28 POSTS LATER !!

Un double feature ratatouille + 28 weeks later et ça repart.
28 la suite donc, ça commence comme une gnôle yougoslave qui vous scotche à la chaise en sky verdâtre pourrie sur laquelle vos fesses bien serrées sont collées, ça vous prends la gorge, ça vous brûle el gosier et enfin ça vous tord les boyaux.
On se sent crasseux et sans face des les premieres minutes du film.
Puis un semblant de générique vous calme un peu, comme si on vous avait tendus un morceau de pain ou de viande séchée pour vous aider à avaler toute cette foutue gnôle et calmer cette sensation dans votre gorge.
Le dicton qui dit que le premier verre est toujours le plus dur a avaler est vrai aussi pour 28 weeks later; après on se laisse prendre au jeu, et ce bon vieil anglais de Carlyle n'y va pas avec le dos du goulot pour nous embarquer malgré lui dans cette beuverie infectée.
Entre survivor, film de genre sombre et quelques relens ethilyques d'AlienS, le film vous laisse une gueule de bois seche a se taper la tête contre les murs, car "plus la gnôle est bonne et plus sombre voit-on le monde" dit un dicton bosniaque de perrache.
Londres est encore plus fantômatique et encore plus desert, les scènes d'actions tres "les fils de l'homme" s'avale comme du petit lait, les infectés courent comme des derratés et l'avant derniere scène tres "blairwitch" chapotte le tout comme une belle mousse sur un demilitre de pisse carlsberg.
Alors danny bois-le, n'est pas aux manettes, mais c'est lui qui derriere le rade sert les godets et tiens la tôle, et si c'est Juan Carlos Fresnadillo déjà auteur du tres bon intacto qui vous amène tout ça a table, serrez lui la paluche et lacher un bon pourliche au garçon de salle, car il se fout réellement pas de votre gueule.
Le dernier plan en guise de dijo pour s'finir et on s'parle plus !
Alors pour finir faites comme les infectés : Foncez !

DA INFECTED HUNTER !