lundi 31 août 2009

Rob Disney Zombie


Incroyable, Rob Zombie vient de déclarer sa flamme à Disney. Il se propose comme réalisateur du prochain épisode de la franchise Pirates des Caraïbes. Bruckeihmer, chef de projet depuis le début des aventures de Jack Sparrow laissera-t-il Zombie et tout son univers se glisser chez Disney? Rob, s'il veut le job, sait qu'il devra "assainir" sa touche. Mais pas de doute, un film fantastique de pirate au budget colossal réalisé par Rob Zombie, c'est du rêve.
L'autre postulant se nomme Rob Marshall, réal insipide de Chicago. Disney et Jerry auront-ils le courage de choisir le sale gosse, où, plus probablement, le premier de la classe, blindé d'oscars pour sa comédie musicale mielleuse? Et qu'en pense Johnny Depp?



Sonny

mercredi 26 août 2009

Le Retour


On revient. Cette fois on parle des suites. Bien plus qu'une simple opération commerciale, comme les rabaissent souvent les pisse froids, les suites sont une entreprise vitale du cinéma. Le cinéma de genre est vissé à ce concept. La suite, c'est le moyen de développer un univers, d'explorer des zones d'ombres. Une suite offre aux personnages une évolution, une progression. Et, sans jouer les candides, la suite se doit de rapporter du pognon. Exploiter un filon, c'est une spécialité de producteur, mais le spectateur, et le geek, raffole de la suite. La suite est le ciment de nos oeuvres fétiches. Je propose un Top "les meilleures suites". Précisons que les films cités ne sont pas forcément meilleurs (dans certains cas ils le sont) que leur prédécesseur. Ils réussissent a être excellents, différents, complémentaires, uniques.


10- Hellboy 2.



Del Toro sous-exploita l'univers de Mignola dans son premier film, victime du syndrôme "on pose les bases pour voir...". Il se rattrape avec cette suite qui eclipse complètement le tome 1. Scénario plus intéressant, SFX baroques et somptueux... . On pourrait passer en détail tous les "plus" d'Hellboy 2, on finit forcément par la conclusion : le 1 n'existe plus. Del Toro nous refait le coup de Blade 2. On peut faire le même constat pour Spider-Man 2, qui suit le même cycle.


9- L'arme Fatale 2.



L'Arme Fatale 2, c'est la suite typique. Le premier cartonne, sa formule est déclinable à l'infini, on va pas se gêner. Mais la saga restera une affaire de famille. Un ingrédient important de la réussite.
Sans dire que le 2 est vraiment supérieur au premier (qui reste un classique), cette suite offre au duo Riggs/Murtaugh une évolution parfaite dans le Buddy-Movie. Les personnages gagnent en épaisseur, le spectateur gagne en scènes d'action plus musclées (merci Joel Silver). Riggs reste une tête brûlée, mais il a plus de chose à perdre. Murtaugh vieillit toujours un peu plus, sa famille aussi. L'arc dramatique du film nous amène dans un final crispant, tendu et définitivement le plus culte de la série. "J'suis pas un flic ce soir Roger...".


8- Le Monde Perdu.



Jurassic Park est un bon film d'aventure tout public. Sa suite, inévitable vu le carton planétaire du premier, est un vrai film pour les grands. On se trouve typiquement dans la situation où la mise en place est loin derrière, le champ est libre pour le spectacle intense. Le Monde Perdu est un grand film de monstres, d'action, de tension (la scène du camping-car). Le rythme, les situations, les personnages sont tellement acrchétypaux que l'on pourrait faire du Monde Perdu le mètre-étalon de "la suite parfaite".


7- Bad Boys 2.



L'objet de la discorde est de retour. Mais en terme de suite mythique on tient un sérieux
candidat. Bad Boys 2 c'est plus plus plus plus plus plus plus plus. Les dollars de Bruckheimer et la folie outrancière de Bay sont au service d'un film habité par une âme. Oui, une âme, damnée, certes, mais une âme. Et je colle une deuxième image pour la peine.




