jeudi 10 juillet 2008

A GRIND AT MY HOUSE : REVENGE / SUBURBAN MAYHEM


revenge de Tony Scott.

Réalisé en 1990 et Premier GRAND film de tony scott, après les succès public de TOP GUN et de berverly hills cop 2 et avant de retrouver tom pour jours de tonnerre.
Le film lorgne plus du coté de TRUE ROMANCE que de celui de MAN ON FIRE et c'est tres bien.
Le film commence par une virée en F16, TOP GUN oblige, et on aurait d'ailleurs tres bien vu maverik tenir le rôle de kevin costner.
Heureusement, c'est bien kevin qui tiens le rôle, et qui alors au sommet de son acting et bien avant ses roues libres égocentriques, nous livre içi une interpretation tout en introspection et en finesse.

Le pitch du film est simple, Michael cochran (kevin donc), un pilote d'avion, de f16 donc, prends sa retraite et se barre chez son pote millionnaire tiburon mendez ( anthony quinn) au Mexique, qui est un parrain version burrito, et tombe amoureux de sa très jeune et très sexy femme soumise et mariée de force ( très belle Madeleine Stowe) et là les ennuis commence.
Ben ouais tu piques pas la meuf de ton pote mafieux comme ça.
Pitch duquel des gars comme seagal ou norris aurait tirés un actionneur pourris, scott en tire une ode crue, naturelle, credible et à mille lieues des clichés et des chargeurs vidés au rythme de la peloche. Non ! on est pas dans un stand de tire franchevillois, mais plutot dans l'ambiance d'un no country for old men, et dans la contemplativité d'un mexique qui subjugue, qui effraie et qui enivre.
Sous un soleil de plomb et dans des paysages superbes, scott nous emmenes dans un western moderne, qui laisse la part belle au déploiement de l'intrigue et qui prends son temps pour decrire une situation vouée au drame et au passage à l'acte crédible et fin.
Tous les protagonistes sont géniaux, quinn est bluffant de véracité et même stowe que je trouve insipide est içi saisissante.

La revanche n'est pas là ou on l'attend et la complexité des sentiments est superbement maîtrisée, pas de manichéisme et pas de super heros, dans revenge tous ne sont que des hommes.
Agrémenté d'une gallerie de personnages attachant et hauts en couleurs, comme le vieux cow boy sur le retour ou les prestations de Sally Kirkland en rockeuse désabusée,on retrouve aussi quelques têtes bien connues comme John Leguizamo ou Miguel Ferrer.
Scott nous fais voyager dans un mexique ou la passion brûle tout pour faire de ces paysages des no man's land sentimentaux.
La toute fin manque un tout petit peu de souffle, mais le final sans concessions aucune ponctue l'aventure d'un point d'exclamation brutal.
Pour moi Revenge est un film majeur du gars que je classe juste à coté de domino et de true romance.
Une oeuvre méconnue injustement, a voir ou revoir très vite.
Il existe une version director's cut un peu punchy que la version originale, essayer de vous procurer cette dernière.


Suburban Mahyem de Paul Goldman.

Acheté totalement par hasard, attiré par une jaquette française fleurant bon le grindhouse je ne savais pas vraimment quoi attendre du premier film de Goldman.
Je connaissais son travail en tant que clippeur de INXS, KYLIE MINOGUE ou encore NICK CAVE and the bad seeds, et il faut dire que le gars maîtrise son sujet.



Le film est en deux parties.
La première nous entraîne dans un quartier (suburban...) résidentiel australien nommé golden grove, ou l'on y découvre katrina skinner ( Emily Barclay), 19 ans, une nympho-alcholo-manipulo-salope de haut vol, qui traumatise le quartier.
Mère indigne d'un petit nourrisson et amoureuse de son frere incarcéré pour meurtre ( il a découpé la tête d'un du caissier de la supérette qu'il braquait avec un katana !) elle décide de tuer son père qu'elle considère comme responsable de l'arrestation de son frère. OUf ! et ben elle en a des défauts cette bougresse !
Toute cette introduction est vraiment terrible, orchestrée comme un bon album hard rock, avec un montage adéquate et de bons personnage servis par une bande son arrangée par un membre des bad seeds et avec une flopée de groupes australiens du bled, donc en gros inconnus ici.



La deuxieme partie du film est quand à elle beaucoup plus classique tant sur le plan du montage que de l'ambiance, et si cela permet d'appréhender les enjeux de ce drame social et familial beaucoup mieux le film perds du coup tout son charme et la fin qui semblait devoir exploser tombe a plat et nous laisse cruellement sur notre faim.

On notera tout de même l'appartion d'un bon muscle car des famille et surtout la superbe interpretassion de la jeune Emily Barclay qui perdue dans se maelstrom cinématographique survole largement la forme et le fond.

Bref un film decevant car il y avait là tous les ingredients pour en faire un tres bon film...un peu comme au bout de la nuit en ce moment en salle.

THE GRINDHOUSE HUNTER

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