lundi 30 août 2010
dimanche 29 août 2010
Cool guys
Un groupe de vainqueurs, une équipe assez improbable, nous raconte que les mecs cool ne se retournent pas quand ça explose. Ils ont raison.
Sonny
Sonny
vendredi 27 août 2010
Le cygne noir
J'attendais avec une extrême impatience le nouveau film de Darren Aranofsky, mais maintenant que j'ai vu la bande annonce, il me faut le voir maintenant !
Nous attendions un superbe thriller dans le milieu de la danse classique, nous voilà avec un thriller fantastique lorgnant vers Cronenberg et Lynch...
C'est beau, fort et ce dernier plan qui renverse tout !
Black Swan - Trailer / Bande-Annonce [VO|HD]
envoyé par Lyricis. - Court métrage, documentaire et bande annonce.
J.
Nous attendions un superbe thriller dans le milieu de la danse classique, nous voilà avec un thriller fantastique lorgnant vers Cronenberg et Lynch...
C'est beau, fort et ce dernier plan qui renverse tout !
Black Swan - Trailer / Bande-Annonce [VO|HD]
envoyé par Lyricis. - Court métrage, documentaire et bande annonce.
J.
mercredi 25 août 2010
les XXX Men
Aux Stades, les choses changent, on ose la parodie dans le X et ça c'est très marrant.
Donc juste pour le fun (ouai parce que tout le monde sait que nous ne sommes pas du tout dans ce genre d'ambiance ici) et surtout parce que voir le chibre d'Heathcliff Huxtable c'est pas forcément bon pour le mojo ;)
Sinon le prochain film sera une parodie de Superman et d'autre héros arriveront.
Mrtdll
RIP Satoshi...
mardi 24 août 2010
Ride
Régalez vous les yeux. Dans la lignée de Spike Jonze pour Lakai, c'est Coca qui met le paquet et débauche Steve Berra et la crème des skateurs mexicains (encore des Expendables) pour cette video complètement dingue.
Sonny
Danger Zone
Je parle de Tony Scott, j'offre donc une petite douceur. Nuque longue, Ray Ban, air triste mais cool et tous tes soucis partent aux chiottes. C'est ça les 80's!
Sonny
Lethal Weapon
Le clip officiel du premier épisode des "Arme Fatale". Le morceau n'est pas connu, parce qu'il faut rester pendant le générique. Ce que je fais à chaque visionnage, évidement. Le groupe Honeymoon suite (quel nom à chier) est canadien et le morceau s'appelle, Lethal Weapon.
Sonny
Locomotive
Ben merde, je sais plus quoi penser là. Moi, ardent défenseur de Tony Scott devant l'éternel, biberonné depuis tout jeune à sa caméra chatoyante, ses filtres oranges et ses histoires viriles. Moi, le fan hardcore de Denzel, acteur monolythique surpuissant. Leur prochaine collaboration (la 5°) parle d'un train gavé jusqu'à la gueule de produits chimiques. Bon, le piment c'est que le dit train est foutu et qu'il est inarrêtable. Au milieu de tout ça c'est parti pour le rapport vieux briscard/jeune loup, entre deux scènes d'action burnées et visuellement folles comme Tony les aime. Oui, je suis pour, au fond de moi, mais aussi contre. Pourquoi nous refaire Speed alors qu'il y a certainement des dizaines de scénarii plus intéressant (au moins 1) qui attendent dans les tiroirs de Scott Free. On dirait que Tony attend tous les 5 films pour se permettre une récréation (True Romance, Domino). Aller merde quoi Tony, t'as autre chose dans le ventre que cette histoire de loco?
Tout en sachant que j'irai quoi qu'il arrive, parce que l'Empire State Building lancé à toute blinde sur des rails, ça fait quand même rêver.
Sonny
Latin Poster
L'art de l'affiche de cinéma est en train de crever, comme trop de chose du siècle dernier finalement. Les cinémas crachent sur des écrans LCD de minuscules reproductions d'affiches torchées à l'arrache où le seul projet est de vendre les acteurs et les phrases du genre "par le réalisateur de Rush Hour" (c'est toujours Ratner qui ramasse, mais bon, dans le doute hein...). Souvenez vous, les grandes affiches d'Octobre Rouge ou de Pulp Fiction, d'Indiana Jones et la dernière croisade ou Rambo III. Des visuels qui proposaient du rêve, et surtout, même s'ils elles savaient aussi survendre le produit (l'affiche de Cobra?), provenaient d'un véritable travail (parfois presque artisanal). Lorsqu'on se pointait devant le cinéma, ça propulsait immédiatement dans le truc.
On respecte même plus ça. Aux US, de nombreux cinémas continus d'exhiber de grands posters, sans parler de campagnes de presses démentes à coup de recouvrements de buildings. Pour la création, certains pays produisent leurs propres affiches, souvent pour coller au marché et parler au public.
Mais Mr Struzan n'est pas mort et certaines affiches contemporaines sont quand même réussies. Parce que l'affiche d'un film c'est sacré bordel! Pour The Expendables, les mexicains l'ont bien compris.
Sonny
lundi 23 août 2010
C'est la Fett chez Adidas.
Happy Birthday DC !
75 ans que "National Allied Publications" a vu le jour et avant de faire dans le Super héros, on se la jouait "détective" façon Dick Tracy chez DC parce que c'est ce qui marchait à l'époque, leur spécialité étaient les "one shot", pas de personnage récurent. Mais en 1938, les choses changent avec l'arrivée d'Action Comics #1 et de ce Super-homme qui changera la donne.
