mardi 20 octobre 2009

Le mal qui nous ronge...

Chef d'oeuvre. Autant l'annoncer tout de suite.
Egocentrique, mégalo, imbu de sa personne, distant, Kanye West à déjà de (trop) nombreuses fois franchit la ligne rouge, en privé comme en publique. Mais Kanye West sait mieux que personne s'entourer. Déjà l'année dernière pour son flashing lights Spike Jonze était venu poser sa caméra au pied du rappeur. Cette fois-ci les deux artistes ont décidé de frapper un grand coup. D'abord annoncé sur itunes le 8 septembre, puis au Los Angeles Film Festival "We were once fairytale" atterrit finalement hier sur le net, comme ça par surprise. Humblement.
Que dire de l'objet ? Parfait, onirique, sur la corde, kanye West se livre comme il ne le refera peut-être jamais dans une composition hallucinante de son personnage publique. La célébrité ça ronge, ça bouffe, et puis on se perd.
Et si sa rédemption passait par ces 11 minutes ?
Spike Jonze pose tout simplement la meilleur video de ces 10 dernières années (la dernière fois c'était déjà lui avec Daft Punk !), et s'impose comme un réalisateur majeur, ce qu'il était déjà à mes yeux.
"We were once fairytale" vient mettre en image le meilleur morceau de son dernier album "See you in my nightmare" en duo avec Lil Wayne, mon titre de Kanye préféré, parfait je vous dis.
Inutile de se livrer à une analyse qui n'arriverait pas à la cheville de la vidéo, suffit juste de regarder...



A short film about Kanye West by Spike Jonze from greggina talumewo on Vimeo.


J.

2 commentaires:

THE HUNTER a dit…

Un pur clip je confirme.
Un génie derrière la caméra et un égocentrique pas si imbus de lui même, peut être même un acteur en devenir !!

Je ne nous souhaites à tous rien de plus qu'atteindre ce niveau !!

THE CHRIS MACANY ( la bouffe pour chien) HUNTER

Anonyme a dit…

c'est vraiment fascinant, c'est beau et tendu. Pas vu un clip aussi beau et intéressant depuis un bail. Chapeau. Par contre J, je pense pas que ce soit un acte rédempteur pour Kayne. Sa megalo va pas disparaitre du jour au lendemain.

Sonny