Problem Child

Mes disques les plus rock'n'roll.



Rock around the clock, de Bill Haley, parce que petit je swinguais dessus avec mes parents, et aussi un peu parce que c'est le premier à avoir fait ça. Du rock.



Master of Puppets, de Metallica. Peut-être le disque qui fit passer le "dur" dans un autre monde. Les 4 de la Bay offrir en 86 une noblesse éternelle à leur Metal surpuissant et pourtant émouvant. Le rock'n'roll moderne doit beaucoup à ce disque unique. Maintenant Ulrich compte le fric et Hetfield déprime en chantant le blues. Les codes sont respectés. Metal up your ass!





Appetite for destruction, de Guns'n'Roses, parce que cet album est le dernier souffle du rock californien originel. Et pour toutes les promesses non tenues d' Axl, Slash, Izzy et Duff.




rocket to Russia des Ramones. Tant pis si le groupe de punk américain le plus authentique est devenu un T-Shirt H&M. Tant pis si des millions de personnes trouvent que les Ramones c'est cool sans les avoir jamais écouté. Les Ramones c'est trois accords, la rage, la picole et tout ce qui fait que New-York reste indépendante.




Goo, de Sonic Youth. Pour la pochette, le son, les textes et parce que toute une génération de kids en anorak et converse ne s'en remettront jamais.




The Stooges, éponyme. Parce que les début de l'iguane, Ron Ashton et 1969, le son qui dégueulassait les amplis et inventa le grunge 30 ans avant. Et parce que j' aurais tellement voulu être ton chien.




Hang up your tambourine & go!, d' Elvis Presley. Parce que même si je suis pas fan du King, on peut lui accorder qu'il a été le premier à faire tourner la planète à l'envers avec son premier album. Et aussi parce qu' Elvis il est cool.




Led Zeppelin 3. Parce qu' Immigrant Song, parce que les 4 anglais sont au sommet de leur formes sur ce disques. Parce que Page et ses Gibson à réaction et Plant pour son blues. Putain de disques assis sur tout le reste au moment de sa sortie. Et parce que Since i've been lovin' you. Encore une fois un disque en avance de 30 ans.




Beggars Banquet, des Rolling Stones. Pendant que les Beatles et les Beach Boys s'affrontaient à coup de pop psyché, les Stones retournaient aux élémentaires et digéraient tout le LSD du Monde pour accoucher de ça. Un truc complètement dingue, qui réussi à revisiter la musique américaine d'avant et d'après, et qui envoie au rock son message le plus symbolique : avoir de la sympathie pour le diable. Le Vatican apprécia beuacoup.




High Voltage et Dirty deeds done dirt cheap, d' AC/DC. Parce que Live Wire, The Jack, TNT, It's a long way..., Dirty deeds..., problem child. Et tout le reste. Parce que mon frère, Bon Scott, Angus et sa SG, parce que mon enfance au son du groupe le plus rock'n'roll du Monde. Celui qui n'a jamais dévier, qui n'a jamais vendu son âme. Presque 40 ans que ça dure, que la recette ne change pas. Mais comment ont-ils fait? Ils prophétisèrent que le chemin pour le sommet serait long. Ils l'ont atteint. Et n'en redescendront jamais.










B XVI