Alors pourquoi fêter cet anniversaire plus que les autres, c'est vrai que pour les 70 ans, on a fait profil bas chez DC de peur de passer pour des "vieux cons". Et oui, papy Wayne et Grand'pa Kent ne sont plus tout jeunes et on voulait éviter que ça se sache. Mais entre temps, y-a eu le Dark Knight et les Watchmen et tout à changé, on veut clamer haut et fort qu'on est là, qu'on est beau et sévèrement burné !
Du coup, Paul Levitz, président et Rédacteur en chef de chez DC pendant plus de 10 ans a bossé avec Taschen (qui rappelons-le a commencé comme Comic Shop a Cologne) pour nous sortir presque 10Kg de bonheur, 720 pages, un truc énorme ! Ca c'est bien, mais c'est pas finit parce qu'on va avoir droit a pas mal d'autres surprises pendant l'année.
D'abord il y a eu Colette qui a sorti une collection ultra limité (tout est parti en quelques jours), en ce moment c'est Celio qui nous sort des t-shirts "golden, silver et modern age" et on nous promet d'autres trucs à suivre.
Donc, stay tuned les amis, ils arrivent !
Mrtdll
vendredi 20 août 2010
vendredi 13 août 2010
Sacrifiables
Quoi? Mais t'es fou, j'entends de ci de là que le prochain film de Sly va être une grosse merde façon 80's! Qu'attendre de ce film sinon le chant du cygne d'une époque par ses principaux acteurs? Last Action Hero est venu trop tôt, et peut-être que mon principal regret restera que McTiernan ne soit pas aux commandes de ce baroud d'honneur. Car de tous les réalisateurs burnés des années 80, il restera comme le plus doué, et de très très loin.
Alors à tous les cyniques, usurpateurs, conspirateurs écoutez bien : ce film sera ce qu'il a toujours promis d'être. Un adieu aux armes façon Horde Sauvage, mais là c'est pas le western qu'on enterre. C'est notre enfance. Et quelque part c'est moche, parce que à la fin les "Expendables", c'est nous.
Sonny
jeudi 12 août 2010
Inspired by TRUE EVENTS
Le nouveau Tony arrive à fond dans les virages comme on dit, sauf que là ça peut dérailler à tout moment ! Je parle du train dans le film bien entendu mais aussi du film lui-même. Comprenez par là: cette espèce de PELHAM 2 ne sent-il pas un peu le réchauffé ? En même temps j'ai l'ai pas vu le précédent avec Travolta mais là bon, ça fait deux films d'ambiance ferroviaire non ? Ou peut-être que la nouvelle passion de Tony c'est les trains qui sont UNSTOPPABLE car tel est le titre du film !
Côté casting Denzel ressigne, Chris Pine (le jeune capitaine Kirk) débarque, Rosario Dawson et Kevin Dunn s'invitent pour balancer les phrases clés réservées aux seconds couteaux du genre: "Ce n'est pas un train ! C'est un missile de la taille du Chrysler Building !". Ca c'est l'esprit mon garçon.
Enfin bref, de toute façon quand y a un Scott à la barre on sait que ça tient la route, que c'est bien troussé, bien mené, et que d'ici la fin de la dernière bobine on aura pas mal d'explosions et de tôles froissées dans le plus pur style artisanal qu'on leur connait bien. Alors le trailer est là, je vous laisse juger par vous même et constater que c'est pas parce qu'un train ça file tout droit que ça doit pas tout niquer !
Smart Ass
No easy way out !
Sûrement le plus grand morceau de tous les temps.
Rocky IV Robert Tepper No Easy Way Out
envoyé par MICK06. - Regardez plus de clips, en HD !
J.
Rocky IV Robert Tepper No Easy Way Out
envoyé par MICK06. - Regardez plus de clips, en HD !
J.
mardi 10 août 2010
"Des têtes nucléaires...".
Vous êtes-vous déjà retrouvé à devoir expliquer à quelqu'un pourquoi les V.F des années 80 étaient supérieures aux V.O de la même époque ?
Cette étrange expérience, je l'ai vécu il y a quelques jours.
Je ne cesse de répéter à mon frère de 18 ans qu'il faut ABSOLUMENT regarder les films en version originale. Oui mais voilà, lorsqu'il s'apprête à regarder "Tango & Cash" et que vous lui ordonnez de le regarder avec les voix françaises, là, c'est le point d'interrogation...
"Mais pourquoi ? T'arrêtes pas de me dire que c'est TOUJOURS mieux en V.O !".
"Ouais ok, mais là tu vois, les années 80 c'est pas pareil, blablabli blablabla...".
Problème quasiment insoluble, surtout quand vous vous adressez à quelqu'un qui regarde beaucoup de films mais ne va pas chercher au-delà. Evidemment j'explique qu'à l'époque on avait peur de rien, que les insultes et gros mots roulaient à fond dans les virages, qu'on fumait quand on en avait envie, et surtout n'importe où.
"Tango & Cash" est un bon exemple mais à mes yeux il n'est pas le meilleur, on pense aussi à "Predator", "L'arme fatale" et "Piège de cristal" dans une moindre mesure, "Demolition Man" évidemment, mais celui qui dans ma mémoire dépasse toutes les limites c'est "Double détente". Toujours avec Schwarzie hein. On ne compte plus le nombre d'insultes proférées dans ce film. Gloire aux traducteurs. Des traducteurs ? Des auteurs oui ! Nous avons vu presque tous ces films en V.O, et force est de constater que ça n'atteint que très rarement la qualité de la V.F. Les tournures de phrases sont toutes à la fois grossières et subtiles, parfois vulgaires, mais on reste toujours dans le ton, et généralement les "enculé" et autres "fils de pûtes" trouvaient refuge dans un commissariat crasseux de Los Angeles ou New York (exception pour celui de Beverly Hills, mais là le flic qui ramène ses jurons vient de Chicago).
