous avons immédiatement arrêté de lire dès que nous fûmes moins tendres. Première se permit de parler du film suivant en ces termes "sombre merde". Preuve irréfutable que ce torchon n'y entrave que dalle en pop-culture et en référence. Pour eux Tarantino est un dieu (parce que la tendance), mais hormis la posture il n'y a aucune réflexion.
Avec Smart Ass, nous on s'en branle, Un Cri Dans L'Océan, on adore! Film hommage aux films de monstres des 50's (et oui, encore), Deep Rising (plus classe en VO quand même) est aussi le premier film de Stephen Sommers, futur réal de La Momie (cool), et de Van Helsing (pas cool).
Petit budget, grosse maîtrise pour son premier essai. Une bande de mercenaires aux sales gueules doit braquer un paquebot de luxe pour que l'armateur rentre dans ses frais en faisant jouer l'assurance. Ils sont conduit par un baroudeur moitié Jack Burton moitié Indy. Sur le paquebot, une ravissante pickpocket sévie, la bourgeoisie se régale...et un monstre tentaculaire géant surgit des abysses se sert des passagers comme repas. On a le droit à tous les poncifs. Les mercenaires (dont Djimoun Hounsou et Jason Fleyming) sont d'anciens militaires, ils sont sans règles, parlent fort et menacent tout le monde. Leur chef (Wes Studi), les dirige d'une main ferme. Le baroudeur des sept mers (Treat Williams!!!) a tout vu, tout vécu, ne paie pas de mine mais assure comme personne. Il finira avec la jolie voleuse (Famke Jansen), belle menteuse courageuse. Le propriétaire du bateau est un gros lâche qui ne pense qu'au pognon. Bla bla bla...

Vous aurez compris qu'on lorgne pas trop du côté de Usual Suspects hein? Mais dans le rythme, les références, les scènes chocs, les sfx, Deep Rising emporte tout sur son passage. Sommers arrive à condenser tous les éléments du film de monstre sans tomber du côté "je connais mais je maîtrise pas". Le monstre marin mutant est lui un véritable hommage aux mythiques créatures de Lovecraft et Jules Verne. L'Archéo-Otoya (puisque c'est son nom) ressemble à une pieuvre géante croisée à un Grand Ancien. Ses tentacules en synthèses (ou en latex), aspirent la chair de ses victimes. Bien dégueu, gore et super jouissif.

Finissant dans une explosion démente 100% maquette sans synthèse qui fit jouir Smart Ass comme jamais, Deep Rising fait parti de ces "petits films" où tout fonctionne. On sent que le réalisateur veut tout donner, qu'il déborde d'idées et de bonnes intentions.

Fan Club Approuved.

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Sonny

samedi 18 avril 2009

F.A.U.X débranche.

Le post précédant celui-ci me rappelle une histoire de rappeurs à new york. Un soir dans une boîte, Tru life croise Cam'ron, célèbre rimeur du dipset. Il se souvient que celui-ci l' avait plusieurs fois prit à parti à travers des morceaux, plutôt médiocres d'ailleurs. Sans discuter il s'est amené devant lui et lui décrocha une vieille patate dans ses dents, Cam'ron ramasse son grill et s'en va sur une civière.
Bien sûr il aurait pu répliquer encore une fois "tu m'a punché mais c'est moi qui rappe mieux, nanana... !" Non ça ne marche pas comme ça, et Cam'ron le savait.
Le mal était fait, tout New York et le rap game savait. Il était déjà trop tard.
En postant derrière moi, The hunter tente une dernière fois de masquer la vérité et de réécrire l'histoire (plus tard il dira que la colonisation Portugaise fut une bonne chose pour l'Afrique et l'amérique du sud, vous verrez...).
Mais là aussi le mal était fait, le chasseur était bel et bien tombé K.O reconnaissant en direct son erreur, comme j'ai pu reconnaître plus tard que les synonymes parfaits étaient rares, laissant quelques dents derrière lui et un peu de son égo.

Dead K.O 100-8 zoo.

Fin.




J.

Repreviously on lafanclub fm !!!

Souvenez vous.
Dans le dernier épisode de La Fan Club special Fincher, The hunter avait mis K.O sur le ring des punchlines J. bastard lui demontrant non sans suer que le fond politique de FIGHT CLUB n'était en aucun cas la par hasard et simplement pour illustrer une "comedie". J. avait d'ailleurs essayer de se sortir des cordes en rabaissant le débat à un vulgaire "c'est des synonymes tout ça..." et c'est là que THE HUNTER avait porter l'estocade finale, qui envoya définitivement J. au tapis pour ne jamais le voir se relever !
Mais THE HUNTER auréolé de sa ceinture de "world heavy weight champion" et de " wrestlemania XXVII" remettra son titre en jeu face à Snake eyes et a J. en doublette des ce dimanche au madison fanclub garden en direct de radio canut !
Ne manquez donc pas ce nouvel épisode de "La Fan Club special Fincher Vol.2", dimanche 22h, toujours sur radio canut (102.2 sur lyon et ses alentours) ou sur le net (pour la planète entière) !
Ça va encore envoyer du bois !

guerre sur terre et paix au crime !



l'équipe de lafanclub

Previously on la fan club...

Souvenez vous.
Dans le dernier épisode de La Fan Club special Fincher, The hunter était laissé K.O sur le ring des punchlines par J. "Fight club" était bien une comédie noire, et le hunter avait finit par se laisser surprendre par une ultime citation de Fincher en personne qui laissa notre chasseur inconscient et vaincu...
J., compétiteur dans l'âme, n'hésite pas dans ce nouvel épisode de dimanche à remettre sa ceinture en jeu contre Sonny et ses citations des Inrocks !
Ne manquez donc pas ce nouvel épisode de "La Fan Club special Fincher Vol.2", dimanche 22h, toujours sur radio canut (102.2 sur lyon et ses alentours) ou sur le net (pour la planète entière) !
Ça va encore envoyer du bois !

Paix sur terre et guerre au crime.





La fan club.