"Pablo enregistre tout, pour ta putain de mère..."
Finalement vu en salle avec le Leï, [REC] méritait bien le déplacement même si, vu son support -le faux-reportage- il vous fera le même effet bien au chaud chez vous mais, dans le noir et devant votre plasma (ou LCD) flambant neuf bien sûr. Autant réunir les conditions optimales quand on veut se faire plaisir.
"Et ben alors ?" me demandez-vous, "Grosse flippe ou pas ?"...
Ben oui quand même vous dirais-je. En réalité, il faut bien avouer que là où [REC] pêche un peu, c'est à cause de sa forme, mélange de sujets déjà existants. En gros ça reste du 28 jours/semaines plus tard simplifié shooté à la Blair Witch, avec sa propre justification des évènements par contre. Un petit cocktail de choses déjà existantes mais pas dénué de saveur pour autant. Enfin aucun problème vu que les réalisateurs s'en affranchissent complètement et qu'au final, leur film ne prétend pas être autre chose qu'un tour de grand huit, sous haute-pression. Après c'est à qui veut bouder son plaisir ou pas.
De plus, on sera forcé de reconnaître que [REC] devient malgré lui et de manière évidente une adaptation officieuse de jeu-vidéo, Resident Evil à la sauce FPS en l'occurence. Vision subjective du début à la fin, dégradation progressive et dramatique des évènements, confrontation régulière avec la menace inconnue, recherche/découverte d'objets-clés (clé justement, bande-audio), etc...
Même si le film fait une petite pose à un moment donné, histoire de nous détendre à travers les portraits des différents occupants de l'immeuble, un peu clichés mais tellement vrais, il ne s'embarrasse d'aucun superflu et se conclu en 75 minutes montre en main. Mais comme je le disais plus haut, vous pourrez tout autant l'apprécier chez vous comme un bon petit reportage virant au cauchemar...
"L'ère de Raoh"
Hokuto No Ken sur grand écran, en voilà une qu'on attendait pas ! La raison de cette sortie en salles d'un manga pur geek de notre enfance est sûrement lié à l'immense communauté que nous sommes à toujours idolâtrer l'héritier de la Grande Ourse. En tout cas, on verra bien le nombre d'entrées d'ici quelques semaines.
Dans l'immédiat, la critique de ce long-métrage animé ne peut être que succinte vu qu'il s'agit en fait d'une trilogie dont nous attendons les deux opus suivants. On ne peut nier malgré tout une petite déception en raison du faible nombre de combats et de la violence allégée. Alors bien sûr le métrage est ambitieux, l'histoire et les motivations des personnages tirent assurément cette mythologie vieille de vingt ans vers le haut mais il ne faut tout de même pas oublier que si on regardait Ken le Survivant à la base, c'était pour voir des punks post-nuke mals fringués se faire détruire de façon ultra-gore par un héros aussi charismatique que figé. Ceci étant dit, ne condamnons pas tout de suite le film et disons qu'il constitue surtout une introduction racée et passionnante à la suite des évènements, que nous espérons explosive ! Les trois films constitueront donc un "remake" de l'aventure initiale de Ken avec pour chacun d'entre eux le point de vue d'un personnage différent. Raoh était donc la figure centrale du premier film, puis viendront Toki et Kenshiro (le meilleur pour la fin ?). Il faut bien avouer qu'ayant toujours considéré Raoh comme un gros con de grand frère, je dois bien avouer qu'il prend une dimension toute différente et autrement plus ambiguë dans cette nouvelle version. C'est en tout cas hallucinant de constater à quel point Ken est une figure mythique au Japon et de quelles façons ses aventures sont sans cesse renouvelées et réadaptées. On ne s'en plaindra pas ! Ceux qui sont allés au terroir vous confirmerons que Ken fait figure de premier ministre vu la taille des affiches et drapeaux lui étant consacrés.
Alors on croise les doigts pour la suite (déjà diponible vous savez où pour les plus impatients) et je renvoie les plus curieux en manque de violence aux trois OAV nommés SHIN HOKUTO NO KEN (2003) qui valent vraiment le détour. Histoire originale et adulte, personnages hauts en couleur, dessins et animation moderne somptueux et violence extrême full-frontal parfois très choquante. Le vrai KEN pour adultes est né, alors jettez vous dessus sans discuter !
Le nouveau Kenshiro dans les OAV SHIN HOKUTO NO KEN
Après la patate de forain...
Fini la censure !
Smart Ass
7 commentaires:
Mais les images des oav là.. j'en veux !
J.
et une bonne faute d'orthographe pour smart ass, une! la latche. Sinon mais oui comment, Ken il glande pas à Montélimar. Il fracasse du punk en cuir, c'est ça son job.
Snake Eyes
"une" faute, tu dis, snake eyes? t'es un serpent un peu miro, alors! cela dit, ne contestons pas le talent de critique et le style fluide et limpide de ju, please, car il a été à bonne école...
Ouaaaaais je crache le morceau d'accord, on vient de checker avec Diane et on était à 6 ou 7 facile !!!
Désolé chers amis maintenant c'est corrigé...
juste pour faire ma chieuse, on dit "évAInement" mais on écrit "événement" avec deux accenzaigus; c'est pas logique mais c'est la laïfe. Sinon, quand tu as fini de comater, soit à partir de 16 heures, tu peux laisser un p'tit comm' sur mon blog, ça fait toujours plaisir et ça resserre les liens familiaux!
"Style fluide et Limpide", ah oui c'est tout mazz ça...
J.
le Hokuto du stylo le Mazz.
Snake Eyes
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