Et les voix dans tout ça ?
Les deux plus emblématiques pour moi resteront sans aucun doute celles de Bruce Willis et Sylvester Stallone (mention spéciale pour Mel Gibson, et donc de Niro, quand même). Respectivement doublés par (le génial) Patrick Poivet, Bruce Willis n'existe pas sans lui. Subtile et rieur avec ce petit sourire en coin qu'on entend à chaque fois qu'il donne sa voix à Willis, Patrick Poivet a définitivement marqué de son empreinte l'acteur américain en France. Qui aujourd'hui pourrait passer derrière lui ? PERSONNE.
Pour Stallone, c'est assez drôle. Généralement doublé par Alain Dorval, il a aussi eu les honneurs de Richard Darbois et Michel Vigné ! Essayez donc de faire la différence de voix entre "Demolition man", "Rocky" et "Haute sécurité". C'est précisément là que l'on se rend compte que tous ces "doubleurs" sont avant tout des acteurs. Ils ont su cerner les personnages et au-delà de ça, dessiner et participer à la construction de ces stars des années 80, qui encore aujourd'hui leur doivent beaucoup.
Mais alors que s'est-il passé après ?
Pourquoi d'aussi mauvaises V.F aujourd'hui ?
Les voix et les dialogues ont suivi la courbe du cinéma et se sont faites plus sérieuses, et puis certainement que les auteurs d'autrefois ont plié bagages, remplacés par des tacherons que je finirais bien dans un style moyenâgeux. Nous sommes tous heureux de voir un chef-d'oeuvre comme "Inception", mais on aimerait aussi de temps en temps se taper un bon film d'action à l'ancienne sans synthèse ni dialogue de merde, servi par des voix charismatiques qui tapent au foie et aux souvenirs. A la place on nous viole John Mc Clane dans un "Die Hard 4" à vomir, et les auteurs de d' Indiana Jones réussissent à cracher sur le mythe qu'ils ont créé dans un 4ème opus de triste mémoire.
Peut-être vaut-il mieux laisser tout ça tranquille, après tout on peut toujours ressusciter nos icônes de testostérone d'un simple "play" sur la commande...
De toute façon Mc Tiernan avait fermé le livre avec son classique "Last Action Hero", et oui tout était dans le titre...
Pour finir, je n'ai pas réussi à expliquer à mon frère pourquoi il vaut mieux regarder les films des années 80 (surtout ceux d'action) en V.F.
Nous regardons cette décennie avec nostalgie, paradis perdu d'un cinéma décomplexé un peu con et grossier, mais aussi très attachant. Nous n'aurons plus jamais les honneurs de telles V.F, c'est la raison pour laquelle nous iront voir "The Expandables" en V.O.
Allez, on se le fera en DVD entre copains, comme on l'aurait fait en VHS à 15 piges un mercredi après midi entre deux parties de F-Zero, un petit visionnage en V.F de rigueur, histoire de voir, enfin, cette scène que nous avons fantasmé entre Willis, Sly et Schwarzie, les voir, même 5 minutes, se balancer des punchlines avec les voix de notre adolescence et les insultes de nos cours de récré, et par la même occasion nous rendre un peu de ce que ces salopes nous ont volé.
Bien à vous et "soyez enculé".
J.
lundi 9 août 2010
Chiotte volant et grosse tarte
Voilà qui calmera beaucoup de gens pour le titre de film de l'année. Et en 3D en plus. Je dois avouer qu'ils me manquaient ces cons.
Sonny
Sonny
jeudi 5 août 2010
On va bien se marrer ? Non pas là non...
Ben vu qu'on est dans la merde, la vraie, pourquoi ne pas continuer à patauger dedans en y sautant à pieds joints ? C'est vrai ça, on tarie pas d'éloges sur le nouveau Nolan, le dernier Pixar, le Abrams en devenir...
Il a raison J, faut aussi donner leur (non-)chance à toutes ces futures bobines dotées d'un chromosome double Y !
On en vient donc à notre vieux pote Paul Wes Anderson, capable du meilleur (Event Horizon, Mortal Kombat, si si !) comme du moyen (Soldier, Death Race).
Et capable bien entendu de ce sur quoi nous allons nous attarder, le pire.
Au fil des années, celui qui nous faisait honnêtement passer de bons moments en adaptant les aventures de Liu Kang et Cie a commencé à sérieusement faire douter de lui. Auto-proclamé geek et fan inconditionnel de pop-culture (ce qui au fond de lui est sûrement le cas), Paul W. Anderson s'est rapidement fait violé au sein d'un système qui, on le sait bien peut changer en or ou broyer tout ce qu'il touche. Ce qui est surprenant avec le bonhomme c'est sa capacité à porter (efficacement à priori) plusieurs casquettes sur un même projet. Très souvent scénariste et producteur de ses propres films, on le retrouve toujours à ces postes sur les séquelles lorsqu'elles sont déléguées à de jeunes padawans. Il était ainsi responsable des scripts des Resident Evil 2 & 3, tirant toujours la franchise vers le bas, produit l'adaptation de Castlevania qu'il ne réalise plus pour se concentrer sur son prochain film, Les 3 Mousquetaires !
Comme il n'est pas "l'auteur" de ce dernier "truc" peut-être allons-nous constater une nouvelle attitude de Paul étant donné qu'il n'en est pas moins un artisan doué ayant fait preuve de quelques (rares) fulgurances. Rappelons-nous douloureusement le naufrage de ce qui aurait pu (et aurait dû !) être un chef-d'oeuvre de série B SF, Aliens VS Predator, très vite dépassé dans sa nullité par sa suite et paraît-il le récent reboot de Rodriguo. D'ailleurs j'ai décidé que je l'appellerais comme ça lui maintenant quand ce sera pour en dire du mal.
