dimanche 29 juin 2008

A fond sur les essieux






A La Fan Club quand on se prend d'affection pour un truc on n'y va pas par 4 chemins, on en fait pas dans la dentelle, dentelle que nous préférons voir sur nos petites amies généralement. Il y a donc au sein de La Fan Club comme une vague Tony Scott qui est entrain de tout emporter sur son passage, et ce pour une raison que nous ne pouvons, bien malheureusement croyez nous, dévoiler ici.
Alors quand l'autre soir je redonne une chance à "Man on fire" je le fait dans les règles de l'art, son à fond et belle image sur le plasma ! 2h20 plus tard je me demande pourquoi je suis passé à côté de cette bombe au cinéma. Denzel est juste parfait, Tony nous emballe tout ça dans un spectacle de violence magistrale. Putain mais ou avais-je la tête ce jour-là ? Je vais mettre ça sur le compte du "j'avais pas envie de voir ça aujourd'hui"... Bizarre quand même.
Bref, une fois de plus ici, Tony Scott prouve bel et bien qu'il est un des meilleurs plasticiens du cinéma contemporain, un génie de l'image, un vrai défricheur de la pellicule, un inventeur ni plus ni moins. Ses films ne sont-ils pas d'ailleurs parmi les plus beaux et ceux qui bénéficie des plus belles directions artistiques qui soit ?
Si.
Bien sûr il n'a pas fait que du bon le Tony, et il a d'abord fallut se farcir des Top Gun et des jours de tonnerre avant d'arriver à ce qu'il fait aujourd'hui. Il a d'abord fallut rapporter beaucoup d'argent avant d'avoir les mains libres pour faire Domino, qui, dans son genre est à classer à côté de Fight Club. Domino oeuvre sans référence, sans limite, j'y reviendrai plus tard.
Alors voilà l'année prochaine ce sont les pirates du métro qui reviendront dans le déjà très attendu "The Taking of pelham 123" remake du film des années 70 de Joseph sargent que Scott tourne actuellement avec toujours Denzel, travolta, gandolfini, Turturro entre autre.
Mais l'important n'est pas tant dans ce métro qui arrivera en station l'année prochaine. Non, ce qui nous importe encore plus ce sont ces Warriors qui pointent leurs nez du côté de Los Angeles. Parce qu'il faut vraiment ne rien connaître à Scott pour ne pas voir l'habile tour de magie qu'est entrain de nous faire l'english.
Evidemment que ce Pelham 123 n'est que le laboratoire des Warriors qui vont suivre. Nul doute que Tony Scott expérimentera non pas l'image (ça c'est fait) mais la narration, le renouvellement d'un classique b des années 70 aujourd'hui.
Et ces Warriors alors ça va être quoi ?
On ne sait pas grand chose, mais le père Tony à déjà lâché quelques pistes.
En version originale de la bouche même du réalisateur :

"The opening of 'The Warriors' now begins on the Long Beach Bridge, and it's going to look like the L.A. marathon," Scott said of the script, which relocates the story of the titular gang attempting to get home to its turf after being mistakenly accused of murdering a rival gang leader. "You'll still get the same story, but we're reconstructing the family, reconstructing the characters, and I'm doing it in L.A. The original was in New York and everything went upwards; L.A. goes [length-wise]. And instead of 30 gang members, there's going to be 3,000 or 5,000."

"I sat with all the gang members and they said, 'If you can get this movie on, we'll do a treaty between all the warriors, all the different gangs,' " Scott said proudly. "It's very different from what the original is like. I love the original, but this is a very different tone and a very different feel. The encounters will be more like 'Kingdom of Heaven.' It will be the Warriors stacking up against 3,000 gang members.

"The story is so generic, it's like these guys are at point B and they need to get back to point A," Scott said of the similarities between the two films, which will virtually end after the title, concept and name of at least one major character. "It's contemporary; it's going to look like the L.A. riots, with fires burning after Cyrus gets shot at the beginning.

"Everything else that we're doing, what I'm bringing to it, it's a different movie," he added, saying that authentic tattoo-sporting gangbangers will replace fictional organizations like the Savage Huns and the pimpish Boppers. "It will be the Bloods, the Crips, the Vietnamese, the 18th Street [Gang], all the boys. It will be all the major gangs in Los Angeles, and we're going to try to get them to stand on the Long Beach Bridge."



Mais vous êtes fou ou quoi ?
Vous la voyez cette putain de scène d'ouverture ?
Je bande, je pleure, je sais plus, les deux à la fois je crois !

Dire que ce film est un des 5 métrages les plus attendus de ces prochaines années par La Fan Club est un euphémisme.
Et comme dis Optimus : "We're waiting, we're watching".

J

3 commentaires:

Charcuterie du 7ème a dit…

bah ouai, moi j'avais carrément aimé ce bon vieux man on fire.... enfin il est réabilité ! cool ;)

Anonyme a dit…

ben man on fire, je l'avais trouver bien mais il n'y avait rien dans ce film qui m'emballait plus que ça.
Denzel est tres bon dedans, mais il fait encore une fois du denzel.

une bonne réa, un bon acteur, un bon film...mais sans plus.

TRUE ROMANCE, DOMINO et REVENGE restent mes 3 tony scott préférés !!!

the hunter

Anonyme a dit…

mais MAN ON FIRE c'est une bombe, un concentré de violence frontale sans rival. Denzel est à son meilleur et Scott ouvre la voie! Un de mes chef-d'oeuvre à moi.


Snake Eyes