6- French Connection 2.



French Connection 2 représente le risque. La suite casse-gueule. Gene Hackman est la seule balise reliant ce film au premier. Le spectateur est plongé dans un univers que le héros ne connaît pas, et où les règles ont changé. Le sort réservé au personnage de Popeye est une surprise insensée dans un film de genre calibré. La mise en scène géniale de Franckenheimer innove et poursuit dignement les partis pris de Friedkin. La vraie force de French connection 2 est son scénario. Très couillu pour une suite.


5- The Dark Knight.



Si on nous avait dit en sortant de Batman Begins que sa suite le renverrait dans la catégorie des bons films tout-court, l'attente aurait semblé insupportable. Mais quand le buzz, les premières images et la nouvelle tragique du décès de Heath Ledger arrivèrent, tout devint insoutenable. La réussite du film, le talent de Nolan et de ses acteurs rendent le film unique. The Dark Knight n'est plus une suite. C'est le début de quelque chose de nouveau.


4- Indiana Jones et le Temple Maudit.


Le premier nous présentait le Dr Jones. Le deuxième lui ouvre les portes de la postérité. L'astuce géniale de placer l'action avant celle du premier souligne à quelle point Lucas et Spielberg savaient très tôt que leur nouveau héros marquerait son temps, et qu'ils auraient besoin d'étoffer son univers. Le Temple Maudit va dans ce sens. Cette aventure sans temps mort se démarque du premier par son ambiance glauque, son rythme infernal et son unité de lieu presque unique. Huit-clos et grand huit, le Temple Maudit est à part, renié en parti par son réalisateur, qui propose pourtant ici l'aventure la plus fascinante de son héros. Si Indiana Jones est à ce point populaire, c'est parce qu'il est sortit vivant de ce Temple Maudit.


3- Le Parrain 2.


Le premier est un chef d'oeuvre. Le deuxième encore plus, en partie parce qu'il parvient à être encore plus classe que Le Parrain. Coppola se surpasse. Sa saga connaît son apogée avec ce film-fresque qui n'aura jamais d'égal dans les contes mafieux. Pas besoin de s'étaler. Du cinéma supérieur.


2- Aliens.



La perfection. On part dans le sens inverse du premier, et pourtant on fait mieux. Cameron, en choisissant la guerre et la terreur au lieu de la terreur seule réalise le film le plus geek et le plus jouissif de tous les temps. Le film regorge d'idée qui marqueront durablement tous les cinéastes se frottant à la SF. Aliens, c'est Harder, Better, Faster, Stronger. Aliens, c'est le meilleur de la saga. Aliens, c'est la vie.


1- L'Empire Contre-Attaque.



Une suite, c'est souvent des réponses. L'Empire, c'est surtout une question. Mais putain, comment va-t-on faire pour attendre sa suite dans trois ans? Lucas, Kershner et leurs équipes ont tout compris. L'empire Star Wars est en marche, sa domination sur la pop-culture commence vraiment avec ce film historique. Dramatiquement, il n'existe pas de climax plus puissant. C'est donc pour ça que L'Empire Contre-Attaque est la meilleure suite possible.

Sonny

lundi 24 août 2009

Robert & Steven



Il est probable qu'après la bande de sales gueules emmenée par Stallone, l'autre projet le plus Fan Club de 2010 soit le Machette de Rob Rodriguez. Incroyable, le Texan, souvent critiqué pour son approche "à la zob" de son métier, a su rallier ses plus acides détracteurs (dont moi) après Sin City (un peu) et surtout son Planet Terror qui marquera la série B pour toujours. Battant Tarantino au jeu des citations et de l'hommage (aussi parce que sa patte est moins forte, il est plus facile pour lui de se plier aux codes du genre), Rob ré-active Machette, fausse bande-annonce qui devient un vrai film.
Parce que Rob est Rob, un génial foireux, capables de retourner se fourvoyer dans des projets pas digne du pire Bruckheimer/Disney, il sortira entre temps Short, un kidz movie à la 80's (genre Explorers de Dante), mais en tout pourri, sur la lancée de ses Sharkboy et Lava Girl, Spy Kids 1,2,3... . Mais regarder qui Rob le shyzo a engagé pour sa série B de luxe :