Toute cette petite analyse du travail d'Anderson nous amène donc à la conclusion qu'il est lui aussi à l'image d'Uwe Boll une énigme. Pourquoi un type pouvant faire main basse sur des projets aussi fun, et à priori avec un réel enthousiasme torche-t-il autant le boulot ? Est-il juste un tocard se satisfaisant de si médiocre ? Est-il sous l'emprise d'une force démoniaque lui bousillant son boulot ? Est-il une pute ?
Quand je l'entends dire: "pour ce nouveau Resident Evil, on a décidé de faire table rase du passé, de respecter plus les goûts des fans et de repartir sur de bonnes bases".
Ah bon ? Ben qu'est-ce qu'elle fout encore là Alice ? A nous péter les couilles avec deux guns pour shooter des zombies au ralenti de façon périmée ! Paul disait également: "j'ai été très impressionné par le dernier jeu de la série se déroulant en Afrique. Je m'en suis inspiré en en utilisant certaines créatures et en replacant le grand méchant de la saga, Albert Wesker, au centre de l'histoire...".
Ahahah, je comprends alors pourquoi le terrifiant bourreau géant africain se retrouve dans un décor de laboratoire high-tech, évacuant ainsi tout l'impact visuel et tribal qu'il pouvait avoir dans le jeu, lorsqu'il se joignait à une foule hystérique pour me faire la peau, trainant sa massue géante dans le sang et la poussière. Récupération, recyclage, opportunisme... Ca en devient presque drôle de se faire pisser dessus tellement c'est maladroit. Et comme si ça ne suffisait pas, la 3D trouve son chemin une fois de plus, et épingle définitivement le film sur le mur du formatage sans âme. Ironique pour un film de zombies...
Vous l'aurez bien compris, ça sent le sapin, le renfermé et tout ce que vous voulez d'autre de pas ragoûtant. Peut-être qu'il n'y a pas d'énigme qui tienne en fait, et que Paul est devenu ce qu'on appelle dans le jargon un "Yes Man". Tout est dans l'appellation. Vous avez vu sa tête en haut ? Un gars comme ça ne peut que se faire douloureusement souiller à Hollywood, ça se voit bien qu'il a pas les épaules la pauvre. De toutes façons la franchise Resident Evil a toujours rapporté des ronds, alors inutile de pleurer. Comme il fait le boulot correctement sans trop l'ouvrir, les studios engrange un nouveau futur étron bien calibré pour la jeunesse d'aujourd'hui, au cerveau si peu exigeant et facilement contrôlable.
Mais si une oeuvre comme Inception cartonne autant, même auprès des esprits les plus cartésiens, on peut donc toujours garder espoir. Mais nous faites pas dire ce qu'on n'a pas dit ! Et là je parle au nom des tous mes comparses de la Fan-Club:
On se la raconte pas du genre on veut des films intelligents parce qu'on est de la haute t'entends ?!? Vous nous connaissez depuis le temps. On veut aussi des monstres, des explosions, du bruit et de la fureur, des flingues et des zombies, des vieilles ganaches et des répliques qui fouettent. Mais tout ça fait honnêtement, sans cynisme ni foutage de gueule. Comme ils savaient si bien le faire (et allez c'est la même rengaine) dans les 80's, ces si glorieuses 80's ! Alors on attend très impatiemment Sylvestre et ses "outils qu'on peut jeter après usage", et dans une autre catégorie le Piranha 3D du copain Aja, avec une vraie 3D qui tache cette fois-ci !
Mais avant de se quitter, faîtes-vous mal avec la bande-annonce de Resident Evil: Afterlife 3D ! En 3D ET 3D Imax t'entends ?!?
Leur 3D touche nos pénis !!!
Smart Ass
Il a raison J, faut aussi donner leur (non-)chance à toutes ces futures bobines dotées d'un chromosome double Y !
On en vient donc à notre vieux pote Paul Wes Anderson, capable du meilleur (Event Horizon, Mortal Kombat, si si !) comme du moyen (Soldier, Death Race).
Et capable bien entendu de ce sur quoi nous allons nous attarder, le pire.
Au fil des années, celui qui nous faisait honnêtement passer de bons moments en adaptant les aventures de Liu Kang et Cie a commencé à sérieusement faire douter de lui. Auto-proclamé geek et fan inconditionnel de pop-culture (ce qui au fond de lui est sûrement le cas), Paul W. Anderson s'est rapidement fait violé au sein d'un système qui, on le sait bien peut changer en or ou broyer tout ce qu'il touche. Ce qui est surprenant avec le bonhomme c'est sa capacité à porter (efficacement à priori) plusieurs casquettes sur un même projet. Très souvent scénariste et producteur de ses propres films, on le retrouve toujours à ces postes sur les séquelles lorsqu'elles sont déléguées à de jeunes padawans. Il était ainsi responsable des scripts des Resident Evil 2 & 3, tirant toujours la franchise vers le bas, produit l'adaptation de Castlevania qu'il ne réalise plus pour se concentrer sur son prochain film, Les 3 Mousquetaires !
Comme il n'est pas "l'auteur" de ce dernier "truc" peut-être allons-nous constater une nouvelle attitude de Paul étant donné qu'il n'en est pas moins un artisan doué ayant fait preuve de quelques (rares) fulgurances. Rappelons-nous douloureusement le naufrage de ce qui aurait pu (et aurait dû !) être un chef-d'oeuvre de série B SF, Aliens VS Predator, très vite dépassé dans sa nullité par sa suite et paraît-il le récent reboot de Rodriguo. D'ailleurs j'ai décidé que je l'appellerais comme ça lui maintenant quand ce sera pour en dire du mal.
