dimanche 16 mars 2008

(S)pain




J'aime le fantastique espagnol.
Tout particulièrement parce qu'il s'attache à developper la part émotionnelle et sensible des personnages, de l'intrigue et du fantastique en tant que genre. Il ne s'agit pas seulement de rajouter du gore ou de créer l'angoisse ou l'épouvante immédiate et gratuite.
L'Orphelinat ne déroge pas à la règle espagnol. Sa réussite tient selon moi à cette démarche émotionnelle qui englobe de nombreux aspects du film, à l'élégance de la mise en scène et sutout à son final, où le fantastique est une alternative au pessimisme et à l'echec, une réalité nouvelle. Très fort.
On pourrait seulement reprocher au scénario des emprunts/références trop évidents : L'Echine du Diable, Les Autres, La Secte Sans Nom...
Pour finir, j'ai envie de citer 2 détails qui m'ont plu de par leur simplicité et leur efficacité: le masque/déguisement d'un des personnages (cf la photo) et une partie de "1,2,3 soleil" en mode stress.
J'aime avoir peur au cinéma.


FatS

5 commentaires:

Anonyme a dit…

je sais pas pour le film mais ton titre est fort bien vu l'ami.

B XVI

Anonyme a dit…

Oui je vais y aller.

Cobra Commander.

Mazz a dit…

Même si on a l'impression que "le film d'enfants-fantômes espagnols" devient un genre à part entière en se répetant, je vais y aller quand même...

Voyez Abandonnée ceux qui l'ont pas vu !

Anonyme a dit…

Vu avec l'ami Christophe.
Rien à rajouter à ce que tu as dit. A voir.

"Peur ... tu auras peur".

Charcuterie du 7ème a dit…

ouaip, c'est un mélange très réussi entre St Ange et l'échine du Diable.
Plus stressant qu'effrayant mais du tout bon !