The Special One is gone

Une tronche à jouer une bonne salope dans un Scorsese, un talent de leader digne de Michael Corleone, une mauvaise fois en metal organique. Mais le foot a besoin de ces personnages, de gueules, de ces truands de cinéma qui enrichissent cet univers que TF1, Canal et ce tocard d'Alexandre Ruiz veulent nous vendre comme un truc sérieux sans arôme. Cet homme est sorti d'Old Trafford en faisant des doigts au publique. Ce mec a mis Domenech devant ses contradictions. Il a aussi fait comprendre à Wenger que les jeunes c'est bien, mais que les résultats c'est mieux. Il sait qu'il n'a pas perdu contre Liverpool, mais les Dieux du foot lui rendirent ce soir là sa monnaie. Son intelligence exceptionnelle n'aura pas toujours suffi à convaincre un mafieux russe qui pour le coup lui n'est pas digne de James Gray (même s'il ressemble à Tim Roth). Souvent, les surdoués ont un point faible, miroir de leur meilleur arme. Son arrogance fit sa légende et son palmarès, mais elle lui coûta aussi son poste. Il ne voulait pas de Cheva. L'ukrainien reste, le portugais part. Mais la tête plus qu'haute. Et avec 37,5 millions d'euros dans la poche, vous aurez compris qu'on va pas chialer pour lui. D'ailleurs, les larmes, José les provoque différement. Alors, maintenant, retrouve vite un poste, et retourne dans cette arène où on a tellement besoin de toi. Parce qu'après le départ de Lippi, la situation devient critique. Si le foot ne ressemble plus à du Leone, que va-t-on devenir?

So Long Cowboy







B XVI