Steven Seagal rejoint l'équipe déjà bien chargée de Machette : Danny Trejo, Michelle Rodriguez, Jessica Alba, Jeff Fahey, Robert De Niro, Don Johnson, Cheech Marin, Linsday Lohan, Tom Savini. On est bien là quand même non?


Sonny

Zombie Camp !

S'entrainer à devenir un bon zombie, c’est ce qu’a proposé la direction du parc d’attraction Fuji-Q Highland à ses employés bossant déguisés en zombies au sein de l’attraction Saikyō Senritsu Meikyū. D’après cette même direction, les zombies sensés effrayer les touristes manquaient un peu d’expérience.



mortadelle

jeudi 20 août 2009

Glorious Bastards


On continue dans les tops qui font plaisir. En sortant du dernier film de notre bien aimé QT, me vint l'idée de classer mes 10 enfoirés de cinéma préférés. Son Hans Landa, vicieux plus que réellement démoniaque, n'a pas voler la promo que l'on a fait autour de son personnage. Le vrai salaud, le fils de pute de première, ça sauve parfois un film, et c'est en tout cas nécessaire à la réussite d'une oeuvre mettant en scène une opposition, quelle que soit la nature de la dite opposition. Le méchant, au sens dramatique du terme, a besoin d'ingrédients précis pour que son rôle fonctionne. Le premier de tous est le même que celui du héros : l'identification. Le plus tu comprends, le plus ça marche. On a tous une graine de diable en nous. C'est sûrement pour ça qu'on adore les sacs à venin du 7° Art, souvent plus que les héros.

Ce top ne se concentre que sur les méchants "réalistes". Pour les enculés de l'espace, les mutants et les boogymen increvables, nous passeront à un autre top.


10- Lt Alonzo Harris.



Un véritable manipulateur, un assassin, un homme sans morale. Et un homme avec une plaque, ce qui fait toute la différence. Denzel n'a pas volé son Oscar. Son ripou fera date dans l'univers des flics qui ont franchis la ligne jaune, et qui ont adoré ça. On comprend dans ses yeux qu'il n'a pas toujours été cette boule de cynisme. De là et nulle part ailleurs vient la puissance dramatique de ce personnage.


9- Colonel Hans Landa.



Entrée fracassante du vicieux Landa, chasseur de Basterds du III° Reich. Dôté d'une intelligence supérieure et d'un flaire quasi-mystique, ce colonel n'en perd jamais ses bonnes manières et son goût du bon mot. Le mal au visage courtois. Le nazi a souvent fait un très bon salaud de film, on comprend tous pourquoi. J'aurai pu envisagé le Ralph Fiennes de La liste de Schindler à cette place, mais le côté gratuit de Landa est plus séduisant. Il avoue lui-même s'être mis au service des nazis. Car il est doué. Et ça, c'est vraiment la marque des grands.


8- Richter.



Total Recall est un film de SF, certes. Mais son salaud vient tout droit du caniveau. Il est le descendant légitime du Clarence Boddicker de Robocop, du même Paul V. Verhoeven adore les méchants "bigger than death". Cruels, moqueurs, fonceurs et calculateurs. Son Richter a toujours un train de retard dans la course-poursuite. Ce qui nous permet de savourer les mimiques géniales de Michael Ironside, qu'on pourrait facilement glisser sur le podium des meilleurs acteurs de putains du cinéma moderne. Verhoeven donnera naissance à une autre grande gârce? Mlle Catherine Tramell. Verhoeven ou le goût du vice.


7- Leatherface.