Toute cette petite analyse du travail d'Anderson nous amène donc à la conclusion qu'il est lui aussi à l'image d'Uwe Boll une énigme. Pourquoi un type pouvant faire main basse sur des projets aussi fun, et à priori avec un réel enthousiasme torche-t-il autant le boulot ? Est-il juste un tocard se satisfaisant de si médiocre ? Est-il sous l'emprise d'une force démoniaque lui bousillant son boulot ? Est-il une pute ?
Quand je l'entends dire: "pour ce nouveau Resident Evil, on a décidé de faire table rase du passé, de respecter plus les goûts des fans et de repartir sur de bonnes bases".
Ah bon ? Ben qu'est-ce qu'elle fout encore là Alice ? A nous péter les couilles avec deux guns pour shooter des zombies au ralenti de façon périmée ! Paul disait également: "j'ai été très impressionné par le dernier jeu de la série se déroulant en Afrique. Je m'en suis inspiré en en utilisant certaines créatures et en replacant le grand méchant de la saga, Albert Wesker, au centre de l'histoire...".
Ahahah, je comprends alors pourquoi le terrifiant bourreau géant africain se retrouve dans un décor de laboratoire high-tech, évacuant ainsi tout l'impact visuel et tribal qu'il pouvait avoir dans le jeu, lorsqu'il se joignait à une foule hystérique pour me faire la peau, trainant sa massue géante dans le sang et la poussière. Récupération, recyclage, opportunisme... Ca en devient presque drôle de se faire pisser dessus tellement c'est maladroit. Et comme si ça ne suffisait pas, la 3D trouve son chemin une fois de plus, et épingle définitivement le film sur le mur du formatage sans âme. Ironique pour un film de zombies...
Vous l'aurez bien compris, ça sent le sapin, le renfermé et tout ce que vous voulez d'autre de pas ragoûtant. Peut-être qu'il n'y a pas d'énigme qui tienne en fait, et que Paul est devenu ce qu'on appelle dans le jargon un "Yes Man". Tout est dans l'appellation. Vous avez vu sa tête en haut ? Un gars comme ça ne peut que se faire douloureusement souiller à Hollywood, ça se voit bien qu'il a pas les épaules la pauvre. De toutes façons la franchise Resident Evil a toujours rapporté des ronds, alors inutile de pleurer. Comme il fait le boulot correctement sans trop l'ouvrir, les studios engrange un nouveau futur étron bien calibré pour la jeunesse d'aujourd'hui, au cerveau si peu exigeant et facilement contrôlable.
Mais si une oeuvre comme Inception cartonne autant, même auprès des esprits les plus cartésiens, on peut donc toujours garder espoir. Mais nous faites pas dire ce qu'on n'a pas dit ! Et là je parle au nom des tous mes comparses de la Fan-Club:
On se la raconte pas du genre on veut des films intelligents parce qu'on est de la haute t'entends ?!? Vous nous connaissez depuis le temps. On veut aussi des monstres, des explosions, du bruit et de la fureur, des flingues et des zombies, des vieilles ganaches et des répliques qui fouettent. Mais tout ça fait honnêtement, sans cynisme ni foutage de gueule. Comme ils savaient si bien le faire (et allez c'est la même rengaine) dans les 80's, ces si glorieuses 80's ! Alors on attend très impatiemment Sylvestre et ses "outils qu'on peut jeter après usage", et dans une autre catégorie le Piranha 3D du copain Aja, avec une vraie 3D qui tache cette fois-ci !
Mais avant de se quitter, faîtes-vous mal avec la bande-annonce de Resident Evil: Afterlife 3D ! En 3D ET 3D Imax t'entends ?!?
Leur 3D touche nos pénis !!!
Smart Ass
On va bien se marrer... Ou pas.
Je suis cher chaud en ce moment, alors je me devais de partager cette information qui m'a donné la nausée de bon matin.
Et oui on va parler d'Europacorp et de son nouveau projet co-écris par deux Irlandais et l'inénarrable (je crois bien que ce mot n'a jamais été utilisé sur ce blog)... Luc Besson !
Attendez, voilà le pitch qui va vous faire vomir :
"Dans une prison stationnée en orbite, 500 détenus, les plus dangereux du monde évidemment, s'évadent. Malheureusement la fille du président était sur les lieux et elle est prise en otage. Merde. Du coup le président propose un marché à un mec accusé de complot contre les USA : il sera amnistié si il ramène sa fille vivante !".
Putain mais c'est génial comme idée mais ça me rappelle un truc. "Banlieue 13" ? Non, déjà ce film co-écris par Besson me rappelait un autre truc... Non... Non... Attendez... Ah oui ! Bien sûr c'est "Escape from NY", le chef d'oeuvre de John Carpenter.
Besson va tellement essorer l'idée de Big John qu'il va finir par réussir son entreprise qui consiste à faire croire aux gamins de 18 ans que cette idée et ben elle est de lui par dis, et que Snake Plisken n'a jamais existé ! En histoire on dit révisionnisme.
Donc pour résumer, on prend "Banlieue 13" et on replace l'action dans l'espace. En 3D évidemment. Pas con.
Le pire peut-être dans tout ça c'est que le héros sera joué par Guy Pearce, mec qu'on kiffe ici, mais qui n'a pas la carrière qu'il mérite. Mesquine pour lui en vrai.
Bon voilà, on va encore avoir droit à du cinéma qui fout la lash de chez nous, et pourtant forcément y'a bien des gens qui ont de bonnes idées dans ce putain de pays !
Non ?
Bien à vous.
Luc Besson, beau gosse.
J.
Et oui on va parler d'Europacorp et de son nouveau projet co-écris par deux Irlandais et l'inénarrable (je crois bien que ce mot n'a jamais été utilisé sur ce blog)... Luc Besson !
