jeudi 10 juillet 2008

Destruction, gotham & justice




Dans un mois environ, le monde se divisera en deux catégories : ceux qui auront vu "The Dark Knight" au cinéma, et les autres.
Pour notre part, avec le snake, nous avons déjà commencé à se ranger du bon côté de la vie.
Petite écoute au creux de la nuit du score du chef d'oeuvre annoncé. Hans Zimmer et James Newton Howard se recollent au chevalier noir pour une suite magistrale. Ils accouchent au final d'un monument de sons. Une cathédrale tantôt folle, tantôt chevaleresque. Comment résister à ce premier morceau "Why so serious" de 9 minutes ? 9 minutes de sons malades d' infrabasses et de violons distordus, comme sorti d'un cerveau qui a perdu le chemin de la raison depuis trop longtemps, resté enfermé dans un asile malsain, des sons qui viennent d'un endroit d'où l'on ne revient jamais : la folie.
Puis viennent des musiques qui nous rappellent le premier opus, un cousin vengeur de "Molossus" nommé "like a dogs chasing cars" emporte tout sur son passage, peut-être le titre le plus épique que j'ai entendu de ma vie !
Des frissons, des larmes aux yeux, voilà bien longtemps qu'un disque ne m'avait procuré ces sensations.
Cette envie, non, ce besoin, d'écouter et réécouter dès le réveil cette épopée. Et recommencer le lendemain en prolongeant aussi longtemps que je le peux la magie, la nuit.
Jamais des musiques n'auront autant rendu hommage à un comics, à une mythologie contemporaine.
Si "The Dark Knight" s'annonce comme un chef d'oeuvre, il lui reste à le prouver dans les salles obscures, Zimmer et Howard ont pour leur part, eux, déjà livré bataille, et finalement remporté leur guerre du fond de leurs studios.
Un vrai chef d'oeuvre.

J. Agent of chaos.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est une très belle déclaration d'amour ça ... Qui je dois l'avouer me donne des frissons a mon tour ... Oui j'espère que The dark night sera ce chef d'œuvre annoncé et attendu ...
Caleb

Contra a dit…

Ben on va faire ça alors on va écouter le Score en boucle en patientant encore, et encore...