Die Hard, la saga. Chapitre 1 : n'être le fils de personne.

On part de la fin.
Comme pour se débarrasser d'un truc qu'on ne voudrait pas faire.
Parler de Die Hard 4 avant de disserter des autres, c'est comme aller au chiotte avant un bon repas : on fait de la place, on évacue, on chie quoi.
Tout le monde ici a subit cet opus au cinéma, ou presque. Je me souviens de ma réflexion en sortant de la salle : "comme prévu c'est de la merde". C'était effectivement sur le cahier des charges, ce film devait être fait d'excréments. Sur ce point Len Wiseman, ce misérable faiseur de bouses n'a pas déçu, il était au top niveau même. Rien ici n'est respecté. Rien de ce qui a fait les heures de gloire de Mc Clane ne se rappelle à nos bons souvenirs durant les trop longues minutes que dure ce putain de film. Déjà John n'a pas de Beretta (c'est fait Snake). Alors que les précédents films de la franchise nous installait une ambiance sous pression, ici, il n'en n'est rien et Bruce Willis est en roue libre, se rappelant visiblement vaguement de quoi était fait son personnage. Le tout est évidemment parasité par le cancer du cinéma d' action post 90's, j'ai nommé le sidekick ! Que ce soit la fille de Mc Clane ou son boulet, Justin Long, rien ne justifie leur présence. Que dire du soi disant méchant, grande force s'il en est des Die Hard, Timothy Olyphant en cyber terroriste ne terrorise rien du tout. Et oui Simon et Cie, eux avaient de la classe, un vrai impact sur l'environnement de notre flic préféré, là, rien. Nada.
Len Wiseman affirme qu'il a "respecté l'esprit Die hard" et a retrouvé son âme d'enfant de 15 ans sur le tournage. Effectivement c'est bien un enfant de 15 ans qui aurait pu réaliser cette offense, pour ce qui est d'avoir "respecté l'esprit Die hard", qu'on m'apporte un flingue, Beretta de préférence.
Et des avions de chasse qui attaquent Mc Clane, et des voitures en synthèses qui manquent de le tuer, et Maggie Q qui vient faire du karaté, et un yamakasi qui vient nous casser les burnes, et puis tout le reste.
Oh et puis merde rien que d'écrire çà, ça me rend dingue, alors j'arrête là, et je vous donne rendez-vous très vite pour parler de "Die Hard with vengeance", une putain de baffe dans nos gueules à l'époque.
Et Mc T qui revenait aux affaires.
On parlera de cinéma quoi.

Yippee-Ki-Yay motherfucker !

J.