Attendez, voilà le pitch qui va vous faire vomir :
"Dans une prison stationnée en orbite, 500 détenus, les plus dangereux du monde évidemment, s'évadent. Malheureusement la fille du président était sur les lieux et elle est prise en otage. Merde. Du coup le président propose un marché à un mec accusé de complot contre les USA : il sera amnistié si il ramène sa fille vivante !".
Putain mais c'est génial comme idée mais ça me rappelle un truc. "Banlieue 13" ? Non, déjà ce film co-écris par Besson me rappelait un autre truc... Non... Non... Attendez... Ah oui ! Bien sûr c'est "Escape from NY", le chef d'oeuvre de John Carpenter.
Besson va tellement essorer l'idée de Big John qu'il va finir par réussir son entreprise qui consiste à faire croire aux gamins de 18 ans que cette idée et ben elle est de lui par dis, et que Snake Plisken n'a jamais existé ! En histoire on dit révisionnisme.
Donc pour résumer, on prend "Banlieue 13" et on replace l'action dans l'espace. En 3D évidemment. Pas con.
Le pire peut-être dans tout ça c'est que le héros sera joué par Guy Pearce, mec qu'on kiffe ici, mais qui n'a pas la carrière qu'il mérite. Mesquine pour lui en vrai.
Bon voilà, on va encore avoir droit à du cinéma qui fout la lash de chez nous, et pourtant forcément y'a bien des gens qui ont de bonnes idées dans ce putain de pays !
Non ?
Bien à vous.
Luc Besson, beau gosse.
J.
mercredi 4 août 2010
Super 8
Ce qui est bien avec le cinéma, c'est que l'on sait que d'autres grands films vont arriver, même après avoir vu "Inception", "Toy story 3" par exemple.
Là on ne sait pas si se sera un aussi grand film mais "Super 8" possède tout de la bobine d'été excitante.
D'abord un producteur plutôt rodé à l'exercice du film de divertissement pas con : Steven Spielberg.
Ensuite un réalisateur qui s'affirme de plus en plus comme son digne successeur (j'y reviendrais un jour) : J.J Abrams.
La réunion des deux ne peut que donner quelque chose d'extraordinaire.
Et quand on sait que le second à écrit ce film en hommage aux films du premier (est-ce qu'on assiste pas d'ailleurs à un retour des réalisateurs / auteurs aux commandes des blockbusters, comme si les enfants des années 80 prenaient le pouvoir doucement ?)... Je suis impatient !
Et pour me la raconter un peu et rendre au monsieur ce qui lui appartient; j'ai eu la chance d'échanger quelques mots avec le créateur de Lost dans les travées du Comic Con de San Diego, et le réalisateur est aimable, poli, ne vous envoie pas chier, et vous lance un "comment allez vous monsieur ?" en français avec un grand sourire, tout ça en marchand d'un pas pressé. Parce que toi quand t'es en vacance, lui est super occupé.
La classe, la vraie.
J.
Là on ne sait pas si se sera un aussi grand film mais "Super 8" possède tout de la bobine d'été excitante.
D'abord un producteur plutôt rodé à l'exercice du film de divertissement pas con : Steven Spielberg.
Ensuite un réalisateur qui s'affirme de plus en plus comme son digne successeur (j'y reviendrais un jour) : J.J Abrams.
La réunion des deux ne peut que donner quelque chose d'extraordinaire.
Et quand on sait que le second à écrit ce film en hommage aux films du premier (est-ce qu'on assiste pas d'ailleurs à un retour des réalisateurs / auteurs aux commandes des blockbusters, comme si les enfants des années 80 prenaient le pouvoir doucement ?)... Je suis impatient !
Et pour me la raconter un peu et rendre au monsieur ce qui lui appartient; j'ai eu la chance d'échanger quelques mots avec le créateur de Lost dans les travées du Comic Con de San Diego, et le réalisateur est aimable, poli, ne vous envoie pas chier, et vous lance un "comment allez vous monsieur ?" en français avec un grand sourire, tout ça en marchand d'un pas pressé. Parce que toi quand t'es en vacance, lui est super occupé.
La classe, la vraie.
J.
mardi 3 août 2010
The toys are back in town, et le reste aussi.
De retour de 15 jours aux états unis, et d'une aventure dont nous (le hunter et votre serviteur) n'avons pas finit de vous parler, je voulais faire un petit point sur les sorties de l'été. Ou du moins du peu de film que j'ai pu voir. Bizarrement je vais m'attarder sur le moins intéressant des trois derniers films que j'ai pu voir.
D'abord j'ai vu Toy Story 3. Dernier opus (normalement) du véritable Industrial Light & Magic (comprenez que Pixar c'est plus fort que tout). La dernière livraison du studio d'Emryville vient pour la troisième année consécutive rafler la mise, et ce pas qu'au box office, le film sera le premier à franchir la barre des 400 millions de dollars sur le sol américain...
Une fois de plus la barre est haute t'entends, le scénario est lourd et la réalisation touche mon pénis. Nous sommes tous de jeunes pd devant ce chef d'oeuvre d'animation. Il faudra un jour m'expliquer comment le studio est parvenu à ce niveau d'excellence. Bien sûr le talent, l'audace, blablabli blablabla... Mais quand même, là, on est pas loin du miracle. Tenir ce niveau de qualité durant tant d'année, jamais un faux pas (oui d'accord Cars c'est moins bien que Les indestructibles, mais qui peut dire que c'est mauvais ?).
