Voilà, The Shield, LA saga policière télévisée la plus intéressante depuis NYPD Blue vient de prendre fin (depuis quelques mois aux US et depuis hier pour moi). Depuis 2002, je n'arrête pas de saoûler le Fan Club avec ce spectacle dramatique qui se déroule dans les rues les plus dures de Los Angeles. Le quotidien du Bercail, commissariat pilote, avec ses flics intègres, ses suiveurs, ses arrivistes et ses pourris. Bon, je rentre pas dans les détails. Mais le travail apporté aux personnages est méticuleux et représente le principal atout d'une série réussi. On comprend les plus motivations les plus indéfendables, après s'être attaché à des ordures et des héros. Que ceux qui n'ont pas encore plongé dans les rues de Farmington se précipitent. Tout le bestiare du Hood et du polar haut de gamme vous attend, dans ce que James Ellroy doit certainement détesté (le jaloux de mauvaise foi), alors que c'est l'oeuvre la plus proche de ses romans.
Je suis triste. Comme quand des potes partent loin et que tu les reverras plus. C'est souvent l'effet que fait une série quand elle se termine. Tellement attaché aux personnages qu'ils finissent par faire un peu partie de ton quotidien.
Bravo Shawn Ryan pour cette oeuvre merveilleuse et complètement malade, bravo pour l'absence totale de concession. Pour le casting, bravo à tous, géniaux du débuts à la fin. Ils ont tous réussis à donner corps , souffle et âme à des gens torutrés et perdus. Pffff, on reverra pas ça avant longtemps.
Sonny Vendrell
2 commentaires:
J'arrive très vite mon pote, je fini cette merde et on en reparle !
encore une saison, plus qu'une saison... chouette et merde à la fois !
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