dimanche 2 septembre 2007

The hills have eyes.

Samedi soir, 2h du matin, impossible de dormir et cette envie de regarder un film que je n’ai jamais vu. Un dvd posé sur mon lecteur me fait de l’œil. C’est « The Hill ». 1965 Sydney Lumet signait un film résolument anti militariste, un film sur la désobéissance, sur l’absurdité des ordres crétins éxécutés bêtement. C’est tellement bien cadré qu’on se croirait chez Stanley. Symétrie et rectitude pour les militaires, décadrage et zoom rapide pour Sean Connery. OO7 trône tout en haut de ce film (cette colline), fièrement, décidé à ne plus obéir, décidé à définitivement quitter ses habits de militaires (ce que fera littéralement Ossie Davis un peu plus tard dans une scène hallucinante), juste après avoir refuser de mourir au front. Impossible de ne pas penser à Full Metal Jacket, la même imbécilité, le même mythe de Sisyphe finalement, la guerre comme bêtise, Stanley n’est encore pas très loin. 2 heures plus tard, The End apparaît brutalement, après une scène finale désespérante mais humaine après tout, sur mon écran. J’en aurai bien repris pour 1 h de cette maudite colline, ça fait tellement de bien de se sentir libre…



LJ.

1 commentaire:

FatS a dit…

hell !!!! ça fait envie...fait tourner !!
et belle affiche !