Toy Story 3 c'est 4 ans de travail, alors on n'en voudra pas au génies de Pixar de faire "une pause" avec "cars 2" et "Monster inc. 2" qui vont arriver. Et encore, on verra bien si c'est une pause, tant les deux suites de Toy Story tirent l'histoire originale vers le haut. Sans doute une des très rare trilogie en constante progression qualitativement parlant, ni les "Retour vers le futur", ni les "Indiana", ni même les mythiques "Star Wars" ne peuvent en dirent autant, peut-être le seigneur des anneaux... ?
Il faut voir cette fabuleuse scène (la meilleur d'un film Pixar pour ma pomme) de la décharge, lire la résignation dans les yeux de Woody et surtout de Buzz, lui qui à toujours une solution, qui va toujours de l'avant, lui même n'y croit plus et pense que c'est la fin. Larmes obligatoires.
C'est bon vous avez compris : Toy Story 3 est un chef d'oeuvre qu'il sera difficile de dépasser. Certains annoncent même le déclin du studio après ça...
On verra.
Après ça se complique.
"Predators" de Nimrod Antal, produit part le dangereux Robert Rodriguez. Aie aie aie... Dommage. L'idée n'était pas mauvaise, bien qu'on puisse débattre de l'utilité d'un reboot de Predator, à mon sens vain. Rien n'est réussit, la mayonnaise ne prend jamais vraiment. Le côté cheap réalisé dans l'arrière cours du ranch de Roberto nous renvoie constamment au premier opus indépassable de Mc Tiernan. Vouloir faire passer Adrian Brody pour un dur à cuire, badass, qui parle d'une voix lourde est peut-être la pire erreur. Ça ne fonctionne jamais. Les empreints à Predator sont trop nombreux pour être honnêtes. Nimrod Antal qui nous avait donné l'agréable Vacancy et un Armored de bonne tenue, fait ce qu'il peut avec ces quelques Predators, mais il n'est pas John Mc Tiernan, et surtout il n'a pas Schwarzie et cie sous la main pour faire fasse au charisme du monstre. Là aussi il faut voir la scène ridicule du yakusa se tapant avec le predator, griffes de fer contre katana. Balourd.
Je me suis même endormi 5 minutes, le temps que Lawrence Fishburne fasse une apparition ridicule, sans queue ni tête et qui ne sert à rien.
Et dire que Rodriguez voulait produire sont "Aliens", restons sérieux Roberto, fait nous des "Planet terror" et on reste copains. Ok ?
Allez sans racune, ou presque parce que c'est quand même Predator enfoiré.
Çà c'est fait.
Et puis hier je suis allé voir "Inception", et là on change de crémerie.
Nolan nous prend une fois de plus par la main et nous impose son chemin et son rythme. C'est lui qui décide. Et n'essayer pas d'être plus malin que lui, ça fait dix ans qu'il travaille sur cette histoire. Rien ne dépasse, tout est parfait, ça fait presque peur. On peut légitimement se demander si le réalisateur anglais (et non pas américain) a aujourd'hui au moins un concurrent (?).
Cameron ? Pas assez fin et trop canadien.
Fincher ? Pas assez ambitieux et trop seventies.
Spielberg ? Pas assez quelque chose et trop pôte de Lucas.
Kubrick ? Pas assez vivant et trop décédé.
Non vraiment après "Inception" je ne vois pas. Et dire que le mec écrit, réalise et produit ses films. J'abandonne. Il sera d'ailleurs intéressant de voir jusqu'où Nolan peut bousculer le système, jusqu'où peut-il pousser la Warner (qui n'est pas prêt de le lâcher) dans ce type de blockbuster sans concession. Nolan n'est d'ailleurs pas très apprécié du studio, le personnage a aujourd'hui trop de pouvoir au goût des producteurs (il l'aiment LE pouvoir), mais comment lui dire non, tant l'anglais semble avoir toutes les clés du succès. Critique et publique. Détenteur du meilleur contrat d'un réalisateur avec une major, Christopher Nolan vend ses scénarios sans les faire lire (il a vendu "Inception" à la Warner un million de dollars sans même avoir dévoilé le pitch du film), décide de tout, a le final cut, a l'acteur ou l'actrice qu'il veut, le budget illimité... Ça ne vous rappelle personne chez Warner ?
Lui fait des dollars par centaines de millions en plus.
Et dire que son prochain film verra la fin de sa trilogie sur Batman, et qu'il supervisera le reboot de Superman...
Comment vous dire ?
Voilà, cette année nous avons au moins deux sérieux concurrents pour le titre de film de l'année et je n'oublie pas le bouleversant "Shutter island" ! Viendront vite le sulfureux "The killer inside me", le très mystérieux "black swan" de Aronofski, et surtout le dernier Fincher dont on va parler longtemps, très longtemps, à la Fan club on est partagé sur l'idée, souvenez vous que pour ma part, j'étais du côté de Yoda dès le début.
Cheers.
J.
D'abord j'ai vu Toy Story 3. Dernier opus (normalement) du véritable Industrial Light & Magic (comprenez que Pixar c'est plus fort que tout). La dernière livraison du studio d'Emryville vient pour la troisième année consécutive rafler la mise, et ce pas qu'au box office, le film sera le premier à franchir la barre des 400 millions de dollars sur le sol américain...
Une fois de plus la barre est haute t'entends, le scénario est lourd et la réalisation touche mon pénis. Nous sommes tous de jeunes pd devant ce chef d'oeuvre d'animation. Il faudra un jour m'expliquer comment le studio est parvenu à ce niveau d'excellence. Bien sûr le talent, l'audace, blablabli blablabla... Mais quand même, là, on est pas loin du miracle. Tenir ce niveau de qualité durant tant d'année, jamais un faux pas (oui d'accord Cars c'est moins bien que Les indestructibles, mais qui peut dire que c'est mauvais ?).
