mardi 24 août 2010

Latin Poster

L'art de l'affiche de cinéma est en train de crever, comme trop de chose du siècle dernier finalement. Les cinémas crachent sur des écrans LCD de minuscules reproductions d'affiches torchées à l'arrache où le seul projet est de vendre les acteurs et les phrases du genre "par le réalisateur de Rush Hour" (c'est toujours Ratner qui ramasse, mais bon, dans le doute hein...). Souvenez vous, les grandes affiches d'Octobre Rouge ou de Pulp Fiction, d'Indiana Jones et la dernière croisade ou Rambo III. Des visuels qui proposaient du rêve, et surtout, même s'ils elles savaient aussi survendre le produit (l'affiche de Cobra?), provenaient d'un véritable travail (parfois presque artisanal). Lorsqu'on se pointait devant le cinéma, ça propulsait immédiatement dans le truc.

On respecte même plus ça. Aux US, de nombreux cinémas continus d'exhiber de grands posters, sans parler de campagnes de presses démentes à coup de recouvrements de buildings. Pour la création, certains pays produisent leurs propres affiches, souvent pour coller au marché et parler au public.

Mais Mr Struzan n'est pas mort et certaines affiches contemporaines sont quand même réussies. Parce que l'affiche d'un film c'est sacré bordel! Pour The Expendables, les mexicains l'ont bien compris.



Sonny

1 commentaire:

darkdavor a dit…

Pour le coup, cette affiche ne survend rien du tout. C'est un résumé parfait de ce film qui m'a procuré un pied total !