Massacre à la tronçonneuse premier du nom n'est pas un film fantastique. Son réalisme exacerbé place Leatherface dans le cercle des enfoirés bien probables. À moitié inspiré de fait réel, ce film ne s'attache jamais au spectaculaire. Il reste pourtant insoutenable. Leatherface est un gros gamin demeuré, qui n'a pas consience de la valeur d'une vie humaine. L'horreur, la vraie. Si j'avais 20 de plus, j'aurai certainement choisi Norman Bates. Mais Leatherface marque plus notre génération.


6- Percy Wetmore.



La véritable petite salope. Lâche, inconscient, porté sur l'abus de pouvoir. La haine pour ce cafard est instantanée. La Ligne Verte, merveilleux film humaniste de Franck Darabont, propose plusieurs visages du mal. La sauvagerie ( Sam Rockwell ey son Wil Bill) et le mal sournois (Percy). Dans un monde parfait, il n'y aurait pas de Percy. Dans le film, il est le plus dangereux pour la société. C'est dire l'étendue de son pouvoir maléfique.


5- Anton Chigurh.




Tueur philosophe ou psychopathe sans âme? Les répliques d'Anton sont toutes d'importants éléments du portrait de ce professionnel du meurtre. Car Anton est un pro, et la seule chose qui a prise sur lui est une espèce de code de la profession. Un contrat est un contrat. Tant mieux si on est fait pour son boulot, qu'on y met du sien et qu'on innove (le piston à air comprimé). Javier Bardem n'a jamais été aussi inquiétant. Son jeu fin et puissant place son Anton Chigurh dans la catégorie des bad guys mythique dès la première vision du chef d'oeuvre des Coen. Les pleines arrides du Texas restent une valeur sûre de la trouille grand 1.


4. Dr Hannibal Lecter




Très classique. Buffalo Bill est peut-être plus malsain. Mais tout le charme du Dr Lecter vient de sa sociabilité malade et de ses bonnes manières. Obsessionnel génial, Lecter n'a pas besoin d'artifice pour foutre les foies (ou les bouffer). Il charme en une phrase, et retourne cette situation de confort en un mot. Ses actes le précèdent, notre imagination fait le reste. Comment le mal peut-il avoir si fière allure? La dernière séquence du film est la plus inquiétante de tout le film. Le pauvre docteur Shilton va tomber dans les griffes de Lecter. On ne le verra pas. c'est inutile. Nous savons déjà.

3- Franck



Henry Fonda devient l'Ange de la Mort pour Sergio Leone. Ses beaux yeux bleus ne reflètent rien d'autre que son absence totale de sentiment. Rien ne l'atteint, tout lui est dû. Il ne fait confiance à personne. Il est le solitaire, donc le plus dangereux. Avant que l'Ange de La Vengeance ne le foudroie, Fonda aura déployé pendant 2h30 un talent unique, subtil et composé un salaud légendaire, ultime.


2 ex aequo : le Joker et Jack Torrance.






Ce n'est qu'en collant les deux photos que je me suis souvenu que Nicholson avait interprété le Joker. Étonnant non? Ces deux personnages sont des hommes de traumatismes. Différents dans les deux cas, mais aux résonnaces assez proches. Le Joker et Torrance détruiront l'ordre établi. La société et le couple. Leur point commun est la folie. Ils l'acceptent et l'utilisent. Leur arme principale est la peur. Rien ne peut les stopper. Ils sont le loup dans la bergerie. Mais nous n'oublions pas quelle dose d'horreur ils ont dû ingurgiter pour en arriver là. Leur force est qu'ils sont aussi des victimes.


1- Hans Gruber.




Le génie. La classe. Le charisme. Le talent. Il m'arrive, en revoyant le film, de souhaiter qu'il réussisse son coup. Il ne compte pas jusqu'à 4, il prévoie tout, il mène ses hommes à la perfection. Gruber est LE méchant par excellence.


Sonny