samedi 25 avril 2009

It's a mad, mad, mad, MADWORLD


Aussi étrange que cela puisse paraître, la dernière nouveauté acquise par Smart Ass n'est pas le fameux Resident Evil 5 dont on vous a tant parlé, mais le monochromatique MadWorld, complètement exclusif à la Wii. Grand bien m'en a pris vu que mon "grille-pain Microsoft" a justement pété une durite. "Ahahah" vais-je entendre résonner pendant longtemps dans la gorge deployée de Mortadelle...
Donc si vous avez échappé à la pub martelante du titre, featuring Jérôme Le Banner, sachez que MadWorld est l'ultime échappatoire pour ceux qui se plaignent du catalogue trop plan-plan et familial de la Wii (excepté le récent "House Of The Dead: Overkill", ou le plus ancien "No More Heroes" ). A la croisée de Running Man, de N.Y. 1997 et de Ken Le Survivant, Mad World vous plonge dans un univers pseudo-futuriste où la télé-réalité a atteint son paroxysme. Dans Varrigan City, ville ravagée et transformée en arène géante par une organisation peu scrupuleuse, vous incarnez Jack (juste Jack), l'un des nombreux participants d'un jeu télévisé morbide, le Death Watch. Guidé par votre sponsor sobrement nommé XIII, vous arpentez différents zones truffées de pièges aussi drôles que diaboliques dans l'unique but de déssouder tous ceux que se dresseront sur votre passage. Dans cet univers en noir et blanc (sûrement pas influencé par Sin City !), il ne tiendra qu'à vous d'y ajoutter un peu de couleur, à travers des combats surréalistes ne se finissant autrement que dans un bain de sang digne des plus beaux débordements gore de notre ami Kenshiro.

Face à des post-nuke punks sur-musculeux et autres zombies mayas, Jack, gaillard fort bien bâti, a à sa disposition tout une panoplie d'armes et d'éléments du décor pour se défaire de ses ennemis, si possible en les démembrant. Tronçonneuse greffée au bras, batte cloutée, couteaux géants, pieux sous toutes ses formes, armoire éléctrique, poubelles enflammées, ventilos énormes, crochets de boucher, WC dégueulasses, train de la mort, pressoir maousse, j'en passe et des meilleurs. Sans parler des mises à mort à mains nues, que ce soit un arrachement du coeur façon "Kalima", une patate pulvérisant le crâne ou un dégagement de la colonne vertébrale à la Sub-Zero.

Vous l'aurez compris, MadWorld ne fait vraiment pas dans la dentelle et c'est pour ça qu'on l'aime. D'ailleurs, le déroulement du jeu n'est pas sans rappeler d'anciens titres d'arcade bourrins où l'on se contentait de marquer un maximum de points, seule façon d'évoluer dans un niveau. Chaque seuil atteint par un certain score débloque une nouvelle option. Cela commence par une arme, pour se poursuivre par l'un des fameux "Blood Bath Challenge", le dernier score à atteindre vous donnant lui accès au Boss de fin de niveau, toujours extravagant que ce soit par sa taille ou son look. Troll géant débile, Cow-Boy survolté, Pseudo-nazi à la Kroenen, et j'ai pas encore tout vu ! La folie destructrice submerge chaque instant, non sans sombrer volontairement dans un second degré très très grossier. Pour preuve ces "Blood Bath Challenge" tous présentés par une espèce de black pimp fada dont l'humour frappe bien en dessous de la ceinture. "Ce train va à plus de 200km/h, ce qui est ma vitesse de pointe au pieu !" proclame-t-il.

Balancer des mecs dans la Turbine d'un 747, les envoyer s'écraser à l'aide d'une batte sur une cible de fléchettes géante, leur enfoncer dans le gosier une boisson gazeuse secouée à bloc qui les propulsera sur des pieux acérés, tels sont les défis sanglants complètement barrés qui vous attendront. Si l'humour désamorce la plupart des situations et que son aspect comic-book le distance de la réalité (très chouettes onomatopées jaunes), MadWorld n'en reste pas moins l'un des jeux les plus violents auxquels j'ai joué et son interdiction aux moins de 18 ans n'est certainement pas usurpée.
Donc toi, jeune parent qui lit ces lignes et qui vient toujours te plaindre en fuyant tes responsabilités lorsque qu'il te faut un bouc émissaire pour justifier les âneries de ton rejeton, si jamais ton boutonneux d'ado joue à MadWorld en douce, fous-lui une trempe, tranche-lui les jambes et jette-le sous un putain d'train t'entends ?!?




En cadeau, la pub non-censurée !



Smart Ass

5 commentaires:

shin mortadelle a dit…

je l'achète en rentrant (si j'ai encore de la tune) !

darkdavor a dit…

C'est le jeu qui va bien ça...

Anonyme a dit…

T'as la violence qui va avec.

J.

ettasoeur a dit…

ah ben si les parents avaient dû punir de la sorte toutes tes âneries, tu serais un homme-tronc à l'heure qu'il est (puis peut-être même un cavalier sans tête!)
tu écris vraiment bien mais ce jeu a l'air vraiment con!

Arnaud BETEND a dit…

Je me rappelle une époque où tu faisais des soirées chez toi, pour le plaisir de faire découvrir...
C'est moche de vieillir.