Le Vampire. La créature la plus fascinante du bestiaire de notre imaginaire collectif. La valeur de ce monstre se mesure aux différents sujets que les auteurs peuvent aborder par son biais . Un top 10 des meilleurs films de vampire.
30 jours de nuit, de david Slade. La brutalité, la sauvagerie, l'inéxorabilité de la faim absolue du Vampire. Un film sous-estimé, à la beauté plastique parfaite.
Vampire, vous avez-dit Vampire...? de Tom Holland. Sous les traits de la comédie teenage purement 80's, Fright Night (meilleur titre en V.O déjà) raconte une histoire pas drôle, certe référencée et pleine de clin d'oeil. Mais il suffit de s'attarder sur la mort du loup, les maquillages et le Vampire du titre, qui même s'il fait un peu hidalgo, fout bien les boules.
Cronos, de Guillermo Del Toro. J'aurai pu choisir Blade 2. Mais le thème est plus finement aborder ici, dans ce film lancinant, triste et hautement poétique. Del Toro ne s'efface jamais derrière le sujet, et commence à développer son univers.
Génération Perdue, de Joel Schumarer. Le Vampire ne vieillit pas. Quel meilleur postulat pour parler de la crise d'adolescence, tout en plongeant dans la Californie hédoniste des 80's, où les beach party et l'ombre de Jim Morrisson rappellent qu'être un Vampire, ça peut être cool.
Le Cauchemar de Dracula, de Terence Fisher. Fer de lance de la Hammer, le Dracula de Fisher revisite le livre de Bram Stocker façon pulp. Pas de grand discours, de la frousse à l'ancienne, des décors baroques et l'affrontement Lee/Cushing. Un classique.
Au frontières de l'aube, de Kathryn Bygelow. L'errance d'une horde de Vampire dans des bleds paumés des U.S. Beau film crépusculaire, hypnotique et sauvage. Une des premières relecture moderne du mythe.
Vampires, de John Carpenter. Le Vampire est une bête. L'antithèse du bien et de la Foi. Dieu envoi ses légions de chasseurs aux trousses de ces damnés. mais ne les a-t-il pas crée lui-même? Carpenter, comme d'habitude, joue sur plusieurs niveaux de lectures et transforme son (seul véritable) western en masquarade. Les bons sont les truands, et les brutes s'affrontent à mort.
Nosferatu, de Werner Herzog. Faire de Kinsky le Vampire ultime, à savoir Nosferatu, était la moindre des choses. L'acteur vampirise littéralement tous ses films, l'exercice est pour lui d'une simplicité évidente. Herzog ne réalise pas qu'un simple remake. Il dépouille le mythe, pour chercher les ténèbres dans les recoins de cette histoire d'une tristesse absolue. Sans oublier de faire très peur.
Dracula, de Francis Ford Coppola. L'adaptation de Stocker par Coppola est substantielle. L'Amour, le vraie, vécu par un damné, magistralement interprété par Gary Oldman, qui doit toute sa carrière à ce film. Coppola n'oublie pas le style, et envoie son Dracula dans la galaxie des films sur-stylisés, mais avec une conviction de roi. L'ambiance est d'une densité rare.
Le Bal des Vampires, de Roman Polansky. Burlesque et grave, le meilleur film de Polansky, très convaincant dans sa vision de Dracula. Polansky présente les vampires comme des bourgeois décadents, régnants sur le monde grâce à la peur qu'ils engendrent. Les légendes ne concernent que les gens assez fous pour les croire. Chef d'oeuvre.
Sonny
4 commentaires:
Quelques oublis importants selon moi : "Entretien avec un vampire", très critiqué mais que je trouve personnellement très original.
Et surtout, le tout récent Twil... euh non, "Morse", génialissime.
d'accord avec Geno, j'ajoute Blade 2 aussi et je te vire Lost Boys que tu n'as pas dû revoir depuis loooongtemps (parce qu'il pris un bon coup de vieux)
ben faites vos classement les geeks, ce sera mieux non? Alors, entretien avec un vampire gay ne passe pas les années, hormis Tom qui s'en tire toujours bien et la musique. Y'a rien d'original dans ce film. Morse, pas vu, Blade 2 j'explique pourquoi et Lost Boys, c'est du bon 80's moins con que ça en a l'air. Non mais j'te jure, les geeks c'est complètement taré! Mais que Dieu vous bénisse!!!
Sonny
"Entretien avec un vampire gay", je l'ai pas vu celui-là ... MDR
Par contre, j'ai bien vu "Gay Hokuto No Ken" avec the Fist Fucking of the North Star.
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