Toy Story 3 c'est 4 ans de travail, alors on n'en voudra pas au génies de Pixar de faire "une pause" avec "cars 2" et "Monster inc. 2" qui vont arriver. Et encore, on verra bien si c'est une pause, tant les deux suites de Toy Story tirent l'histoire originale vers le haut. Sans doute une des très rare trilogie en constante progression qualitativement parlant, ni les "Retour vers le futur", ni les "Indiana", ni même les mythiques "Star Wars" ne peuvent en dirent autant, peut-être le seigneur des anneaux... ?
Il faut voir cette fabuleuse scène (la meilleur d'un film Pixar pour ma pomme) de la décharge, lire la résignation dans les yeux de Woody et surtout de Buzz, lui qui à toujours une solution, qui va toujours de l'avant, lui même n'y croit plus et pense que c'est la fin. Larmes obligatoires.
C'est bon vous avez compris : Toy Story 3 est un chef d'oeuvre qu'il sera difficile de dépasser. Certains annoncent même le déclin du studio après ça...
On verra.
Après ça se complique.
"Predators" de Nimrod Antal, produit part le dangereux Robert Rodriguez. Aie aie aie... Dommage. L'idée n'était pas mauvaise, bien qu'on puisse débattre de l'utilité d'un reboot de Predator, à mon sens vain. Rien n'est réussit, la mayonnaise ne prend jamais vraiment. Le côté cheap réalisé dans l'arrière cours du ranch de Roberto nous renvoie constamment au premier opus indépassable de Mc Tiernan. Vouloir faire passer Adrian Brody pour un dur à cuire, badass, qui parle d'une voix lourde est peut-être la pire erreur. Ça ne fonctionne jamais. Les empreints à Predator sont trop nombreux pour être honnêtes. Nimrod Antal qui nous avait donné l'agréable Vacancy et un Armored de bonne tenue, fait ce qu'il peut avec ces quelques Predators, mais il n'est pas John Mc Tiernan, et surtout il n'a pas Schwarzie et cie sous la main pour faire fasse au charisme du monstre. Là aussi il faut voir la scène ridicule du yakusa se tapant avec le predator, griffes de fer contre katana. Balourd.
Je me suis même endormi 5 minutes, le temps que Lawrence Fishburne fasse une apparition ridicule, sans queue ni tête et qui ne sert à rien.
Et dire que Rodriguez voulait produire sont "Aliens", restons sérieux Roberto, fait nous des "Planet terror" et on reste copains. Ok ?
Allez sans racune, ou presque parce que c'est quand même Predator enfoiré.
Çà c'est fait.
Et puis hier je suis allé voir "Inception", et là on change de crémerie.
Nolan nous prend une fois de plus par la main et nous impose son chemin et son rythme. C'est lui qui décide. Et n'essayer pas d'être plus malin que lui, ça fait dix ans qu'il travaille sur cette histoire. Rien ne dépasse, tout est parfait, ça fait presque peur. On peut légitimement se demander si le réalisateur anglais (et non pas américain) a aujourd'hui au moins un concurrent (?).
Cameron ? Pas assez fin et trop canadien.
Fincher ? Pas assez ambitieux et trop seventies.
Spielberg ? Pas assez quelque chose et trop pôte de Lucas.
Kubrick ? Pas assez vivant et trop décédé.
Non vraiment après "Inception" je ne vois pas. Et dire que le mec écrit, réalise et produit ses films. J'abandonne. Il sera d'ailleurs intéressant de voir jusqu'où Nolan peut bousculer le système, jusqu'où peut-il pousser la Warner (qui n'est pas prêt de le lâcher) dans ce type de blockbuster sans concession. Nolan n'est d'ailleurs pas très apprécié du studio, le personnage a aujourd'hui trop de pouvoir au goût des producteurs (il l'aiment LE pouvoir), mais comment lui dire non, tant l'anglais semble avoir toutes les clés du succès. Critique et publique. Détenteur du meilleur contrat d'un réalisateur avec une major, Christopher Nolan vend ses scénarios sans les faire lire (il a vendu "Inception" à la Warner un million de dollars sans même avoir dévoilé le pitch du film), décide de tout, a le final cut, a l'acteur ou l'actrice qu'il veut, le budget illimité... Ça ne vous rappelle personne chez Warner ?
Lui fait des dollars par centaines de millions en plus.
Et dire que son prochain film verra la fin de sa trilogie sur Batman, et qu'il supervisera le reboot de Superman...
Comment vous dire ?
Voilà, cette année nous avons au moins deux sérieux concurrents pour le titre de film de l'année et je n'oublie pas le bouleversant "Shutter island" ! Viendront vite le sulfureux "The killer inside me", le très mystérieux "black swan" de Aronofski, et surtout le dernier Fincher dont on va parler longtemps, très longtemps, à la Fan club on est partagé sur l'idée, souvenez vous que pour ma part, j'étais du côté de Yoda dès le début.
Cheers.
J.
dimanche 1 août 2010
Les engins sont lourds !
En parlant de connexions, certains cinéastes en herbe de l'Ouganda ont du en effectuer certaines tout en en oubliant d'autres, lorsqu'ils ont décidé de mettre en chantier leur premier film, un chef d'oeuvre instantané.
Délectez-vous donc (ou subissez, c'est selon) devant la bande-annonce du film que j'ai soudainement le plus envie de voir, "Who Killed Captain Alex".
A priori premier Action Movie ougandais de l'histoire du cinéma, il contient tout ce qu'une série B musclée se doit de proposer à son public: de l'action, des combats, des explosions(?), de belles pépés(...) et des effets spéciaux(!!!). Tout cela au prorata de son budget bien entendu.
Et au visionnage du trailer, on en déduit que Ramon il est soit radin soit pas blindé du tout !
Smart Ass
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