jeudi 5 août 2010

On va bien se marrer ? Non pas là non...

Ben vu qu'on est dans la merde, la vraie, pourquoi ne pas continuer à patauger dedans en y sautant à pieds joints ? C'est vrai ça, on tarie pas d'éloges sur le nouveau Nolan, le dernier Pixar, le Abrams en devenir...
Il a raison J, faut aussi donner leur (non-)chance à toutes ces futures bobines dotées d'un chromosome double Y !
On en vient donc à notre vieux pote Paul Wes Anderson, capable du meilleur (Event Horizon, Mortal Kombat, si si !) comme du moyen (Soldier, Death Race).
Et capable bien entendu de ce sur quoi nous allons nous attarder, le pire.
Au fil des années, celui qui nous faisait honnêtement passer de bons moments en adaptant les aventures de Liu Kang et Cie a commencé à sérieusement faire douter de lui. Auto-proclamé geek et fan inconditionnel de pop-culture (ce qui au fond de lui est sûrement le cas), Paul W. Anderson s'est rapidement fait violé au sein d'un système qui, on le sait bien peut changer en or ou broyer tout ce qu'il touche. Ce qui est surprenant avec le bonhomme c'est sa capacité à porter (efficacement à priori) plusieurs casquettes sur un même projet. Très souvent scénariste et producteur de ses propres films, on le retrouve toujours à ces postes sur les séquelles lorsqu'elles sont déléguées à de jeunes padawans. Il était ainsi responsable des scripts des Resident Evil 2 & 3, tirant toujours la franchise vers le bas, produit l'adaptation de Castlevania qu'il ne réalise plus pour se concentrer sur son prochain film, Les 3 Mousquetaires !
Comme il n'est pas "l'auteur" de ce dernier "truc" peut-être allons-nous constater une nouvelle attitude de Paul étant donné qu'il n'en est pas moins un artisan doué ayant fait preuve de quelques (rares) fulgurances. Rappelons-nous douloureusement le naufrage de ce qui aurait pu (et aurait dû !) être un chef-d'oeuvre de série B SF, Aliens VS Predator, très vite dépassé dans sa nullité par sa suite et paraît-il le récent reboot de Rodriguo. D'ailleurs j'ai décidé que je l'appellerais comme ça lui maintenant quand ce sera pour en dire du mal.
Toute cette petite analyse du travail d'Anderson nous amène donc à la conclusion qu'il est lui aussi à l'image d'Uwe Boll une énigme. Pourquoi un type pouvant faire main basse sur des projets aussi fun, et à priori avec un réel enthousiasme torche-t-il autant le boulot ? Est-il juste un tocard se satisfaisant de si médiocre ? Est-il sous l'emprise d'une force démoniaque lui bousillant son boulot ? Est-il une pute ?
Quand je l'entends dire: "pour ce nouveau Resident Evil, on a décidé de faire table rase du passé, de respecter plus les goûts des fans et de repartir sur de bonnes bases".


Ah bon ? Ben qu'est-ce qu'elle fout encore là Alice ? A nous péter les couilles avec deux guns pour shooter des zombies au ralenti de façon périmée ! Paul disait également: "j'ai été très impressionné par le dernier jeu de la série se déroulant en Afrique. Je m'en suis inspiré en en utilisant certaines créatures et en replacant le grand méchant de la saga, Albert Wesker, au centre de l'histoire...".
Ahahah, je comprends alors pourquoi le terrifiant bourreau géant africain se retrouve dans un décor de laboratoire high-tech, évacuant ainsi tout l'impact visuel et tribal qu'il pouvait avoir dans le jeu, lorsqu'il se joignait à une foule hystérique pour me faire la peau, trainant sa massue géante dans le sang et la poussière. Récupération, recyclage, opportunisme... Ca en devient presque drôle de se faire pisser dessus tellement c'est maladroit. Et comme si ça ne suffisait pas, la 3D trouve son chemin une fois de plus, et épingle définitivement le film sur le mur du formatage sans âme. Ironique pour un film de zombies...
Vous l'aurez bien compris, ça sent le sapin, le renfermé et tout ce que vous voulez d'autre de pas ragoûtant. Peut-être qu'il n'y a pas d'énigme qui tienne en fait, et que Paul est devenu ce qu'on appelle dans le jargon un "Yes Man". Tout est dans l'appellation. Vous avez vu sa tête en haut ? Un gars comme ça ne peut que se faire douloureusement souiller à Hollywood, ça se voit bien qu'il a pas les épaules la pauvre. De toutes façons la franchise Resident Evil a toujours rapporté des ronds, alors inutile de pleurer. Comme il fait le boulot correctement sans trop l'ouvrir, les studios engrange un nouveau futur étron bien calibré pour la jeunesse d'aujourd'hui, au cerveau si peu exigeant et facilement contrôlable.
Mais si une oeuvre comme Inception cartonne autant, même auprès des esprits les plus cartésiens, on peut donc toujours garder espoir. Mais nous faites pas dire ce qu'on n'a pas dit ! Et là je parle au nom des tous mes comparses de la Fan-Club:
On se la raconte pas du genre on veut des films intelligents parce qu'on est de la haute t'entends ?!? Vous nous connaissez depuis le temps. On veut aussi des monstres, des explosions, du bruit et de la fureur, des flingues et des zombies, des vieilles ganaches et des répliques qui fouettent. Mais tout ça fait honnêtement, sans cynisme ni foutage de gueule. Comme ils savaient si bien le faire (et allez c'est la même rengaine) dans les 80's, ces si glorieuses 80's ! Alors on attend très impatiemment Sylvestre et ses "outils qu'on peut jeter après usage", et dans une autre catégorie le Piranha 3D du copain Aja, avec une vraie 3D qui tache cette fois-ci !
Mais avant de se quitter, faîtes-vous mal avec la bande-annonce de Resident Evil: Afterlife 3D ! En 3D ET 3D Imax t'entends ?!?



Leur 3D touche nos pénis !!!

Smart Ass

2 commentaires:

Anonyme a dit…

tout ça c est de la merde et je le dirai même quand je serai mort !

j.

Anonyme a dit…

abyssalement nul.

Sonny